Traductions revues et harmonisées par Hélène Collon
Que Ray Bradbury évoque un monstre surgi de l'abîme, un promeneur qui s'égare dans une ville terrifiée, des voyageurs en route pour le Soleil dans leur vaisseau réfrigéré ou un enfant qui devient invisible, il parvient toujours à nous atteindre et à nous émouvoir.
Son humanisme et sa poésie sans frontières brillent au fil des vingt-deux nouvelles de ce recueil.
C'est sur l'ordre du roi son père que le prince Alvéric entreprend de traverser la forêt enchantée pour y découvrir et enlever la fille du roi des Elfes.
Il la trouve en effet, après avoir combattu les chevaliers qui défendent sa demeure, mais le rapt n'aura pas lieu : en effet, c'est de son plein gré que la princesse Lizarel, conquise, suivra le jeune prince jusqu'au royaume d'Erl, où naîtra Orion, le fruit de leurs amours. Mais le roi des Elfes, furieux, envoie vers sa fille un troll porteur d'un message magique qui la ramène près de lui. Alvéric, inconsolable, part à sa recherche, mais, protégé par la magie de son roi, le domaine des Elfes est devenu introuvable.
Tandis qu'Orion qui grandit en beauté et en sagesse, apprend à connaître la forêt enchantée...
Sur Pao, planète sans saison, où le temps s'écoule sans heurt, le peuple s'est fondu dans une homogénéité exceptionnelle que révèle son langage.
Ainsi les mots " meilleur " ou " pire " n'existent pas. Mais si cet état de choses assure une paix durable, il a aussi émoussé au fil des générations le goût de l'innovation autant que la combativité. Aussi, lorsqu'une planète guerrière s'en prendra à Pao, les envahisseurs ne se heurteront qu'à l'indifférence générale. C'est un sorcier qui trouvera le remède : le comportement. oeuvre d'un précurseur puisque abordant dès 19158 une discipline que les sciences humaines ne devaient développer que plus tard, la socio-linguistique, Les Langages de Pao est un classique de la science-fiction.
Ils vivaient dans un arbre gigantesque, un arbre-univers, étendant ses racines dans la terre dangereuse de la planète Ventremonde.
Mais la plante colossale tombe malade, alors ses feuilles commencèrent à délivrer des messages, des appels au secours dans une langue inconnue... Y aurait-il quelqu'un pour déchiffrer ces S.O.S. avant qu'il ne soit trop tard ?
Ils étaient les Nouveaux Hommes, les Supérieurs...
Ils prenaient possession de la Terre, oubliant les vieilles règles du jeu pour en poser d'autres : les leurs. Restaient les singes, et les hommes " normaux " de l'ancienne espèce, " les mangeurs d'argile ", comme ils s'appelaient entre eux...
Dans ce monde en plein schisme, Caïne est un homme-bois-bonheur : il porte chance aux futures mères, les aide au besoin à procréer, car avec lui, impossible d'accoucher d'un Autre.
Mais Lice, persuadée depuis qu'elle les a approchés que les Autres vont faire mourir les Mangeurs d'argile, ne veut pas de lui et, en compagnie de son père adoptif, quitte Little Rock en quête d'une vie meilleure.
Caïne peut-il les laisser s'aventurer seuls sur des routes devenues périlleuses ? Non, bien sûr. D'autant qu'un sinistre lascar, récemment débarqué en ville fusil au poing, est à sa recherche...
Cloîtré depuis l'enfance entre les murs austères de la tour Matachine, l'apprenti bourreau Sévérian ignore tout des ruelles bruissantes de Nessus et, au-delà, des merveilles et dangers de la planète Teur...
Jusqu'au jour où il est témoin d'une scène mystérieuse dans la nécropole. Sa rencontre avec la châtelaine Thècle, qui attend sa mise à la question, finit de sceller son destin. Sa vie prend alors un tournant inattendu et la brillante carrière qui lui était promise débouche finalement sur un voyage plein de surprises. Naviguant entre fantasy et science-fiction, Le livre du Nouveau Soleil, dont L'ombre du bourreau est le premier tome, est une des quêtes initiatiques les plus originales et inventives jamais écrites.
1181, sur une falaise d'Irlande, la poétesse et prophétesse Forgaill est brûlée vive, accusée de sorcellerie.
Huit cents ans plus tard, Bran et Alyz, un couple de musiciens, s'installent dans un manoir datant du XIIe siècle. Sous le nom de La Mort peut danser, ils donnent des concerts dont le succès va grandissant, probablement à cause de la puissance surnaturelle qui anime la voix d'Alyz. Inspiré des légendes celtiques, riche des couleurs et de la beauté sauvage de l'Irlande, ce roman renouvelle magistralement le thème de la possession.