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Atelier Fol'Fer
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Lors d'un séjour dans sa maison natale en Normandie, Aubin raconte à ses neveux comment, jeune médecin dans le sud-algérien, il a rencontré Dieu. Après s'être familiarisé avec l'oeuvre de Mgr Lavigerie, il avait demandé des signes et en avait reçus au hasard de ses rencontres et de ses méharées dans le désert. Ordonné prêtre à Carthage, il avait été, dans un premier temps, envoyé au Soudan pour y soigner des lépreux, puis au Kenya auprès des tribus Kikuyu et Massaï. Son amitié avec un murran nommé Moye qu'il sauvera d'une péritonite va le sensibiliser avec le monde animal et lui permettre d'appréhender l'Afrique comme une terre initiatrice qui remet l'homme dans la perspective de ses origines, tout en lui restituant sa richesse patrimoniale.
A travers des faits concrets mais surprenants, dans ce milieu âpre et sauvage, d'une beauté grandiose, Aubin et Moye vont être les témoins de cette rédemption qui est à l'oeuvre dès ici-bas, en marche dès aujourd'hui.
Avec ce récit africain, Armelle Barguillet Hauteloire nous offre à lire son treizième ouvrage, après ceux consacrés à la poésie, à Marcel Proust et à la jeunesse. Poète, essayiste et romancière, elle cherche à saisir, au travers de chacun de ses livres, la part la plus secrète de notre nature : nos motivations spirituelles et, en quelque sorte, la lumière portée sur le tracé visible de nos vies.
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Ballade au pays de Scarlett
Jean-Claude Rolinat
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 15 Septembre 2009
- 9782357910058
La littérature, le cinéma, la télévision, la musique et même la bande dessinée, ont popularisé le sud des Etats-Unis et ont fait revivre sou snos yeux planteurs en redingote, cavaliers à dolman gris et femmes séduisantes en robes à crinoline, le tout sur fond de colonnades blanches et de magnolias fleuris. Ce Deep South conservateur, tout à la fois dynamique et langoureux, refusa un temps la normalisation voulue par Washington, laquelle déboucha sur une terrible guerre civile, la guerre de sécession. Les paysages et l'histoire, ainsi que les peuples qui les habitent et qui la font, sont étroitement imbriqués, indissociables, mêlant à chaque coin de rue, à chaque instant, passé et présent dans des paysages somptueux, que ce soit dans les deux Caroline, en Alabama, au Tennessee, en Virginie ou en Géorgie, pour ne citer que ces seuls Etats. Tout à la fois ouvrage historique, chronique contemporaine et guide touristique, cet abécédaire du Sud profond est une pressante invitation au voyage. Alors, tournez les pages, laissez vous porter par la petite musique des motset ... bouclez vos valises !
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30 juin 1930 - L'Algérie commémore avec faste le Centenaire du Débarquement français à Sidi Ferruch. Dans un modeste immeuble du centre d'Alger, la fête est double : deux familles d'artisans, voisines de palier, célèbrent la venue au monde de leurs premiers fils respectifs, Marc et Mathias, nés à quelques minutes d'intervalle. Jumeaux de coeur, liés par une amitié (presque) sans faille, ces deux là vont suivre les courbes d'un destin parallèle pendant les trente premières années de leur vie qui seront aussi les trente dernières de l'Algérie française.
Devenus journalistes à L'écho d'Alger, grand quotidien local, après une adolescence heureuse, consacrée aux études, aux sports, aux copains et aux filles, Marc et Mathias découvrent les fabuleuses beautés de leur terre natale. Au travers des cruels événements de la guerre d'indépendance dont ils assument la relation.
De la Toussaint Rouge à l'Exode qui les rejettera loin l'un de l'autre, ils affronteront ensemble les pires épreuves, connaîtront la colère et l'espérance, l'amour et la haine, la bravoure et la trahison avec, sur cette tranche d'Histoire, des regards souvent différents.
L'auteur s'est inspiré de sa propre histoire. Les personnages évoqués existent ou ont existé, les plus célèbres étant cités sous leurs noms véritables car les faits auxquels ils sont associés ont réellement eu lieu.
Cette « saga » qui n'élude pas les vérités politiques devrait contribuer à une meilleure connaissance du petit monde des « pieds-noirs » (une appellation que l'auteur réfute, lui préférant le terme que les Algériens utilisent : roumi).
Jean Taousson est né le 30 juin 1930 à Alger. Reporter à L'écho d'Alger de 1950 à 1961. Correspondant particulier de Paris-Presse, L'Intran de 1955 à 1960. Grand reporter à Paris-Match de 1963 à 1978. Collaborateur d'Historia (1970).
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Préface d'Alain Sanders.
Un roman historique qui se passe pendant la guerre de Sécession ? Oui. Et un formidable récit publié originellement en 1956 et dû au prolifique Albert Bonneau, un temps oublié et aujourd'hui redécouvert grâce à la piété filiale de sa fille, Odile.
L'histoire, qui a pour cadre le siège de Vicksburg, forteresse sudiste encerclée par les troupes du général nordiste Sherman, a pour figure une femme. L'une de ces femmes, qu'elles soient nordistes ou sudistes, qui ne ménagèrent ni leur peine, ni leur souffrance, ni même leur vie, pour défendre leurs convictions.
Ajoutons qu'Albert Bonneau, rompant en cela avec les préjugés pro-yankees largement répandus, donne une vision équilibrée de ce conflit - plus de 600 000 morts - où l'on vit le puissant Nord industriel écraser le Sud agricole et pastoral.
Ce n'est pas un récit manichéiste ou une histoire en noir et blanc, mais une aventure haute en couleur(s). -
Au pays des légendes portées par le vent, il n'y a plus de place pour les pieds-tendres, les foies jaunes et les gommeux venus de l'Est. L'époque est rude et les hommes, les hommes de l'Ouest, le sont plus encore. Avec une âpreté d'autant plus forte que l'histoire du Wild West leur échappe et qu'ils ne peuvent s'accrocher désormais qu'aux légendes. Souvent portées par des vents qui soufflent en rafales.
Mais, depuis L'Homme qui tua Liberty Valance, on sait que lorsque la légende est plus belle que l'histoire, c'est la légende qu'il faut raconter. Alors, ami qui passe, prends le temps de t'asseoir et d'écouter l'histoire du pays des légendes.
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Un zouave, place Pigalle ; destins croisés Oran, Varsovie, Paris
Georges Clément
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 15 Mai 2008
- 9782952766340
10 février 1934. Le soir tombait sur Oran. La ville s'étendait, l'hiver teintait de bleu les cieux et les eaux, la Méditerranée séparait la province d'Oranie d'une métropole troublée par une nuit d'émeute et un massacre politique, quatre jours plus tôt à Paris. (...) Ici, un vieil homme menait son dernier combat.
C'était le temps de la mine, des poussières, de la boue et. du rêve. Son rêve d'alors s'était réalisé : aller vers le soleil et cette ville d'Oran dont le zouave lui avait parlé à Paris en 1871. Il n'avait qu'une adresse sur un bout de papier, qu'il avait gardée précieusement pendant 30 ans avant de faire le saut. Et le saut fut fait : il mourait sur cette terre d'Afrique du nord, sa terre, celle de sa descendance.
Mais son histoire, celle, en quelque sorte, qui l'avait amené là, il l'avait tue. Il s'était comme emmuré dans la tragédie, ou plutôt c'est elle qu'il avait enfermée dans son mutisme pour qu'elle n'en sortît plus.
Et ainsi son esprit le transporta-t-il aux confins de sa vie, en 1852 à Varsovie.
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Une belle vie de chien
Pierre-yves Laurioz
- Atelier Fol'Fer
- L'etoile Du Berger
- 1 Juin 2008
- 9782952766388
« Nos chiens sont heureux et ils forment une joyeuse paire d'amis, jouant continuellement dehors et moins souvent dans la maison où ils ne faisaient que des bêtises. Catherine veille à tout et, en particulier, à mon habillement soigné. Je ne suis plus le Roger Legoff fade, nous formons désormais un couple élégant quand nous partons en promenade, bras dessus bras dessous, avec nos labradors sable et chocolat.
« Nous rêvons de ciel bleu, de mer et de grandes plages. raison pour laquelle nous avons décidé de partir vendredi à Lorient pour revoir ma ville natale où je ne suis retourné qu'une seule fois depuis mon mariage, pour le décès de ma mère. Les chiens sont de la partie et la météo s'annonce favorable.
« Des poules d'eau glissent dans l'eau, de nombreux cols-verts s'envolent à notre arrivée et les labradors sont aux abois. La marche est un peu pénible dans ce cas-là car nos chiens nous tirent et nous mènent à leur vitesse et suivant leur instinct de chasseur. Catherine a tôt fait de les calmer sans crier alors que, souvent je m'époumone avec Boy qui reste sourd. «Tu es faite pour commander !» lui dis-je. Elle me dit alors qu'un éleveur de labradors lui a expliqué que crier à son chien ne peut que l'effrayer et le perturber : il faut lui parler fermement pour qu'il comprenne. «Ah ! bon... j'ai encore des choses à apprendre en matière d'éducation canine et je compte sur toi pour parfaire celle de Boy !» » Pharmacien-biologiste bourguignon, Pierre-Yves Laurioz publie là son premier roman animalier.
Il est l'auteur de trois biographies à contre-courant.
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À Bandera, petit bourg paisible des Texas Hills autoproclamé « Capitale mondiale des cowboys », on n'aime pas les gommeux de la ville qui viennent chercher les embrouilles. Et encore moins si ces gommeux ne sont pas texans...
Aussi, le jour où la soeur d'une jolie cliente de Ray Johnson, un détective privé à l'ancienne, est dessoudée dans un motel du centre-ville, c'est un vrai branle-bas de combat.
Avec son pardner, Pete Holly, un ancien du Vietnam très blood and guts, Ray mène une enquête à hauts risques. Elle va le conduire à San Antonio où des truands venus de Las Vegas jouent les maluches, à Terlingua, sur les bords du Rio Grande et jusque dans les paysages de premier matin du monde du Big Bend. Comme on dit à Bandera : « Don' tmess with Texas ! » (« Ne vient pas embêter le Texas », traduirons-nous pour rester soft...).
Au Texas, toutes les femmes sont belles. Ce qui ne les empêche pas, à l'occasion, de se fourrer dans de sales draps. Pour Ray Johnson, Texan de la vieille école, les principes sont les principes. Dussent les rues en ruisseler de sang... -
Charles Maurras - Prophète et résistant
Sanders (Alain)
- Atelier Fol'Fer
- 18 Septembre 2018
- 9782357911147
Pour le 150e anniversaire de sa naissance, Charles Maurras a été censuré. Comme par les Allemands sous l'Occupation ! Chassé du Livre des commémorations nationales. Victime d'une kommandantur politico-médiatique hai-neuse et de la fée Carabosse Nyssen, ministre de la Culture-sic qui s'assied sur le patrimoine et obtempère aux ordres des censeurs.
« Pourquoi tant de haine ? C'est la vraie ques-tion », écrit en préface Hilaire de Crémiers, maurrassien de l'espèce amoureuse. On y ré-pond dans ce livre par petites touches, à coups d'anecdotes signifiantes, de textes peu connus, voire inédits, comme en se promenant dans le jardin de « la vieille maison que nul âge ne ride », au Chemin de Paradis. Avec des haltes apaisées près de la fontaine aux macarons et du « Mur des Fastes ».
On l'aura compris : cet ouvrage n'est pas un livre de plus sur Maurras et l'Action Française.
Il en est déjà tant (et de nombreux admirables). C'est un livre autre. Avec une question annexe à la précédente : ont-ils jamais lu Maurras ?
Maurras. Prophète. Et résistant. Prophète : concernant l'Allemagne d'aujourd'hui, on ferait bien de (re)lire ses prophéties d'hier. Résistant : quand les Munichois bêlaient « Paix, paix, paix » et que les communistes s'alignaient sur la Moscou stalinienne alliée de la Berlin hitlérienne, il écrivait - et c'était la manchette quotidienne de l'Action Française - : « Il faut armer. Armons ! »
« Les libertés se prennent, elles ne s'octroient pas », a écrit l'infatigable lutteur. Actualité de Maurras !
« L'année 2018 devait officiellement commémorer le 150e anniversaire de la naissance de Charles Maurras, créateur de l'Action française et théoricien du nationalisme intégral. Mais cette commémoration fut rayée du livre officiel de l'État français par quelques ternes bureaucrates qui voyaient en cet homme une menace pour la république, bien que mort depuis belle lurette.
L'homme qui avait marqué une génération de francophones, celle de la première moitié du XXe siècle, ne méritait plus d'être mentionné. Et le terme francophone est ici choisi, car l'influence de Maurras se fit sentir aussi au Québec, d'abord avec Lionel Groulx qui émula le poète de Martigues en créant l'Action française de Montréal, aujourd'hui rebaptisée Action nationale, mais aussi un grand nombre de penseurs, comme Robert Rumilly, lui-même issu des rangs de l'Action française avant de débarquer en Amérique.
Cette vexation, son retrait du calendrier officiel, n'est que la dernière d'une longue série de persécutions auquel ce penseur intemporel dut faire face de son vivant. Il fut méprisé par l'Église avant la guerre, puis par le Front populaire, mouvement sans Dieu, puis ensuite par la censure allemande et finalement par les « Libérateurs » qui accusèrent ce germanophobe assumé de collaboration, celui-là même qui condamnait dans ses éditoriaux ceux qui pactisaient avec les Allemands !
Tant d'injustices et de mensonges que pourfend avec style Alain Sande -
Lorsque surviennent des élections, les hommes politiques redécouvrent qu'ils appartiennent à un pays appelé la France. Et chacun, bien sûr, a son « idée » de celle-ci. Mais la France n'est pas une idée, c'est une réalité charnelle : des paysages, des villages, des villes... Sur les 15 000 églises rurales de notre pays, 2 800 sont menacées de destruction. Ainsi s'éteindront des lumières de France. Plus encore : ce sont des hommes qui ont illuminé l'histoire de notre patrie. L'abbé Molin a retenu quelques soldats, poètes, écrivains et saints : Laperrine, de Foucauld, Psichari, Lacheroy, le général Raoul Salan, le colonel Jean Bastien Thiry, François Villon, Pierre Corneille, Jean de La Fontaine, Michel Perrin, Robert Brasillach, Gustave Thibon, mais aussi des Saints Évêques, Saint Louis, Saint François de Sales, Jean Marie Vianney, Jean d'Avila, La Dame de sainte Bernadette...
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Quoi qu'il advienne de moi maintenant, j'ai eu la chance, malgré les drames traversés en même temps que mon pays, d'avoir eu une existence merveilleuse.
Non par mes propres mérites, mais par ceux des hommes et des femmes que le sort m'a fait rencontrer.
Le sort, en pareil cas, s'appelle, je persiste à le penser, la Providence, et je l'en remercie tous les jours.
C'est ainsi que, né en 1932, et condamné de ce fait à voir s'effondrer certaines des choses qui m'étaient les plus chères, à commencer par l'Empire français, et à ne livrer que des combats d'arrière-garde, tous perdus, j'ai quand même été constamment réchauffé et enrichi par de multiples présences et d'intenses amitiés, qui m'ont épargné cette « sottise absolue » qu'est le désespoir et donné un parcours où l'humour et le goût de la vie venaient toujours tempérer l'amertume des défaites et des ostracismes...
Portraits de : Roland Laudenbach, Bernard George, ADG, « Albert » , Jean-Bernard d'Astier de la Vigerie, Jacques Bergier, Erwan Bergot, Jean Boizeau, Gaston Bonheur, Alphonse Boudard, Arno Breker, Guy des Cars, Jean Cau, Henri Charrière, Jean-François Chiappe, Jean-François Devay, Francis, le barman du Pont-Royal, Jean-Edern Hallier, René Hardy, Philippe Héduy, Claude Joubert, Yves Klein, Hubert Saint-Julien, Jacques Laurent, Éric Losfeld, Jean Mabire, Renaud Matignon, Mezz Mezzrow, Marcel Montarron, Pierre Nord, Jean Nouyrigat, Jacques Perret, Roger Peyrefitte, Michel de Saint Pierre, Jean Servier, Alexandre Vialatte, Vladimir Volkoff, Maréchal, les voilà! -
En passant par l'Algérie : Dernières nouvelles du bled
Norbert Multeau
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 11 Janvier 2011
- 9782357910379
En nous donnant les dernières nouvelles du bled et en passant par l'Algérie (comme on passait naguère par la Lorraine), Norbert Multeau nous raconte des histoires, de simples histoires, d'une province française. Un peu à la façon de Clochemerle ou de La Guerre des boutons.
Nous avions fait la connaissance de ses deux héros, Paul et Kader, dans un précédent roman au titre éponyme qui, d'un seul coup d'un seul, hissait Norbert Multeau à la hauteur des grands raconteurs d'histoires de nos petites patries charnelles. Et même au-delà car ses deux lascars, deux louettes comme on disait là-bas, sont les cousins naturels de Tom Sawyer et Huckleberry Finn. Dans un contexte méditerranéen, un peu macho, un peu rouleur de mécanique, mais baigné de lumière et d'une infinie tendresse.
Les aventures de ces deux garçons, copains comme cochons (même si Kader pourrait trouver le rapprochement osé), nous en disent finalement beaucoup plus sur les réalités de notre province disparue que de pesants et érudits ouvrages. On rit, on pleure, on s'aime. Et tout ça faisait d'excellents Français ! -
Natif d'Alger, John Franklin est déjà l'auteur, en deux tomes, de précieuses Miscellanées d'Algérie (Mémoire de Notre temps). Il a voulu, sous un titre significatif, Annuaire amoureux du Maroc éternel, rendre un même hommage au Royaume chérifien.
Il y a toujours eu une véritable histoire d'amour entre le Maroc et la France. Et qui n'a pas attendu le Protectorat pour prendre date : les relations franco-marocaines remontent - au moins - à la fin du XIe siècle. La première mission officielle qu'un roi de France ait diligentée au Maroc date de François 1er. Au XVIe siècle.
John Franklin ne laisse rien au hasard : géographie, histoire, littérature, arts, personnalités (françaises et marocaines), sport, cinéma, presse, tourisme, radios, etc. Avec lui, on se promène dans un pays ami et plus que ça : dans un pays frère.
On fumait des Casa Sports, on applaudissait Marcel Cerdan et Larbi ben Barek, on buvait un jus d'orange à la terrasse du Balima, on allait au Royal voir les derniers films, on se baignait au Val-d'Or, on rockait avec Vigon. Et on discutait dans les souks en darija, ce marocain populaire arabo-berbère teinté de français et d'espagnol.
Des souvenirs d'hier ? Non. L'actualité d'un Maroc éternel. Et heureux. -
Diversité de vies fragiles
Cinq amis d'enfance, qui ont fait leurs études dans un lycée d'Afrique du Nord et sont promis sans s'en douter à une fin prochaine, se retrouvent pour le solstice d'automne dans une vieille ferme gasconne. À la fin de leurs carrières de médecins, ils échangent des souvenirs vécus qui mettent en scène des personnages témoignant tous de la complexité et de la richesse d'un être humain. Ces qualités se déploient selon des événements et dans des cadres géographiques et historiques également très variés. -
Bal(l)ades irlandaises : Petit guide sentimental à l'Eire libre
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 27 Août 2012
- 9782357910461
Préface de Pierre Joannon
On ne résume pas un tel livre, forcément très personnel et qui révèle bien son auteur. Il y parle de musique, de bières et de Whiskey, donne quelques recettes de cuisine bien typiques, s'arrête sur quelques pages d'histoire bien senties. Au total, il donne un aperçu de l'Irlande bien plus vrai que bien des livres de spécialistes en tourisme et bien plus profond que des dissertations sur la destinée de cette île pas comme les autres.
À qui demanderait : « Pourquoi l'Irlande ? Et pourquoi, cette promenade sentimentale alors qu'il y a déjà tant (et peut-être trop) de livres sur le sujet ? », on aurait envie de répondre : « Pourquoi l'Irlande ? Parce que... »
Et sans doute parce que l'Irlande est une île derrière une île, comme le disait Bernard Shaw. Parce que ceux qui aiment la Verte Erin ont attrapé une incurable et douce hibernophilie dont Pierre Joannon, à qui rien de ce qui est irlandais n'est étranger, écrit : « Les symptômes en sont divers et variés à l'image des personnalités qu'elles révèlent dans leurs plus secrets retranchements. Au point que l'on pourrait ainsi paraphraser un adage célèbre : dis-moi quelle est ton Irlande, je te dirais qui tu es. »
Il circule beaucoup de clichés sur l'Irlande ? C'est vrai. Mais qui oserait prétendre que les clichés ne sont aussi, parfois, d'excellents révélateurs ? C'est vrai qu'on ne parle pas de l'Irlande « comme ça », « en passant », « histoire de »... On en parle avec respect, avec amour, avec dévotion.
Les hommes y sont debout. Les femmes y sont belles. Pour le reste ? Citons l'exergue du Journal irlandais de Heinrich Boll : « Cette Irlande existe, mais celui qui, s'y rendant, ne la trouverait pas, n'aurait bien entendu aucun droit de recours contre l'auteur. » -
La Désinformation autour de La Varende
Guillotel Gerard
- Atelier Fol'Fer
- 15 Novembre 2011
- 9782357910324
Préface de Jean des Cars
Ne vous dites pas que ce livre est un livre « de plus » sur La Varende, immense écrivain disparu - mais pas de notre mémoire et de notre histoire littéraire - depuis un demi-siècle. Car cet ouvrage aborde un aspect ignoré (ou méconnu) d'une oeuvre considérable et protéiforme : quelque 85 livres publiés de 1894 à 1959, sans parler de centaines d'articles, de préfaces et de conférences.
Gérard Guillotel, disciple et ami de l'auteur des Manants du Roi, vit à Combourg, dans cette bourgade bretonne où est né le génie littéraire Chateaubriand. Elle est sise dans cette Bretagne qui fut la seconde patrie régionale du chantre normand que fut La Varende.
Nul, mieux que lui, qui a connu l'écrivain, qui n'ignore rien de toutes les facettes de son oeuvre, n'était mieux placé pour nous donner à découvrir un « autre La Varende ». Vous croyiez tout savoir du « sage » du Pays d'Ouche ? Lisez le La Varende de Gérard Guillotel, vous en apprendrez bien plus ! Parce que La Varende, ce guide des chemins du Roi, c'était bien plus que La Varende. -
Interdit aux chiens d'aboyer !
Pierre Descaves
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 23 Novembre 2011
- 9782357910362
Préface de Roger Holeindre - Postface d'Alain Sanders
Un livre de combat qui résonne comme un tocsin, un appel à la résistance, à la révolte contre l'ennemi intérieur, celui qui détruit la Nation et qui ambitionne de changer sa population. Roger Holeindre dit de ce livre qu'il préface : « Il réussit à donner de notre pays une image exacte. Et un visage aux tripatouilleurs, aux escrocs et aux bonimenteurs qui amusent la galerie, pendant que leurs complices mènent la France aux abîmes. Chaque jour que Dieu fait, des individus, sans foi ni loi, quasiment apatrides, ayant fait main basse sur la presse, les radios, les télévisions, démoralisent le peuple, ridiculisent l'Occident et l'homme blanc. » Le ton du livre est donné...
À 85 ans, Pierre Descaves a entendu le message christique de Jean-Paul II : « N'ayez pas peur ! »
Il n'a pas peur, lui qui écrit : « S'il le faut, je défendrai encore le territoire de la métropole s'il devait être attaqué de l'intérieur par une population venue d'ailleurs. »
Ce ne sont pas des paroles en l'air. Et elles prennent une singulière résonance à l'heure où la Tunisie, la Libye et l'Égypte, « libérées » de leurs tyranneaux naguère choyés par un Occident suicidaire, viennent de se donner à l'islamisme. On rappellera au passage que les « islamistes modérés » (sic) du parti tunisien Ennahada ont obtenu, chez les votants tunisiens en France, un score supérieur à celui réalisé en Tunisie même... Ils ont bonne mine les chantres de l'intégration et de l'assimilation...
Oui, Rome n'est plus dans Rome et les Barbares sont déjà dans le Capitole... Est-il déjà très tard ? Oui. Est-il déjà trop tard ? Non. Il ne faut jamais pécher contre l'espérance. Et il est encore plus beau de croire au matin quand on est plongé dans les ténèbres. Pierre Descaves croit au matin de notre pays. Il le dit avec des mots qui résonnent comme sonnait jadis le tocsin alors que l'ennemi était à nos portes.
Aujourd'hui, l'ennemi a franchi les portes avec la complicité de ceux qui avaient mission de les garder fermées. L'erreur serait de croire pourtant que les carottes sont cuites. Et c'est très exactement le message d'espoir porté par ce livre de salut public. -
L'action se passe à Paris dans le milieu hospitalier entre 1954 et 1960. Une femme, née en 1935, raconte à ses fils, des hommes, ses années de formation, sa vie pendant la Seconde Guerre mondiale dans sa ville natale du Mans. Elle leur parle de ses études, de son métier d'infirmière, puis de laborantine. C'est le temps prestigieux de la médecine française. L'attrait de cet enseignement était si fort que des praticiens du monde entier le suivaient un semestre ou deux et rentraient dans leurs pays auréolés de cette formation prestigieuse, dont ils étaient si fiers. Elle vivra des moments inoubliables, enthousiasmants, mais aussi douloureux au contact de toutes les misères du monde. Elle y rencontrera l'amour. Ce sont là des années que bien des parents taisent Un rectangle blanc sur un mur parisien, une adresse, un regard qui s'attarde : ces trois éléments avaient suffi à changer le destin d'une jeune provinciale en promenade.
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Richard de pembroke, mis en scène dans cette pièce de théâtre dont l'action se situe dans l'irlande du xiie siècle, est un personnage historique.
Issu de la puissante famille anglo-normande de clare, et de godefroi d'eu (un des fils illégitimes du duc de normandie, richard sans-peur), richard, surnommé " strongbow " (" l'arc fort " parce que son armée était composée de redoutables archers gallois) est né en 1130. il est mort en 1176. c'est lui qui initia la conquête normande de l'irlande. la littérature, et singulièrement le théâtre, permet bien des arrangements avec l'histoire.
C'est le cas dans cette pièce, pembroke ou la mort un jour, où l'on fait de richard strongbow un patriote irlandais avant la lettre. ce qu'il fut dans une certaine mesure. par-delà la figure historique de cet homme hors du commun, cette pièce nous emmène chez ces irlandais dont tous les chants sont tristes et toutes les guerres joyeuses. que le rideau se lève !
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Rock O'Bannon est un ancien capitaine des Texas Rangers qui a connu ses heures de gloire à la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, âgé de 92 ans, considéré avec méfiance par son fils, Peter, qui porte costard et cravate plutôt que le Stetson et les bottes, il a été placé dans une maison de retraite où il meurt d'ennui.
Sa seule joie ? Les visites de son petits-fils qui lui voue une totale admiration et des virées au Horseshoe Saloon où il peut trinquer - « Beer For My Horses, Whiskey For My Men ! » - avec des « vieux » comme lui, tous anciens Texas Rangers qui combattirent jadis sous ses ordres.
Tout va changer le jour où des rascals braquent une banque de San Antonio et prennent deux fillettes en otages. Pour les « vieux de la vieille », il est peut-être temps de reprendre du service...
Une formidable histoire pleine d'action, de drôlerie et de tendresse. Et, au final, la révélation exaltante d'un secret de famille. Le Vieil Ouest ne mourra jamais !
« C'est plus un conte qu'un roman. Et on ne conseillera pas à celui que laissent indifférent la conquête américaine, les immensités pelées du sud-ouest, Texas et Nouveau-Mexique, et la formidable nostalgie jaillie d'une des dernières sagas de la millénaire geste européenne, de s'attarder sur ce petit ouvrage très démodé.
Pour les amoureux du genre, en revanche, cette histoire écrite dans un style brut et enlevé, bien en rapport avec le sujet, offrira une lecture aussi plaisante que relaxante. Plongé dans une atmosphère « western » et « country » fort bien rendue par un auteur dont on devine qu'il en est lui-même imprégné, le lecteur sera conquis par ces papies nonagénaires, anciens Texas Rangers, échappés de leur maison de retraite, où ils attendent la fin dans une désespérance bougonne, pour courir sus à des pilleurs de banque ayant pris deux fillettes en otage.
La dernière chevauchée, qui se terminera en apothéose pour la bande, conduire le héros, Rock O'Bannon, au paradis des cavaliers. Non sans qu'il ait, auparavant, remis ses colts à son petit-fils. Cérémonie dont on devine qu'elle est lourde de sens puisqu'il reviendra désormais à celui-ci de conserver vivante la merveilleuse légende d'une Amérique rurale en train de disparaître des écrans et des mémoires à mesure qu'avance le rouleau compresseur du chaos urbain » (J.R., Rivarol). -
Le vent et la voile ; la terre, elle, ne ment pas...
Louis Pozzo di borgo
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 1 Mai 2010
- 9782357910195
Cyprien Jeannerot, viticulteur rapatrié, contraint de se réinstaller dans une région qu'il ne connaît pas, se bat contre une modernité qui a programmé la mort de l'agriculture traditionnelle. Il s'aperçoit que le mal ne touche pas seulement toutes les catégories d'agriculteurs mais l'homme dans son universalité, dans sa nature, dans son existence. Il entreprend un dur combat pour remonter le courant et sauver ce qui peut être sauvé.
Ce roman contemporain mêle fiction, analyse de la société et interrogation sur son avenir. Même si le lecteur ne partage pas toutes ses analyses et les partis pris de l'auteur, le livre mérite d'être lu pour les vérités qu'il lance, parce qu'il tente de sortir les Français d'un laxisme et d'un sommeil qui risquent de nous mener à un naufrage.
Romancier catholique, Louis Pozzo di Borgo vit à Montbéliard depuis 1963. Il a publié quatre romans qui, à travers le destin de familles bien implantées dans le monde contemporain, s'efforcent de répondre aux questions que l'homme se pose sur son avenir et celui de la civilisation à laquelle il appartient.
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L'Amérique dans tous ses États : ... et autres états d'âme
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 27 Février 2016
- 9782357910799
Une Amérique qui chante à San Antonio, qui danse à Charleston, qui pal-pite à Richmond, qui se souvient à Québec et qui chevauche sur les rives du Rio Bravo. Une Amérique pour ceux qui, loin des clichés et des caricatures, savent écouter avec les yeux du coeur. L'auteur nous parle des hommes, des lieux, de la musique qu'il aime. Il nous fait découvrir un parfum de France que l'on ne s'attend pas à trouver dans cet immense pays dont on pense souvent qu'il n'a plus d'attache avec le vieux continent et particulièrement avec la France. God Bless cette Amérique-là ! Journaliste, grand reporter, écrivain, Alain Sanders, spécialiste de la guerre de Sécession, séjourne régulièrement aux Etats-Unis et au Canada. A la recherche de la mémoire - toujours vivante - de l'Amérique française.
Après L'Amérique que j'aime et L'Amérique au coeur, ce volume (plus de 160 entrées) vient compléter une trilogie nord-américaine de l'espèce amoureuse. Une Amérique qui chante à San Antonio, qui danse à Charleston, qui palpite à Richmond, qui se souvient à Québec et qui chevauche sur les rives du Rio Bravo. Une Amérique pour ceux qui, loin des clichés et des caricatures, savent écouter avec les yeux du coeur.
God Bless cette Amérique-là ! -
Jean-Michel Charlier : La fabuleuse histoire du plus grand scénariste de BD de tous les temps
Francis Bergeron
- Atelier Fol'Fer
- 1 Octobre 2016
- 9782357910898
La fabuleuse histoire du plus grand scénariste de BD de tous les temps
Une agréable et roborative étude met en valeur un authentique monument, aujourd'hui un peu négligé. Grâce à Francis Bergeron, revit Jean-Michel Charlier. La fabuleuse histoire du plus grand scénariste de bd de tous les temps. L'homme qui a porté sur les fonts baptismaux Barbe-Rouge et Blueberry, Buck Danny et Marc Dacier, la Patrouille des Castors et Tanguy et Laverdure a travaillé pour Spirou, Pilote et Tintin avec les plus grands dessinateurs.
Fin connaisseur et amateur - au sens fort du terme : celui qui aime - de la bande dessinée de l'Age d'Or, Francis Bergeron se penche sur la vie et l'oeuvre d'un géant du 9e Art, Jean-Michel Charlier.
On doit à ce grand Belge (et, sans la Belgique, la BD ne serait pas ce qu'elle est) des dizaines et des dizaines de belles histoires. A commencer par celles dites de l'Oncle Paul. Mais aussi des héros qui font partie de notre patrimoine culturel : de Barbe-Rouge à Blueberry en passant par Buck Danny, Tanguy et Laverdure, Marc Dacier, les p'tits gars de la Patrouille des Castors, etc.
Jean-Michel Charlier fut un homme rare. Aventurier, pilote de ligne (pour la légendaire Sabena), écrivain, journaliste, homme de télé et, the last but not the least, co-créateur, avec Goscinny, de Pilote en 1960.
Au fil de pages bourrées d'anecdotes, d'informations peu connues, voire inédites, Francis Bergeron nous donne à (re)découvrir ce créateur, au même titre que Hergé, Edgar P. Jacobs, Franquin et Cie, d'un monde où puiser de belles leçons de courage.
En raison de ses convictions solides, il fut persona non grata au très politiquement correct Festival d'Angoulême. Et ça, ça vaut toutes les légions d'honneur. -
Bal(l)ades maltaises : Petit guide sentimental dans un archipel homérique
Pierre Dimech
- Atelier Fol'Fer
- L'etoile Du Berger
- 19 Octobre 2016
- 9782357910911
Petit guide sentimental dans un archipel homérique
Auteur de Chants pour Malte (2002) et de L'Homme de Malte (2012), Pierre Dimech est - comme on dirait à Malte où l'on parle aussi anglais - the right man in the right place. Un guide précieux pour partir à la découverte d'un archipel de légende(s).
Par petites touches, avec des anecdotes parfois très personnelles et des images à fleur de coeur et à fleur de peau, il nous entraîne loin des sentiers battus. Voyageur régulier de ces îles dont sont issus ses ancêtres, il démonte ces clichés, joliment chromos parfois, mais convenus et destinés au touriste lambda.
Pour ce faire, il convoque l'Histoire, la musique, les arts, la gastronomie, toutes ces choses qui composent la spécificité d'un peuple souvent malmené par des envahisseurs multiples et rarement bienveillants, mais toujours rassemblé en une même communauté de destin.
Muni de ce vade mecum intimiste, le lecteur qui ne connaîtrait pas Malte n'aura qu'une envie : y aller très vite. Celui qui aurait déjà fait le voyage n'aura qu'un désir : y revenir pour découvrir ces trésors cachés que l'auteur, infatigable piéton de l'archipel homérique, nous révèle comme une confidence à nos coeurs chuchotée.