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Pierre Staudenmeyer
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Personnage aux multiples facettes, Roger Capron est le seul céramiste français de son époque qui ait à la fois accompli une importante oeuvre artistique et fondé une entreprise industrielle de premier plan.
Après avoir suivi l'enseignement du décorateur René Gabriel, dont l'influence a profondément marqué la jeune génération de créateurs des années 50, Capron choisit de devenir céramiste. En 1946, il crée avec Robert Picault l'atelier Callis à Vallauris. C'est à cette période qu'apparaissent les formes et les représentations emblématiques de son travail : branchages, personnages stylisés, soleils et motifs géométriques.
En 1952, avec l'achat d'une poterie désaffectée, commence son aventure industrielle. Faisant preuve d'un étonnant sens de son époque, il met au point des modèles dont il renouvelle les décors pour les salons auxquels il participe chaque année (Salon de la céramique, Salon du meuble et Batimat). Les carreaux émaillés qu'il fabrique dans les mêmes motifs que ses autres pièces permettent, par jeux d'assemblage, la réalisation d'un mobilier d'appoint et de panneaux décoratifs.
Sa célébrité est telle que, très rapidement, des copies de sa production apparaissent en Italie. A la fin des années 50, la commande d'une fresque de 300 m2 pour la gare maritime de Cannes lui fait découvrir la céramique architecturale. Trois ans plus tard, il réalise la piste de danse en grès du fameux hôtel Byblos à Saint-Tropez. Cette nouvelle matière dure et brillante le séduit et l'amène à modifier son type de production.
Lorsqu'en 1982 il doit fermer son entreprise à la suite de la crise économique, Roger Capron aborde un travail totalement nouveau avec des pièces uniques, proches de la sculpture. Aujourd'hui, à plus de quatre-vingts ans, son oeuvre fait l'objet d'un véritable engouement de la part des collectionneurs à travers le monde. Des galeries l'exposent régulièrement en Allemagne, au Canada et aux États-Unis.
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Réédition largement augmentée de l'édition de 2003, cette monographie richement illustrée revient sur le parcours de Roger Capron (1922-2006), seul céramiste français de son époque qui ait à la fois accompli une importante oeuvre artistique et fondé une entreprise individuelle de premier plan. Après avoir suivi l'enseignement du décorateur René Gabriel, Capron crée en 1946 avec Robert Picault l'atelier de céramique Callis à Vallauris participant à la renaissance de la céramique, faisant du beau à la portée de tous. Apparaissent à cette époque les formes et représentations emblématiques de son travail : branchages, personnages stylisés, soleils et motifs géométriques. En 1952, il rachète une poterie désaffectée et commence son aventure industrielle en fabriquant carreaux émaillés, mobilier d'appoint et panneaux décoratifs. A la fin des années 50, la commande d'une fresque de 300 m2 pour la gare maritime de Cannes lui fait découvrir la céramique architecturale qu'il mettra en oeuvre dans d'autres productions telles que la piste de danse en grès de l'hôtel Byblos de Saint Tropez. Enfin dans les années 80, Capron aborde un travail nouveau avec des pièces uniques proches de la sculpture. Basée sur le texte original de Pierre Staudenmeyer, cette version est enrichie par des des focus thématiques et un entretien exclusif entre Jacotte Capron, veuve de l'artiste, et Flavien Gaillard, spécialiste des arts décoratifs du XXe siècle, ainsi que par un répertoire de formes enrichi vient compléter la monographie.
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