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Bernard Duvert
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Sagradesque se présente dans la continuité du livre "sagrada" du même auteur.
C'est l'ouvrage d'un artiste peintre et auteur qui donne tout l'éclat et le mystère du rite d'une Messe antique dans le rituel sacré de la corrida.
En quelque sorte, si "Sagrada" reste un livre entier sur le sujet, Sagradesque le concentre avec tout autant de force et de lumière.
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Il fallait quelqu'un qui soit écrivain et qui connaisse l'Église de l'intérieur comme Bernard Duvert pour aborder le sujet si sensible, voire tabou, de la pédophilie dans l'Église.
Il s'agit ici d'un roman, mais d'un roman qui, comme la littérature en a le privilège, nous parle vrai des scandales que font et défont les médias.
Dans un petit village du Périgord, l'abbé Fleury apprend la mise en accusation de l'abbé Loisel pour crime de pédophilie. Appelé en urgence par son évêque, il comprend qu'il risque d'être lui aussi mis en examen sur dénonciation de l'un ou l'autre des enfants qu'il a aimés et qui, devenus adultes, revivent leur liaison comme un péché mortel. Ne s'est-il pas confessé auprès du même évêque, à l'époque simple abbé et aujourd'hui cardinal ?
Maître Berthier, un avocat spécialiste des questions ecclésiastiques, se fait un devoir dans sa défense de l'abbé Loisel de démontrer que l'amour des enfants et des jeunes hommes s'inscrit en filigrane dans des textes réservés aux confesseurs, tenus secrets afin d'éviter tout scandale. Tout en dénonçant les méthodes, ce sont de vrais cours de luxure sous le couvert d'une théologie morale, révélés dans un codex du pape Sixte IV (1414-1484), le Theologicum Sexum, qu'il obtient de consulter à la Bibliothèque Vaticane. Il y découvre un argument de taille pour la défense de l'abbé Loisel : pour les prêtres, la merveille semblable à Dieu est le jeune homme pré-pubère à la fois homme et femme comme Adam avant le péché, avant que celui-ci, ange déchu, n'ait forniqué avec Ève, la femme fautive éternelle. Il développe une plaidoirie selon laquelle l'abbé Loisel est au même titre que celui qui, dix ans après les faits, l'accuse, une victime de la doctrine misogyne de l'Église, de surcroît lâchée par sa hiérarchie, le cardinal.
Tout en décrivant la vie de ces villages où le curé est un notable au même titre que le médecin ou le notaire, l'abbé Bernard Duvert révèle les raisons cachées derrière ces accusations qui brisent des existences : un conflit toujours actuel entre traditionalistes et réformistes qui n'est autre qu'un refus d'une sexualité librement assumée et consentie, c'est-à-dire de la vie.
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«Peindre Caussade a été pour moi un grand bonheur. Ce livre est en quelque sorte une belle promenade, une exposition d'aquarelles, une galerie à travers les rues, les places et les monuments incontournables.
C'est un livre de plus qui s'ajoute à la collection d'un «regard de peintre» déjà réalisé sur Montauban.
C'est d'une part laisser le souvenir de cette cité Caussadaise à ceux qui passent, et d'autre part fixer aux autochtones l'image familière de leur quotidien sous un regard nouveau et poétique.
Caussade est cette fille séduisante et enchapeautée du Tarn-et-Garonne qui s'est laissée convaincre, le temps d'un coup de pinceau, de faire la pose.» Bernard Duvert
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Il manquait à la collection des livres sur Montauban le regard d'un peintre. Au total plus de 90 dessins et aquarelles signés du peintre Bernard Duvert, dont on est habitué, comme disciple de Lindström, à un autre style.
Ici, l'artiste a choisi des angles de vue surprenants, des lieux surgissant de la lumière et des ombres étroitement liées à l'atmosphère de la cité. Montauban apparaît sous ses fastes orangés, le lecteur se transforme en promeneur au fil des pages.
«Une ville que l'on ne finit pas de découvrir dans un livre incontournable.»
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Ce livre audio (CD) comprend deux Nouvelles de Bernard Duvert. La première, Bouquet Final, est lue par la comédienne Andréa Ferréol et la seconde, L'urinoir, par le comédien Michel Fau.
Bouquet final À l'occasion de l'anniversaire d'une artiste, un bouquet de fleurs lui est adressé à son domicile, mais pour moult raisons, le bouquet ne lui parviendra que deux mois plus tard. Confusions sur confusions, le fleuriste - Floresquick -, sensé assurer une livraison rapide, va se trouver dans une impasse de situations plus ou moins burlesques, où par-dessus tout, la voix d'Andréa Ferréol résonne avec cette chaleur qu'on lui connaît comme dans une Pièce de Boulevard.
L'urinoir Dans un endroit perdu au fin fond de la Corrèze, des pissotières installées au coeur du village offrent un mystérieux message au-dessus d'un urinoir. Il est signé La Moure, et c'est ici tout le noeud de l'intrigue autour d'une situation douteuse, voire surréaliste, drôle et finalement tragique. Dès lors, on suit de près comme dans une enquête l'inconnu du message et celui qui le découvre devant l'urinoir. Tout le génie de Michel Fau se révèle ici entre humour et suspens, jusqu'à ce coup de fil du dénouement... -
« Max Jacob, histoires sans paroles » m'a été inspiré par une collection de dessins à bâtons rompus publiés aux besoins de « La Lettre », bulletin de la Fraternité Max Jacob. Je dis à bâtons rompus puisque leur publication originale n'a jamais répondu à un ordre chronologique de la vie du poète, sinon pour illustrer une série d'éditoriaux. Aussi, me suis-je efforcé de les remettre dans un ordre afin de rendre plus logique et certainement plus vivant une histoire sans parole.
Je me suis concentré sur quelques faits marquants et spécifiques du caractère de Max Jacob qui ne demandent pas plus d'explications que la spontanéité d'un coup de crayon afin de rester fidèle à l'esprit jacobien et burlesque. Matérialiser sur une feuille de papier une série de portraits fantômes ne rend pas facile ce travail, si je n'avais entrevu la noblesse d'âme et les signes de celui dans lesquels mon inspiration a puisé la figure caricaturale d'un « oeuf sur pattes». J'ai donc été conduit au fil des esquisses à m'en tenir à cette apparence originale qui singularise Max Jacob. En somme, leur légèreté tient à cette silhouette d'alouette, frivole, triste et pieux recouvrant quelques tranches de vie dans un film noir et blanc soutenu au piano par une musique de Francis Poulenc. En final de quoi, ces dessins sont des poèmes rapides et courts, écrits à la plume et au stylo pour un homme auquel je voue un grand amour.
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Après le succès de Sagrada, où l'auteur Bernard Duvert nous dévoilait sa vision du sens sacré dans la Corrida, il propose aujourd'hui, face aux multiples divergences qui opposent les Pour et les Contre, une autre lecture de la Corrida sous forme de Nouvelle. Bernard Duvert tisse le lien étroit qu'il y a entre nos combats de tous les jours et ceux que la Corrida livre sur le sable des arènes.
Elga, l'héroïne de ce livre, plutôt hostile à la Corrida, va se trouver impliquée dans sa propre vie, à devoir affronter la mort de son frère puis un amour blessé.
Face à ce qu'elle estime être un crime, un combat injuste et inégal, Elga est confrontée malgré elle aux arènes de l'existence. Elles lui révèleront que nous sommes tous des taureaux qui n'avons jamais demandé d'entrer un jour dans les arènes de ce monde pas plus que d'en sortir.
Par son histoire percutante où la Corrida se joue au jour le jour, Les Corridas d'Elga illustrent en cela la vie et la destinée de tout homme.
Aficionados ou non, à lire absolument !
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Bernard Duvert, prêtre, artiste peintre et auteur, est né à Paris en 1951. Il connaît la cathédrale Notre-Dame de Paris depuis sa plus jeune enfance, d'abord comme petit chanteur à la Maîtrise de Notre-Dame dès 1962, et plus tard, sur l'invitation du Cardinal Marty, au titre d'auxiliaire auprès du chanoine Jehan Revert, Maître de Chapelle. Il retrouve donc des années après celui qui fut jadis son supérieur, et participe à nouveau à la vie de la Maîtrise.
En tant que peintre, il obtiendra l'autorisation d'installer son chevalet dans la cathédrale, d'où surgira une exposition lumineuse de plus d'une trentaine d'oeuvres réparties aujourd'hui dans différents pays.
Inspiré par la magie du lieu, sa pénombre et sa lumière, il écrit Notre-Dame au bûcher non tant pour ses souvenirs que pour susciter une réflexion depuis l'incendie de la cathédrale.
C'est le récit de notes personnelles en même temps qu'une interrogation, au-delà des flammes, quant à cette braise incendiaire qui couvait sous les combles d'une cathédrale malmenée par trop de négligences éthiques, spirituelles et culturelles. Avant de songer à restaurer Notre-Dame, l'auteur nous invite à reconsolider sa valeur symbolique et mystique qui émane des mains des Bâtisseurs.
Notre-Dame au bûcher est un cri du coeur où se mêlent parfois la colère, une certaine polémique et par-dessus tout, l'espoir d'une prise de conscience.
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C'est sur les pas de François Augiéras que Bernard Duvert nous invite à découvrir le pèlerin de Domme, dans un essai construit sur le dialogue avec son ami Gwen, rencontré par hasard, un jour sur les plateaux du Périgord.L'un est chrétien, l'autre nietzschéen, et malgré leurs divergences de fond, une quête s'élabore au fil de leurs réflexions sur la métaphysique d'Augiéras, sa mystique, son érotisme, sa solitude.Ce qui est passionnant, c'est de suivre l'un et l'autre au-dessus de leurs abîmes, à la recherche d'un sens à donner aux pensées d'Augiéras, à leur fil conducteur, tantôt voilant tantôt découvrant le Mystère Divin au coeur de son âme éternelle. Une âme commune à tous les trois, qui, plus elle s'éloigne de Dieu, plus elle le trouve.Il y a de la spéculation dans cet essai, mais aussi de la déraison, qui, à chaque fois qu'elles franchissent les limites de ce qu'Augiéras appelle le Centre, se trouvent malgré tout en présence de l'Éternel.
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Max Jacob, le vrai procès de béatification aborde la double quête du poète breton converti et de l'auteur de cet essai, à travers la difficulté de concilier leur marginalité avec la Foi. Ce pamphlet révèle que la bipolarité des êtres, quels qu'ils soient, ne fait pas bon ménage avec le monde religieux.
À partir de l'histoire de la célèbre vision que Max Jacob a eue le 22 septembre 1909 au 7 de la rue Ravignan, l'auteur avoue ses relations difficiles avec ceux qui ont peur de la liberté et des rêves. Cette histoire dévoile que rien n'a bien changé depuis Max Jacob et que la crise religieuse de l'Occident tient bien au fait que l'on commence toujours par mettre en garde les poètes et les artistes contre la liberté qu'ils prennent avant de leur octroyer un passeport pour l'enfer.
Face à de telles intransigeances et à la dogmatique, Bernard Duvert offre dans ces pages une tentative baroque, burlesque et pleine d'esprit contre la morosité des temps et leurs sombres perspectives. Il y a un commun accord à être saint et à faire un pied de nez à toute forme d'inquisition, qu'elle soit éthique ou religieuse.
On retiendra aussi le fait que l'auteur rend justice à Max Jacob dans son heureuse Éternité.
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NOTRE-DAME DE PARIS / COULEURS CATHEDRALE : L'oeuvre peint
Bernard Duvert
- Artys
- 5 Décembre 2024
- 9791092110227
Catalogue de l'exposition "Notre-Dame de Paris / Couleurs Cathédrale" consacrée à l'oeuvre peint par le peintre Bernard Duvert sur la cathédrale depuis son enfance.
Exposition publique à la Mairie du 5e arrondissement à Paris du 05 au 20 décembre 2024. -
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Oeuvres théâtrales : La Papesse, Les Nonnes, La Fin du Monde
Bernard Duvert
- Artys
- 6 Mars 2025
- 9791092110241
Cet ouvrage présente les trois pièces de théâtre écrites par l'auteur Bernard Duvert : La Papesse, Les Nonnes et La Fin du Monde.
Le théâtre de Bernard Duvert constitue un triptyque singulier et provocateur en parfaite résonance avec l'ensemble de son oeuvre littéraire comme picturale. Que ce soit dans le roman, l'essai ou le poétique, faisant l'objet d'éditions dès la fin des années 1990, le sujet du monde clérical et religieux devient le point central de son regard critique, sans être dépourvu de quelques détours mystiques propres à l'auteur. Son parcours du séminaire à l'ordination en 1979, jusqu'à son souhait de vivre un sacerdoce indépendamment de l'Institution, lui a permis de synthétiser sa perception des contradictions et parfois des hypocrisies comportementales du clergé.
L'oeuvre théâtrale débute en 2010, devenant une lente maturation où les nombreuses remises en cause ne sont que le souhait permanent d'être au plus proche du caricatural et pour mieux faire éclore avec humour les équivoques, les oppositions, les fantasmes et les antinomies d'un clergé inavouablement misogyne. Son ultime pièce, Les Nonnes, est achevée la dernière semaine de sa vie fin juillet 2022. -
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Prêtre non reconnu par Rome, rejeté pour cause non avouée d'homosexualité, Bernard Duvert, Père Marie Bernard de son nom de religion, oriente ses recherches, en écriture comme en peinture, sur l'érotisme dans le sacré.
Il est l'auteur de quatre livres, publiés à La Différence entre 1999 et 2005 : Offices de nuit, Livre d'or, Icônes et Maxi-Maxou. Ordonné en 1979 à Toulouse " hors de la communion de l'Eglise romaine ", Duvert a, en droit canon, un statut singulier : " validement prêtre, mais non licite ". Fondateur de la Fraternité Max Jacob, qui rassemble des artistes sous la bannière du poète mort à Drancy, ce " prêtre sans papiers " rejoint la démarche de Jacques Gaillot, dans l'esprit des " sans-papiers " du diocèse de Partenia.
Les récentes prises de position de l'Eglise romaine qui condamnent les prêtres homosexuels l'amènent à assumer la défense de ceux que l'on persécute à cause de leurs différences en les écartant de la vie ecclésiale. Parce qu'il croit en l'amour d'un Dieu fait homme, il n'hésite pas à combattre le pouvoir religieux dévoyé, Dieu ne devant pas pâtir de l'intolérance des prêtres. Dans Rose soutane, Duvert dénonce aussi la généralisation planifiée de l'homophobie, qui dépasse largement le cadre d'une Eglise où l'homosexualité cachée est très répandue, et appelle à la résistance les prêtres et les hommes libres.
Contre Benoît XVI, pour qui l'homosexualité est " le symptôme d'une profonde immaturité psychologique ", contre les tenants du dogme et les faux apôtres d'une morale rancie, il affirme haut et fort le droit d'aimer qui l'on veut.
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