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Rencontres photographiques 2024
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55e Rencontres internationales de la photographie
Collectif
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 28 Juin 2024
- 9782330193034
Catalogue des 55e Rencontres internationales de la photographie.
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Il y a vingt ans, à Art Basel, Astrid Ullens a acheté, plus ou moins sur un coup de tête, une photographie de Brancusi. Cette impulsion a été le premier pas dans la constitution d'une collection impressionnante, qui compte aujourd'hui plus de 5.000 photographies, dont certaines de professionnels aussi célèbres que Lewis Baltz, Lee Friedlander, Helen Levitt et Walker Evans, et d'autres de jeunes photographes comme Francesco Neri, Georges Senga, Massao Mascaro et Tarrah Krajnak.
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Depuis des siècles, les ama - pêcheuses japonaises - nourrissent l'imaginaire nippon. Communauté exclusivement féminine, les ama (qui signifie " femme de la mer " en japonais) se transmettent d'une génération à l'autre leur art et connaissance du milieu marin.
Depuis des siècles, les ama - pêcheuses japonaises - nourrissent l'imaginaire nippon. Ces plongeuses en apnée collectent ormeaux, coquillages et algues dont la venteleur assure une indépendance financière et une certaineaura. Communauté exclusivement féminine, les ama (qui signifie " femme de la mer " en japonais) se transmettentd'une génération à l'autre leur art et connaissance du milieu marin. Libres, intrépides, fortes, gaies, ces plongeuses incarnent une féminité souveraine, loin des clichés. Figures indissociables des récits des origines, elles fascinent depuis longtemps le monde des arts, notamment celui des photographes. Leur lien avec la nature, leur sensualité -elles étaient autrefois vêtues de combinaisons de cotonblanc, désormais en néoprène depuis les années 1960 - etla pratique d'une activité dangereuse ont façonné le mythe.Aux antipodes du stéréotype de la femme japonaiseeffacée, les ama affirment leur singularité : énergie, intrépidité et fierté.
Durant plus de trente ans, le photographe Kusukazu Uraguchi (1922-1988) a documenté le quotidien de certaines communautés situées dans le nord du Japon. Portraits, collectes sur le rivage, départs à bord d'embarcations chargées de paniers, récoltes sous-marine, plongeons répétés, scènes d'intimité et de repos dans l'amagoya - cabane uniquement accessible aux ama : les images d'Uraguchi parlent d'héritage culturel autant que de modernité. Son langage photographique - la force plastique de ses noirs et blancs fortement contrastés, son sensdu décadrage, les gestes saisis dans leur spontanéité - restitue la puissance et la liberté des corps. Un textede Sonia Voss dévoilera le monde mystérieux de cette communauté et un essai du critique d'art japonais Chihiro Minato inscrira l'oeuvre d'Uraguchi dans l'histoire de la photographie contemporaine. -
Ouvrage publié en lien avec l'exposition de Sophie Calle lors des prochaines Rencontres d'Arles.
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Répliques 11/3 : Des photographes japonais face au cataclysme
Collectif
- Xavier Barral
- Beaux Livres
- 27 Juin 2024
- 9782365114035
11 mars 2011, un tremblement de terre d'une magnitude encore jamais enregistrée dévaste la côte nord-est du Japon.
Cinquante ans plus tard, la catastrophe du 11 mars 2011va bouleverser et interroger une nouvelle génération de photographes
11 mars 2011, un tremblement de terre d'une magnitude encore jamais enregistrée dévaste la côte nord-est du Japon. Le fondde l'océan s'est fracturé sur plus de 500 km de long et 200 kmde large, déclenchant un tsunami de plus de 30 m de hautqui détruit tout sur son passage. La région du Tôhoku estravagée : plus d'infrastructures, plus de maisons, et l'explosionde la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi qui pulvérisedans l'atmosphère et la mer des rejets radioactifs. Le nombrede morts et de personnes déplacées ravivent chez les Japonaisle traumatisme de la Seconde Guerre mondiale avec, parmi ses conséquences, l'arrivée du nucléaire sur leur sol. L'après-guerrevoit se développer une conscience écologique, consécutivementà l'installation de centrales nucléaires, ainsi qu'une mobilisation politique face à la présence de bases américaines.
Cinquante ans plus tard, la catastrophe du 11 mars 2011va bouleverser et interroger une nouvelle génération de photographes : comment l'image peut-elle rendre compted'une réalité cauchemardesque ? Quel rôle le photographedoit-il tenir ? Comment montrer la menace invisible de la radioactivité ? Comment évoquer le traumatisme mais aussila résilience et la reconstruction ? En résultent des images documentaires montrant la violence des ravages, la désolation des lieux, mais aussi des gestes artistiques qui révèlent les signesde résistance. Il s'agit ici de regards de photographes dontles pratiques ont été totalement reconsidérées suite au choc.La puissance visuelle de leurs images parle de reconstructionet réinterroge le statut du médium : elles capturent l'éphémèrepour donner à voir une mémoire collective. Les treize photographes ici présentés parlent de sujets qui secouent nos sociétésmodernes : de territoire, d'écologie, de disparition, de déplacement de populations, de transformations urbaines et sociétales... -
Échos : La photographie à distance du conflit
Stephen Dock, Joan Fontcuberta
- Delpire
- 13 Juin 2024
- 9791095821724
Les images peuvent contribuer à attiser le feu. Ces photographies de Stephen Dock appartiennent à la catégorie de celles qui permettent le temps long de la réflexion.
- Joan Fontcuberta
En 2011, Stephen Dock, jeune photographe français autodidacte, part sans commanditaire couvrir une guerre qui débute en Syrie. Il photographie les résistants, les rues dévastées, les hôpitaux saturés, les mouvements de contestation, le quotidien tragique des populations civiles. Se poursuivant en Jordanie, en Irak, au Liban, à Lesbos et jusqu'en Macédoine, son parcours retrace, au-delà de l'épicentre du conflit, la crise humanitaire et migratoire qui en découle. Plus d'une décennie plus tard, il questionne cette archive de milliers d'images. S'éloignant de tout traitement documentaire, Stephen Dock s'affirme dans un processus de réinterprétation et de réappropriation de ses photographies. Il développe de nouvelles formes, en se concentrant sur la perception. Du bruit au silence, le photographe ne se tourne plus directement vers le sujet. Il n'obéit plus à l'obsession de faire des images, mais les dissèque et opère sur la matière organique. En tentant de déconstruire un registre photographique, Stephen Dock propose une image générique de la guerre moderne. -
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Alfred Latour, photographies ; cadrer son temps
Collectif
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 16 Mai 2018
- 9782330097448
Cet ouvrage présente pour la première fois l'oeuvre photographique du peintre et graphiste Alfred Latour. Prises entre la fin des années vingt et le début des années soixante, ces images révèlent un talent méconnu de l'artiste qui fut membre de l'UAM (Union des Artistes Modernes - fondé par Robert Mallet-Stevens). Son regard de peintre, de publiciste, de designer de tissus trouve dans la photographie un champ d'expression qu'il mettra brièvement au service de l'agence de presse Meurisse à Paris. Tout au long de sa vie, Alfred Latour utilisera la photographie en écho aux sujets que sa peinture ou sa gravure avaient déjà fixés. Plus rarement, il se servira de son appareil pour constituer un carnet de croquis. La grande fresque qu'il élabore en noir blanc est un prodigieux témoignage ethno-sociologique.
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Au nom du nom : Les surfaces sensibles du graffiti
Hugo Vitrani, Collectif
- Delpire
- 20 Juin 2024
- 9791095821731
Des gravures de Pompéï à celles des touristes sur les sur les ruines antiques, les cactus, les arbres et autres surfaces anonymes, l'humanité est née tagueuse. Mais le graffiti est une énergie qui ne surgit que pour disparaitre. Que reste-t-il ? Des traces et des plaies, pour voler les mots d'Henri Michaux.
Réunissant pour la première fois une quarantaine d'artistes internationaux, historiques ou émergents, Au nom du nom. Les surfaces sensibles du graffiti déploie une photographie documentaire, d'ambiance, d'action, une archive intime, une photographie picturale mais aussi une photographie policière. De Los Angeles à Paris en passant par Londres ou Sao Paulo, le livre étire une pensée en négatif du graffiti envisagé ici comme le révélateur de ce que la vi(ll)e ne veut pas voir.
Au nom du nom n'est pas un livre de photographies de graffiti mais montre comment la scène du graffiti a été traversée par la photo. Le graffiti y est un sentiment, un affect, une attitude, un mode opératoire. Le graffiti est un rapport mental, obsessionnel et physique des marges. Le graffiti est une écriture originelle, celle des ombres de la préhistoire et de l'enfance.
Hugo Vitrani rassemble dans cet ouvrage photographies, travaux et citations de BANDO, Patrick Bona, Brassaï, Martine Barrat, Sophie Bramly, André Cadere, Miriam Cahn, Sophie Calle, Gusmano Cesaretti, Henry Chalfant, Martha Cooper, Bruce Davidson, John Divola, David Douard, Mathias Enard, ENERI, Stanislas Fuzi Baritaux, Pablo Jomaron, JR, Lisa Kahane, Tseng Kwong Chi, Mierle Laderman Ukeles, Zoe Leonard, Maï Lucas, Tala Madani, Hans Leo Maes, Silvio Magaglio, Ari Marcopoulos, MATTA, Gordon Matta-Clark, Barry McGee, MODE2, Tania Mouraud, Yoshi Omori, Jill Posener, Alexander Raczka, Jay Ramier, les Frères Ripoulin, SAEIO, Marion Scemana, Jamel Shabbaz, SKKi©, Melchior Tersen, Pablo Tomek, Toni, Monique Wittig, Fabrice Yencko et Gérard Zlotykamien. -
« Ville mille fois morte, mille fois revécue », ainsi que l'a décrit la poétesse libanaise Nadia Tuéni, Beyrouth a réussi à se relever après la guerre civile avant de plonger à nouveau dans la tragédie avec l'explosion de son port en 2020. Rassemblant les images réalisées par Randa Mirza depuis plus de 20 ans, Beirutopia est un essai visuel percutant sur la transformation socio-politique et urbaine de la capitale libanaise, qui apparaît comme prémonitoire de l'effondrement actuel du pays. Enrichies par les textes d'écrivains, d'essayistes, de géographe et de critique d'art, sept séries d'images, exploitant diverses techniques et formats, narrent les changements brutaux ainsi que les cycles de destruction et de reconstruction qui enlisent le Liban dans l'incertitude et la perte des utopies.
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Première rétrospective de l'un des photographes les plus importants de Chine, exposition à Arles en 2024
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Rencontres d'Arles 2024
Avocate devenue artiste, Debi Cornwall décrypte les travers de la société américaine. Une oeuvre engagée qui explore la limite entre réalité et imaginaire, vérité et fake news. Et comment les États-Unis fabriquent des citoyens modèles, modelés et violents. -
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Photographies au saut du lit
Clara Bouveresse
Coup de coeur- Actes Sud
- Photo Poche
- 11 Octobre 2023
- 9782330182861
Ce livre dessine une histoire de la photographie allongée, invitant à voyager de lit en lit au gré des nuits et des rencontres. Nombre de photographes se sont emparés de ce motif tout à la fois intime et universel, depuis les portraits mortuaires du XIXe siècle jusqu'au lit transformé en néo-bureau pour le télétravail au XXIe siècle. Nouvelle matrice créative, il brouille la frontière entre privé et public, fiction et documentaire.
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Évoquant le fracas silencieux d'un monde en fragments et la poésie du désenchantement, les photographies de Stéphane Duroy (né en 1948) s'imposent au regard du spectateur, chargées du poids de l'histoire. Membre de l'agence VU' depuis 1986, régulièrement exposé et publié, Stéphane Duroy impose un regard sans concession sur son temps, préférant le mode contemplatif au document qui dénonce. Après avoir sillonné l'Europe pendant plus de quarante ans, observant les traces des tragédies qui ont façonné le XXe siècle, il incorpore désormais plusieurs médiums à sa pratique et pose un regard réflexif sur son oeuvre.
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Témoin passionnée, Mary Ellen Mark (1940-2015) utilise la photographie et le cinéma pour plonger profondément dans la vie des autres comme un moyen d'embrasser leur humanité et de la partager avec un public plus large, en donnant à ses sujets une voix significative, souvent puissante.
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Viser juste : Pétanque et jeu provençal dans l'objectif de Hans Silvester
Collectif
- Silvana
- 28 Août 2024
- 9788836656462
Dans les années 1960-1970, le photographe Hans Silvester découvre la pétanque et le jeu provençal. Des villages du Luberon ou du Pays d'Arles, jusqu'à Marseille ou Saint-Tropez, le photographe se fait une place dans les cercles de joueurs. Par un patient travail d'observation, il capte les multiples facettes de cet univers, dépassant le cliché du simple divertissement convivial.
Ses images immortalisent les gestes techniques autant que la sociabilité qui s'organise autour des joueurs de boules. Il en résulte une galerie de portraits surprenants, pris sur le vif dans des cadres qui reflètent la diversité de la Provence.
L'exposition Viser juste : pétanque et jeu provençal dans l'objectif de Hans Silvester présentée au Museon Arlaten-musée de Provence propose une approche transversale artistique, ethnographique et historique.
Cet ouvrage en est le reflet, il décrypte et détaille ce que les images suggèrent.
Né en 1938, Hans Silvester incarne la figure emblématique du photographe globetrotter. Ancien reporter de l'agence Rapho, il porte sur le monde un regard généreux et inquiet. Engagé dans la cause environnementale, il reçoit en 2022 le Prix international Planète Albert Kahn. -
Voyage vers le centre du monde
Cristina de Middel
- Textuel
- Textuel Photographie
- 3 Juillet 2024
- 9782386290114
Exposition aux Rencontres d'Arles 24
Dans cette épopée fantastique aux côtés des migrants d'Amérique centrale, Cristina De Middle choisit de renverser les stéréotypes de criminalité et d'illégalité véhiculés par les médias. Elle offre ici des images éclatantes de couleur, des mises en scène surréalistes cohabitant avec des documents glaçants. Un langage photographique aussi fascinant qu'atypique pour le premier livre en français de la présidente de Magnum. -
Wagon-bar : Une petite histoire du repas férroviaire
Arthur Mettetal
- Textuel
- Textuel Photographie
- 26 Juin 2024
- 9782386290190
Rencontres d'Arles 2024
Ce réjouissant recueil d'archives photo met en scène une histoire de la restauration ferroviaire, mêlant joyeusement patrimoine et kitsch. Depuis les très chics wagon-restaurants de la fin du 19e au bar TGV au design orange des années 70 se dégage de ce corpus une tendre nostalgie. Un petit livre-objet décalé qui évoque le plaisir et l'excitation que l'on a tous ressenti à l'idée de manger à bord du train. -
Femmes photographes japonaises : Des années 1950 à nos jours
Pauline Vermare
- Textuel
- Textuel Photographie
- 18 Juillet 2024
- 9782386290107
Rencontres d'Arles 2024
Ce livre-événement comble une grande lacune historiographique. Alors qu'il existe une véritable passion française pour la photographie japonaise, cet ouvrage démontre que la virtuosité des artistes femmes n'a rien à envier à celle de leurs homologues masculins. 535 images couleur et noir & blanc rythment cette somme étourdissante de 500 000 signes.