Jean Louis Andral
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En 1933, Virginia Woolf écrit une biographie de la poétesse Elisabeth Barret Browning, racontée à la première
personne par son cocker, Flush. En 1936, pour écrire ses mémoires, All the dogs of my life, Elisabeth von Arnim
choisit de raconter la vie des 14 chiens qui l'ont accompagnée, de son enfance dans la Prusse de la fin du XIXe siècle
à sa retraite sur la côte d'Azur. En 1957, le teckel Lump arrive chez Pablo Picasso, dont il partagera la vie jusqu'en
1973. Sa vie intime, familiale, avec Jacqueline, Claude et Paloma, avec les animaux qui peuplent la villa La Californie,
mais aussi sa vie artistique, puisqu'on le retrouve jusque dans les variations autour des Ménines de Velasquez. David
Douglas Duncan, l'ami qui a offert Lump à Picasso, rassemble les témoignages de cette vie commune dans Picasso
and Lump, a Dachshund Odyssey.
Inspirée par ces références, cette nouvelle collection (dont le titre est un clin d'oeil à Picasso et Lump) propose un
regard sur la vie et l'oeuvre de grands artistes et amoureux de l'art du XXe
et du XXIe
siècle sous l'angle de la relation
aux « chiens de leur vie ». Des ouvrages érudits et légers, confiés aux meilleurs spécialistes, mêlant témoignages
et récits, citations, photographies d'archive et reproductions d'oeuvres, qui invitent à une approche singulière, entre
sensibilité et humour, de la vie et de l'oeuvre de Pablo Picasso, Joan Mitchell, Andy Warhol, Francis Picabia, Pierre
Bonnard, David Hockney, William Wegman, ou encore Gertrude Stein, Peggy Guggenheim, Yves Saint Laurent... -
En 1933, Virginia Woolf écrit une biographie de la poétesse Elisabeth Barret Browning, racontée à la première personne par son cocker, Flush. En 1936, pour écrire ses mémoires, All the dogs of my life, Elisabeth von Arnim choisit de raconter la vie des 14 chiens qui l'ont accompagnée, de son enfance dans la Prusse de la fin du XIXe siècle à sa retraite sur la côte d'Azur. En 1957, le teckel Lump arrive chez Pablo Picasso, dont il partagera la vie jusqu'en 1973. Sa vie intime, familiale, avec Jacqueline, Claude et Paloma, avec les animaux qui peuplent la villa La Californie, mais aussi sa vie artistique, puisqu'on le retrouve jusque dans les variations autour des Ménines de Velasquez. David Douglas Duncan, l'ami qui a offert Lump à Picasso, rassemble les témoignages de cette vie commune dans Picasso and Lump, a Dachshund Odyssey. Inspirée par ces références, cette nouvelle collection (dont le titre est un clin d'oeil à Picasso et Lump) propose un regard sur la vie et l'oeuvre de grands artistes et amoureux de l'art du XXe et du XXIe siècle sous l'angle de la relation aux « chiens de leur vie ». Des ouvrages érudits et légers, confiés aux meilleurs spécialistes, mêlant témoignages et récits, citations, photographies d'archive et reproductions d'oeuvres, qui invitent à une approche singulière, entre sensibilité et humour.
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Nicolas de Staël : ciels, terres, mers
Jean-Louis Andral
- Des Falaises
- Art
- 19 Juin 2014
- 9782848112237
Entre 1951 et 1955, Nicolas de Staël va confronter sa peinture aux lumières changeantes et cardinalement opposées de l'Île de France, du Var, de la Sicile, de la Normandie, du Pas-de-Calais, et, finalement, d'Antibes. Il y peindra de nombreux paysages à l'horizon toujours tendu entre ciels, terres et mers.
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La rencontre de Jeannine Guillou et de Nicolas de Staël ; la vie dure
Jean-Louis Andral
- Silvana
- 3 Novembre 2011
- 9788836620913
En 1937, lors d'un voyage au Maroc, Nicolas de Staël rencontre Jeannine Guillou. Peintre comme lui, elle décide alors de le suivre dans la suite de ce périple qui les ramène en France l'année suivante. Jusqu'à sa mort en 1946, ce compagnonnage conjugal et artistique nourrira leurs oeuvres respectives à un moment où le jeune Nicolas de Staël cherche précisément les voies de son art.
Ce catalogue de l'exposition du musée Picasso d'Antibes, « La rencontre de Jeannine Guillou et de Nicolas de Staël : la vie dure », rend compte de cette quête en présentant un ensemble important de peintures de Staël, réalisées entre 1939 et 1946 et, pour la première fois, une sélection de tableaux et de dessins de Jeannine Guillou, dans le contexte créatif qui a accompagné leur éclosion, fait d'échanges avec des artistes rencontrés par le couple à Grasse, lors de leur séjour à Nice entre 1941 et 1943, et à Paris. Sont ainsi réunies des oeuvres, entre autres, de Sonia Delaunay, Jean Arp, Sophie Taueber-Arp, Cesar Domela, Alberto Magnelli, Jean Deyrolle, Vassily Kandinsky.
Cet ouvrage témoigne, au-delà de simples influences, des nombreux aller-retour d'une oeuvre à l'autre, d'un artiste à l'autre, au sein de ce petit groupe d'amis, lié par des recherches communes vers une certaine abstraction et la grande éthique de leur art.
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2017 sera une année Picasso. Rouen accueille 3 expositions importantes
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Jean-pierre bertrand ; consubstantiellement ou l'instant unique
Jean-Louis Andral
- Paris-Musees
- 1 Septembre 2004
- 9782879008288
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Catalogue de l'exposition qui présente 120 oeuvres (peintures, dessins, céramiques et sculptures) provenant de la collection du Musée Picasso d'Antibes. Il offre une sélection de photographies de M. Sima, prises pendant que Picasso travaillait à Antibes. Elles illustrent le contexte dans lequel Picasso a créé ses oeuvres.
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Les cahiers du muma Tome 12 ; Nicolas de Staël ; paysage, Antibes
Jean-Louis Andral
- Somogy
- 31 Décembre 2011
- 9782757204986
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Germaine Richier, la magicienne
Jean-Louis Andral, Valérie Da Costa
- Hazan
- 18 Septembre 2019
- 9782754111133
Catalogue officiel d'exposition Germaine Richier, La Magicienne au musée Picasso d'Antibes, du 6 octobre 2019 au 26 janvier 2020, puis au musée Beelden aan Zee de La Haye à partir mars 2020.
Depuis la rétrospective Germaine Richier qui s'est tenue à la Fondation Maeght en 1996, aucune autre en France n'a été consacré à cette grande sculpteure. L'exposition entend donner une nouvelle lecture de sa création et de mettre en lumière son oeuvre gravé et dessiné - aspect moins connu du travail de l'artiste - dans son rapport avec la sculpture.
Plus de 80 oeuvres sur papier, dessins et gravures de cette artiste ainsi qu'un ensemble de sculptures seront exposées, en collaboration avec la famille de l'artiste.
Germaine Richier (1902-1959) effectue ses études à l'Ecole des beaux-arts de Montpellier, dans l'atelier d'un ancien praticien de Rodin, puis à Paris où elle devient l'élève d'Antoine Bourdelle. Son oeuvre est marquée par un contraste entre les premières sculptures, à l'aspect lisse, et celles qui résultent du traumatisme de la guerre, nous mettant face à la destruction du monde - humain, animal et végétal. En 1950, sa sculpture, très contestée, le Christ crucifié, est mise en place dans l'église du Plateau d'Assy. En 1956, une grande rétrospective lui est consacrée au Musée National d'Art Moderne de Paris. -
Yves Zurstrassen, jouer la peinture
Jean-Louis Andral, Bernard Ceysson
- Fonds Mercator
- 25 Octobre 2023
- 9789462303591
Yves Zurstrassen (1956 - Liège, Belgique) depuis quarante ans explore les libres figures de l'abstraction. Peintre autodidacte, adepte de la couleur libre, il a développé une technique particulière de collages et décollages de formes en papier dont il se sert comme des pochoirs sur des couches superposées de peinture. Cette succession d'applications et de retraits, où les couleurs s'additionnent et se soustraient, piège le temps dans la peinture, lorsque la dernière d'entre elles à paraître sur la toile est en réalité la première appliquée. Cette nouvelle temporalité affirme et efface en même temps le geste, quand l'intuition de l'artiste sert sa conception première de la composition, lentement élaborée par une série d'études.
Son oeuvre est exposée dans de nombreuses galeries et centres d'art ou musées en Belgique, en Allemagne, dans les pays de nord de l'Europe, en Espagne et en France.
L'exposition du musée Picasso d'Antibes en 2023-2024 rassemble quatre-vingt-neuf toiles de 2013 à 2023 couvrant ses dix dernières an nées de production. Son catalogue réunit un entretien de l'artiste avec Jean-Louis Andr -
Pierre Skira, les façons d'être du pastel
Jean-Louis Andral, Patrick Mauriès
- Atelier Contemporain
- Ecrit D'artistes
- 21 Octobre 2022
- 9782850351013
C'est tellement étrange la peinture, entre le dialogue qui s'annonce et la conclusion d'une oeuvre : plus on la pratique, mieux on la comprend, c'est vraiment un art de vieux. J'ai mis des années à me dégager d'une forme d'immaturité, et j'ai l'impression que ce n'est que maintenant que j'entrevois ce qu'est la peinture. Delacroix disait: « il faut un coeur d'acier pour terminer un tableau. » Il ne s'agit pas simplement de transmettre la vision de ce que l'on a dans la tête, car dans l'abstraction il n'y a pas de sujet, on s'appuie sur des notions étranges, couleurs, formes, espaces, mais à un moment donné la chose vous quitte, parce que la chose est plus forte que nous. Picasso le disait parfaitement: « la peinture est plus forte que moi: elle me fait faire ce qu'elle veut. » Le pastel est doute, et moi je veux garder ce doute, parce que le doute est l'humain. La peinture ne sert pas à grand-chose, si n'est peut-être à poser des questions. Et la grande question pour moi aujourd'hui est celle de la forme. Bernard Noël, peu avant de mourir, m'a écrit, en novembre 2020, une très jolie lettre, une lettre dans laquelle il écrit à propos de mes pastels une phrase de peintre : «C'est la forme qui interroge, comme parcourue par un message qui tressaille en elle. » Ce qui m'intéresse, c'est la tension entre la forme et l'espace. La peinture est un grand mystère, on essaie de faire revivre une forme qu'on a vue par exemple chez Georges de la Tour ou Mondrian. Quand ils peignaient, ils étaient dans la forme, ils la délimitaient par un jeu de tensions, et je m'en souviens aujourd'hui dans mes tableaux abstraits où j'augmente ou diminue l'intensité et la densité de la couleur en fonction de la distance ou pas qui se crée entre une teinte et sa voisine, en laissant maintenant de plus en plus de blanc, de respiration entre chaque forme, pour être moins sage. C'est un langage qu'il faut écouter, en laissant aller le pinceau ou le bâton, et qui vous signifie si le bon équilibre est trouvé ; et le tableau est terminé lorsqu'il me surprend: car rien ne doit jamais être acquis.
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Picasso
Jean-Louis Andral, Elisabeth Cowling, Cécile Godefroy, Bernardo Laniado-Romero, Peter Read, Verane Tasseau
- Fonds Helene & Edouard Leclerc Pour La Culture
- 23 Juin 2017
- 9791096209019
Picasso est sans doute le plus grand artiste du xxe siècle, et on ne compte plus les ouvrages qui lui ont été consacrés.
Celui-ci, édité à l'occasion d'une grande exposition du FHEL en 2017, est constitué des seuls « Picasso de Picasso », soit uniquement à partir des oeuvres qu'il avait gardées toute sa vie auprès de lui dans ses différents ateliers, et dont, à sa mort, sa veuve Jacqueline, puis la fille de cette dernière, Catherine Hutin, héritèrent en partie.
Pour la première fois à cette échelle, en quelque deux cents numéros - peintures, dessins, céramiques, livres illustrés -, regroupant pratiquement toutes les périodes de production de l'artiste, c'est une rétrospective de l'oeuvre qui est rendue possible ici grâce à cette seule collection particulière.
Contributions de plusieurs spécialistes :
Jean-Louis Andral, Elizabeth Cowling, Cécile Godefroy, Bernardo Laniado-Romero, Peter Read et Vérane Tasseau.
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Cet ouvrage, sous la direction de Jean-Louis Andral, Directeur du Musée Picasso Antibes - Photographies de François Halard - est en lien avec l'exposition Collection Nahmad, dix chefs-d'oeuvre, actuellement au musée Picasso d'Antibes jusqu'au 31 octobre 2021. Le musée Picasso propose une expérience inédite : au premier étage sont présentées dix oeuvres magistrales issues d'une des plus importantes collections privées au monde, la collection Nahmad : neuf célèbres peintures de Pablo Picasso, de 1905 à 1971, et une toile de 1954 de Mark Rothko en vis-à-vis du Concert de Nicolas de Staël. Picasso est ici chez lui : il est à Antibes, comme on est à l'être aimé. Rothko y vient pour la première fois, et pour y faire résonner en duo ses grands champs de teintes impalpables dans l'écho harmonieux des derniers accords chromatiques d'un autre virtuose de la couleur. Les salles accueillent une seule oeuvre, parfois deux. À rebours de l'exposition traditionnelle qui réunit et associe, il est là non plus question d'accumulation, mais de concentration et de réception de l'objet dans sa singularité pour la contemplation et l'interprétation. Chaque salle est alors l'écrin d'un seul motif de méditation, ou d'un dialogue subtil, pour offrir les conditions optimales au regard qui, sans hésiter et sans avoir à choisir, se pose sur le tableau pour mieux le voir et l'entendre. Plus qu'une exposition, une installation dans l'espace changeant des galeries du musée, pour une rencontre originale entre une oeuvre et une architecture, dans leurs lumières respectives, un voyage insolite en dix étapes pour partager l'exacte beauté de ces peintures.