KLAVDIJ SLUBAN
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Les deux photographes Klavdij Sluban et Diana Lui à Maisons-Laffitte se sont impliquées dans un travail de résidence fondé sur une immersion dans le milieu hippique de Maisons-Laffitte qui donne lieu à ce livre et à une exposition. Le Centre des monuments nationaux présente, en partenariat avec la Ville de Maisons-Laffitte, le Conseil général des Yvelines et en collaboration avec la Société des Amis du Château. Les "Deuxièmes rencontres photographiques de Maisons-Laffitte" sur le thème de l'hippisme, qui se déroulent du 25 juin au 3 octobre 2010, sont produites par le Centre des monuments nationaux et soutenues par la ville de Maisons-Laffitte.
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"entre parentheses" - photo poche societe n 12
Klavdij Sluban
- Actes sud
- 21 Septembre 2005
- 9782742757145
Devenue une référence dans l'histoire du livre de photographie, la collection Photo Poche poursuit son travail de dévoilement des grands noms, courants et écoles de l'histoire de la photographie. Première collection de livres de photographie au format de poche, elle propose des ouvrages soigneusement imprimés, maniables par leur format, accessibles par leur prix, à tous ceux que passionne un moyen d'expression dont on reconnaît aujourd'hui l'importance. Ses différentes déclinaisons (histoire, société...) couvrent tous les champs de la photographie et constituent une iconographie d'une exceptionnelle richesse et diversité.
En cent quarante-quatre pages et soixante-quatre photographies reproduites en couleur et duotone, Photo Poche donne à voir l'essentiel d'une oeuvre de Nadar à Henri Cartier-Bresson, des pictorialistes aux grands noms du photoreportage. Les monographies des grands maîtres du médium alternent avec les sujets thématiques essentiels qui de La Nature morte au Nu déploient les différentes approches d'une esthétique du XIXe siècle à nos jours. Chaque titre est préfacé de manière didactique par un spécialiste du sujet abordé et enrichi de notices biographiques et bibliographiques régulièrement remises à jour.
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Lauréat du prix Niépce (2000) et du prix Leica (2004), Klavdij Sluban, photographe français d'origine slovène établi à Paris, poursuit, à 44 ans, l'approfondissement d'une oeuvre rigoureuse et cohérente.
Initié aux subtilités du tirage noir et blanc auprès de Georges Fèvre, titulaire d'une maîtrise de littérature anglo-américaine, il renonce progressivement à l'enseignement pour se consacrer exclusivement à la photographie.
Souvent empreints de références littéraires (Beckett, Milton), les nombreux voyages photographiques de Sluban ne sont pas guidés par l'actualité chaude et immédiate. La mer Noire, les Caraïbes, les Balkans, la Russie, peuvent se lire chez lui comme les cycles d'approfondissement successifs d'une proximité patiente aux réalités rencontrées. Ses noirs profonds, ses silhouettes à contre-jour confèrent à son écriture photographique une droiture et une justesse exemptes de tout didactisme ou exotisme.
Depuis 1995, Klavdij Sluban, quand il ne voyage pas, anime des ateliers photographiques auprès de jeunes détenus. Cet engagement, commencé en France (Fleury-Mérogis) avec le soutien d'Henri Cartier-Bresson, Marc Riboud et William Klein, s'est poursuivi dans les camps disciplinaires et centres de détention des pays de l'Est (Ukraine, Géorgie, Moldavie, Lettonie), y compris dans les enceintes disciplinaires de Moscou et de Saint-Pétersbourg.
De Transsibériades, projet qui lui vaut cette distinction européenne, il dit : «De l'Est de mes origines à l'Est des origines, de cette Europe en marge à l'Empire du Milieu, j'ai poursuivi au-delà du dernier arrêt le chemin ouvert par un père et une mère immigrés qui ne se doutaient pas qu'en envoyant leur enfant âgé d'un an et demi par le Simplon Express de Paris en Yougoslavie, celui-ci ne descendrait jamais du train. Depuis des années, à force de tant d'allers et de retours, de retours et d'allers, la pratique assidue de certains tronçons de route offre le même plaisir au voyageur que telle page de livre au lecteur averti ou telle sonate au mélomane. Moscou-Pékin par le Transsibérien, sept jours. Pékin-Lhassa par le Transtibétain, trois jours, Saint-Pétersbourg sur la mer Baltique-Odessa sur la mer Noire. ça dépend de beaucoup de choses (neige, connections, retards.), sans oublier les voyages des Balkans, toujours susceptibles d'être détournés, à cause d'une guerre, d'une panne, d'un mariage.
Le voyageur ne se laisse pas bercer, il participe activement à l'élaboration du voyage. Il se projette dans le paysage, il en lit les signes qui dévoilent sa topographie, son histoire, ses plaies.
Et lorsqu'il s'assoupit, le voyageur garde les yeux grands ouverts.»
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Klavdij Sluban
Klavdij Sluban, Christine Delroy-Momberger
- Actes sud
- Photo Poche
- 8 Juin 2022
- 9782330127534
L'écriture photographique de Klavdij Sluban, empreinte de références littéraires, installe une distance vis-à-vis de son sujet et de l'actualité immédiate. L'évènement est un prétexte : il traduit un moment qui reflète tant la réalité rencontrée que le sentiment de l'auteur. Toujours orienté vers l'Est, le photographe franco-slovène emplit de son regard des endroits désertés, voire inhabitables. Il exprime son point de vue avec une éthique artistique sans compassion ni complaisance. Ses images sont fortes car elles sont habitées.
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Balkans-transit
François Maspero, Klavdij Sluban
- Points
- Points Aventure
- 3 Octobre 2013
- 9782757837009
Albanie, Macédoine, Grèce, Bulgarie, Roumanie, Bosnie : François Maspero relate cinq ans de périples dans les Balkans. Les paysages et les pierres parlent, les voix des hommes s'entrecroisent. Le regard des voyageurs suit les traces de l'Histoire : anciens empires, nationalismes, sociétés communistes... « C'est peut-être cela, le pari du voyage ? Au-delà des émerveillements ou des angoisses de l'inconnu, retrouver le sentiment d'être de la même famille. Parfois, ça tourne mal. Mais le pari vaut d'être fait, non ? »
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