Que se passerait-il outre-Manche si Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, d'un coup, rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ?
C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les soeurs Brontë, Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'oeil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde so British de Buckingham Palace s'inquiète. Du valet de chambre au prince Philip, tous grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor.
Un succès mondial a récompensé cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.
Que se passerait-il outre-Manche si Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, d'un coup, rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements monarchiques ? Du valet de chambre au prince Philip, tous grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor.
Un succès mondial a récompensé cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.
Miss Shepherd, vieille dame excentrique, vit dans une camionnette aux abords de la résidence londonienne d'Alan Bennett. Victime de l'embourgeoisement du quartier et de quelques vauriens, elle finit par installer son véhicule dans la propriété de l'auteur. Commence alors une incroyable cohabitation qui durera près de vingt ans. Entre disputes, extravagances et situations drolatiques, la dame à la camionnette n'épargne rien à son hôte ni au lecteur.
En excellent conteur, Bennett livre, au-delà des anecdotes, un tableau très juste du Londres des années 1970 et 1980, de sa bourgeoisie progressiste et de ses exclus. Un récit d'une grande humanité qui croque avec humour les travers de la société britannique contemporaine.
«Moulins à paroles (3)» rassemble cinq monologues tous plus déraisonnables les uns que les autres. Chacun d'eux met en scène des per sonnages attachants et impertinents. Tous se débattent, à leur façon, avec leurs failles et leurs anomalies, remettant en question les normes imposées par la société.
Un soir, en rentrant de l'opéra, Mr et Mrs Ransome, incarnation d'une bourgeoisie britannique pétrie de convenances, retrouvent leur appartement cambriolé, ou plutôt vidé. Tout a disparu, jusqu'aux plinthes et au papier toilette. Monsieur cherche les coupables, Madame, d'abord effondrée, se rêve peu à peu une nouvelle vie. Le fragile voile des conventions se déchire. Il va falloir trouver du linge, des meubles et affronter le monde extérieur, ce grand inconnu peuplé d'individus aux manières extravagantes - épicier pakistanais, grossier inspecteur de police, ménagère abrutie de télévision... Alan Bennet, l'auteur de La Reine des lectrices, nous offre une satire réjouissante, égratignant sans vergogne le snobisme d'un couple anglais et ses petits compromis.
What would happen if the Queen became a reader of taste and discernment rather than of Dick Francis? The answer is a perfect story. The Uncommon Reader is none other than HM the Queen who drifts accidentally into reading when her corgis stray into a mobile library parked at Buckingham Palace. She reads widely ( JR Ackerley, Jean Genet, Ivy Compton Burnett and the classics) and intelligently. Her reading naturally changes her world view and her relationship with people like the oleaginous prime minister and his repellent advisers. She comes to question the prescribed order of the world and loses patience with much that she has to do. In short, her reading is subversive. The consequence is, of course, surprising, mildly shocking and very funny.
Mrs Donaldson et Mrs Forbes ont la cinquantaine. Mères de famille, ce sont des «femmes respectables» de la middle-class anglaise. La première, avec le décès de son époux, s'apprête à goûter à la solitude altière à laquelle son nouveau statut la prédispose. La seconde, matrone surprotectrice, voit d'un oeil critique les noces de son fils Graham avec la disgracieuse Betty. Mais voilà qu'un souffle libertin vient bousculer ce havre de respectabilité. Mrs Donaldson devient la logeuse de deux étudiants qui, en fait de loyer, offrent leurs ébats sexuels à ses regards voyeuristes. Quant à Mrs Forbes, il faut toute la ruse de son entourage pour lui camoufler les frasques de son fils...
L'auteur de La Reine des lectrices nous offre une fantaisie hilarante sur une libération sexuelle tardive, une farce impertinente sur la petite bourgeoisie anglaise.
Incursion dans la tête de trois femmes anglaises solitaires, comiques, désespérées et attachantes. Entre comédie et drame noir dans un esprit des plus grinçants.
La Main de Dieu : Une jeune femme, antiquaire, n'accepte jamais de tableaux en dépôt dans sa boutique. C'est un principe. Alors qu'elle s'inquiète de ne plus y voir mademoiselle Ventrice, elle décide de lui rendre visite, ce qu'elle fera désormais régulièrement puisque l'état de mademoiselle Ventrice, souffrante, s'aggrave considérablement. Mademoiselle Ventrice meurt. Mabel, la femme de ménage, offre à cette jeune femme une boîte d'objets en vrac ; autant d'articles pour la vitrine de sa boutique.
Femme avec pédicure : Miss Fozzard, vendeuse dans un grand magasin, s'occupe de son frère, Bernard, paralysé après une attaque cérébrale. Elle se rend fréquemment chez un pédicure, M. Dunderdale. Une aide à domicile peu scrupuleuse abuse de la confiance de Bernard et vide les comptes bancaires de la famille. Miss Fozzard décide d'arrêter ses rendez-vous chez le pédicure, quelque peu fétichiste. C'est alors que celui-ci lui propose d'inverser les rôles, et de la payer pour qu'elle lui rende visite.
Nuits dans les jardins d'Espagne : Rosemary, la cinquantaine, rencontre sa voisine, Jeanne, qui l'amène sur le lieu d'un crime - celui de son mari - qu'elle avoue, sans trop de difficulté, avoir commis. Jeanne en prison, Rosemary se met à débroussailler les haies de la maison de celle-ci, à prendre soin de son jardin, et à lui rendre visite en cachette. Peu à peu, Rosemary s'attache à Jeanne, mais celle-ci meurt de maladie, et Rosemary déménage en Espagne avec son mari.
PERSONNAGES : trois monologues de femme.
Two brand-new monologues in the Talking Heads series, as seen on BBC1 and iPlayer ''Given the opportunity to revisit the characters from Talking Heads I''ve added a couple more, both of them ordinary women whom life takes by surprise. They just about end up on top and go on, but without quite knowing how. Still, they''re in good company, and at least they''ve made it into print.'' Alan Bennett''s twelve Talking Heads are acknowledged masterworks by one of our most highly acclaimed writers. Some thirty years after the original six , Bennett has written Two Besides, a pair of monologues. Each, in its way, is a devastating portrait of grief. In An Ordinary Woman, a mother suffers the inevitable consequences when she makes life intolerable for herself and her family by falling for her own flesh and blood; while The Shrine tells the story behind a makeshift roadside shrine, introducing us to Lorna, bearing witness in her high-vis jacket, the bereft partner of a dedicated biker with a surprising private life. The two new Talking Heads were recorded for the BBC during the exceptional circumstances of coronavirus lockdown in the spring of 2020, directed by Nicholas Hytner and performed by Sarah Lancashire and Monica Dolan. The book contains a substantial preface by Nicholas Hytner and an introduction to each, by Alan Bennett.
Sept monologues, une frite dans le sucre, un lit parmi les lentilles, une femme de lettres, la chance de sa vie, continuer comme avant, un bi-choco sous le sofa, une femme sans importance, présentent des moments dans la vie de sept personnages.
Ces captivants récits à la première personne, "nouvelles mises à nu", sont autant de géniaux raccourcis d'existences ordinaires prises dans la classe moyenne anglaise d'aujourd'hui. avec une diabolique subtilité, le ton d'alan bennett oscille entre la comédie et le drame noir irrévocable.
In 1974, the homeless Miss Shepherd moved her broken down van into Alan Bennett's garden. Deeply eccentric and stubborn to her bones, Miss Shepherd was not an easy tenant. And Bennett, despite inviting her in the first place, was a reluctant landlord. And yet she lived there for fifteen years.
This account of those years was first published in 1989 in the London Review of Books. The play premiered in 1999, directed by Nicholas Hytner and starring Dame Maggie Smith, who reprise their roles in this new film adaptation. Shot on location at Bennett's house, Alex Jennings plays the author, alongside household names including Frances de la Tour, Jim Broadbent and Dominic Cooper.
Alan Bennett sealed his reputation as the master of observation with this series of 12 groundbreaking monologues, originally filmed for BBC Television. At once darkly comic, tragically poignant and wonderfully uplifting, Talking Heads is widely regarded as a modern classic. This edition, which contains the complete collection of Talking Heads , as well as his earlier monologue, A Woman of No Importance , is a celebration of Alan Bennett''s finest work.
4 March. HMQ pictured in the paper at an investiture wearing gloves, presumably as a precaution against Coronavirus. But not just gloves; these are almost gauntlets. I hope they''re not the thin end of a precautionary wedge lest Her Majesty end up swathed in protective get-up such as is worn at the average crime scene. 20 March. With Rupert now working from home my life is much easier, as I get regular cups of tea and a lovely hot lunch. A year in and out of lockdown as experienced by Alan Bennett. Alan Bennett''s diary takes us from the filming of Talking Heads and memories of doomed childhood fishing expeditions, to thoughts on Boris Johnson, stair lifts, junk shops of old, having a haircut and encounters on the local park bench.
The Shielding of Mrs ForbesGraham Forbes is a disappointment to his mother who thinks that if he must have a wife, he should have done better. And her own husband would be better if she were mourning him than living with him. But this is Alan Bennett, so no matter the importance of keeping up appearances, what is happening in the bedroom (and in lots of other places too) is altogether more startling, perhaps shocking, and ultimately much more honest to people's predilections.The Greening of Mrs Donaldson Mrs Donaldson is a conventional middle-class woman beached on the shores of widowhood after a marriage that had been much like many others: happy to begin with, then satisfactory and finally dull. But when she decides to take in two lodgers (a young, broke couple) passions that she never knew existed are aroused, and her mundane life becomes much more stimulating ...
Un masseur, c'est le genre de personne dont on se repasse le numéro de téléphone.
Aussi quand celui-ci vient à mourir, c'est une clientèle éplorée qui se rend à son enterrement. mais le jour de l'office commémoratif, le père jolliffe et l'archidiacre treacher ont de quoi s'interroger. cette assemblée de célébrités - philosophe en vue, vedette de sitcom, évêque suffragant, baryton de covent garden - n'est-elle composée que de patients reconnaissants ? le deuil d'un thérapeute aux mains aussi habiles et aux " spécialités " aussi éclectiques peut-il expliquer un tel émoi ? quel terrible secret cet expert en manipulation emporte-t-il dans la tombe ? entre la chair et la mort, jeux de paumes exprime la quintessence de l'humour anglais.
Parodie d'éloge funèbre, à la fois loufoque et cruel, ce nouveau bennett cousine avec quatre mariages et un enterrement, les frissons macabres en plus.
Midgley, la quarantaine indécise, a souvent rêvé de tuer son père, et dans ses rêves tout allait très vite.
Quand on lui apprend que le vieil homme est à l'article de la mort, il est presque soulagé, persuadé qu'une nouvelle vie l'attend, loin du mépris et de l'emprise paternels.
Pourtant, à l'hôpital du Yorshire où son insupportable géniteur est transporté dans un état grave après une attaque, rien ne se passe comme prévu : l'agonie est interminable.
Midgley refuse alors d'offrir une ultime occasion à son père d'être déçu et décide de rester à son chevet, en fils modèle, jusqu'à son dernier souffle. Mais même inconscient et mourant, le vieillard réussira à faire de ces ultimes moments partagés un petit séjour en enfer.
Et alors que la libération se fait attendre, le lecteur suit avec délices la mise en scène de l'hypocrisie sociale et des difficiles relations père-fils.
Soins intensifs distille au fil des pages le meilleur de l'humour british. Jubilatoire.
At a boys' grammar school in Sheffield, eight boys are being coached for the Oxbridge entrance exams. This title includes four characters, each with contrasting outlooks on teaching: Hector, an eccentric English teacher; Irwin, a teacher who sees history as 'entertainment'; Mrs Lintott, a traditionalist; and a Headmaster obsessed with results.
A memoir that offers a portrait of the author's parents' marriage and recalling his Leeds childhood, Christmases with Grandma Peel, and the lives, loves and deaths of his unforgettable aunties Kathleen and Myra.
Like everything Bennett does, these stories are playful, witty and painfully observant of ordinary people's foibles. They all have brilliant twists, are immensely entertaining and highly moral. And all are modern classics.The Laying on of HandsThe painfully observant account of a memorial service for a masseur to the famous. The Clothes They Stood Up InThe comic tale of an elderly couple's trials after their flat is stripped completely bare. Father! Father! Burning BrightThe savage satire on the family of a dying man who rules over them from his hospital bed. The Lady in the VanThe true story of the eccentric old woman who is invited to live in a homeowner's front garden. She stays there, in her van, for fifteen years. The home is Alan Bennett's. It became a West End hit and a major film, starring Maggie Smith.
'I seem to have banged on this year rather more than usual. I make no apology for that, nor am I nervous that it will it make a jot of difference. I shall still be thought to be kindly, cosy and essentially harmless. I am in the pigeon-hole marked 'no threat' and did I stab Judi Dench with a pitchfork I should still be a teddy bear.' Alan Bennett's third collection of prose Keeping On Keeping On follows in the footsteps of the phenomenally successful Writing Home and Untold Stories , each published ten years apart. This latest collection contains Bennett's peerless diaries 2005 to 2015, reflecting on a decade that saw four premieres at the National Theatre ( The Habit of Art, People, Hymn and Cocktail Sticks ), a West End double-bill transfer, and the films of The History Boys and The Lady in the Van . There's a provocative sermon on private education given before the University at King's College Chapel, Cambridge, and 'Baffled at a Bookcase' offers a passionate defence of the public library. The book includes Denmark Hill , a darkly comic radio play set in suburban south London, as well as Bennett's reflections on a quarter of a century's collaboration with Nicholas Hytner. This is an engaging, humane, sharp, funny and unforgettable record of life according to the inimitable Alan Bennett.
