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Royer Editions
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Dictionnaire des noms de famille du pays creusois ; caratère et originalité d'un terroir
Bernard Orrye
- Royer Editions
- 1 Mai 1998
- 9782908670554
Les noms de famille sont révélateurs des racines et des mentalités d'un peuple. Les métiers, l'apparence physique, les défauts du caractère et les convictions religieuses suscitèrent des surnoms accolés aux prénoms chrétiens, avant de devenir le patronyme qui identifiait l'individu.
La géographie pittoresque du Pays Creusois, avec ses landes de bruyères, ses sagnes, ses bouleaux, des puys, qui caractérisent l'environnement de la maison, passèrent souvent comme patronyme de l'occupant de celle-ci.
L'anthroponymie vient confirmer l'attachement des creusois à leur terre natale. Les noms de famille tirés du nom d'un village d'origine sont très nombreux, et révèlent des migrations de faible amplitude, les flux extérieurs étant purement saisonniers, à l'instar de ceux des maçons et des journaliers offrant leurs services dans les pays de plaine. Parfois, l'origine du patronyme démontre que la famille demeure encore dans sa commune d'origine, à proximité du village dont elle porte le nom.
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Contes du pays creusois, les veillées de chanvre
B. Gérard-Simonet
- Royer Editions
- 1 Mars 1996
- 9782908670318
Contes du Pays Creusois, les veillées de chanvre Défunt Pierre Mathivet était maître chanvreur dans la montagne de Creuse. Son dur métier le portait de village en village où il passait ses veillées à travailler le chanvre. C'était un grand et bel homme qui contait des récits étranges où se croisaient les vivants et les morts, les mentalités profondes du monde paysan et les traditions ancestrales.
Tous les ans, il venait s'installer pour quelques jours chez l'arrière-grand-mère de l'auteur, aux Bregères, où il avait le gîte et le couvert, comme c'était la coutume autrefois pour ces travailleurs ambulants ayant pour famille presque la Creuse entière. « Lorsqu'il s'abattait aux Bregères, la tête bourrée d'histoires, on se serrait autour de lui pour entendre ses récits », se souvient la petite fille que j'étais.
De fait, Béatrice Gérard-Simonet fut possédée dès son adolescence par la passion de la collecte des mots de patois, des contes, des légendes, des traditions paysannes, de la médecine populaire, et des superstitions qui couraient le temps.
Le collectage des contes s'avéra le plus difficile, tant les changements intervenus dans la vie rurale avait rompu la transmission des traditions orales d'une génération à l'autre. Et seule, la connaissance intime de son terroir permit à l'auteur de « recoudre » des témoignages devenus parcellaires en raison de l'abandon des longues veillées d'hiver qui avait rapidement appauvri la mémoire collective.
L'authenticité des sources, la poésie des mots du terroir et la peinture réaliste des moeurs paysannes convient le lecteur à un voyage aux racines mêmes d'un pays creusois, sauvage et attachant à la fois.