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« L'Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par coeur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre. » Jean Anouilh.
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Harpagon sacrifie tout ce qui l'entoure à l'objet unique de son attention : sa fortune, son bien placé ou ses pièces d'or enfermées dans sa 'cassette'. Il lui sacrifie sa progéniture ou ses domestiques, réduits à la mendicité et au vol, sa maison inconfortable à l'extrême, sa réputation comme son train de vie, sa santé. Il abandonne sa fille à son voisin Anselme, car celui-ci n'en exige aucune dot. Il se laisse dévorer par un désir paroxystique et paradoxal de posséder l'argent, de le saisir, de le manipuler pour ce qu'il représente : la promesse de pouvoir disposer de chaque chose et de chaque être. Il amasse par son argent les probabilités de jouir de tout, mais demeure incapable de passer à l'acte de la dépense et d'en profiter.
L'Avare ou l'École du mensonge est une comédie de Molière en 5 actes et en prose, créée au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668.
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Au XIe siècle, à Séville, Rodrigue et Chimène se réjouissent de leur prochain mariage. Mais une grave querelle survient entre leurs deux familles... "La vertu cornélienne est au point où le cri naturel de l'orgueil rencontre le sublime de la liberté." Paul Bénichou.
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L'École des femmes est une comédie de Molière en 5 actes (comportant respectivement 4, 5, 5, 9 et 9 scènes) et en vers (1779 dont 1737 alexandrins), créée au Théâtre du Palais-Royal le 26 décembre 1662.
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Le personnage d'Ubu, né d'une pièce créée par des lycéens, est devenu le symbole universel de l'absurdité du pouvoir, du despotisme, de la cruauté. Jarry en montre le ridicule, lui oppose l'arme que les faibles gardent face aux tyrans, la formidable liberté intérieure que donne le rire. Le sens du comique et de l'humour change le tyran en marionnette, en ballon gonflé d'air.
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Narration : l' auteur
La leçon, créée à Paris en 1951 au théâtre de poche dans la mise en scène de Marcel Cuvelier est jouée conjointement avec la cantatrice au théâtre de la Huchette.
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Cette comédie fut d'abord un spectacle de cour où la danse et la musique de Lully contribuèrent aux divertissements royaux. Quant au bourgeois vaniteux, il suscite la moquerie mais illustre aussi la promotion d'une catégorie sociale, maîtresse de l'économie. Edition avec dossier pour approfondir la lecture d'une pièce étudiée au lycée.
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Il est neuf heures du soir, dans un intérieur bourgeois de Londres, le salon de M. et Mme Smith. La pendule sonne les « dix-sept coups anglais ».
« M. Smith : Tous les Bobby Watson sont commis voyageurs.
Mme Smith : Quel dur métier ! Pourtant, on y fait de bonnes affaires.
M. Smith : Oui, quand il n'y a pas de concurrence.
Mme Smith : Et quand n'y a-t-il pas de concurrence ?
M. Smith : Le mardi, le jeudi et le mardi.
Mme Smith : Ah ! Trois jours par semaine ? Et que fait Bobby Watson pendant ce temps-là ?
M. Smith : Il se repose, il dort. »
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Les femmes savantes, c'est le savoir devenu fou, donc comique. Bélise aime trop les romans, Philaminte trop le bel esprit. Une teinture de philosophie, ou de science, ne suffit jamais ; le snobisme n'épargne pas les hommes, pédants ridicules comme Vadius et Trissotin. Le pire est que les héros aiment comme ils savent, de loin. Molière a transformé ces modèles momentanés en types éternels, en ancêtres de Bouvard et Pécuchet.
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Bérénice est une tragédie en cinq actes (comportant respectivement 5, 5, 4, 8 et 7 scènes) et en vers (1506 alexandrins) de Racine représentée pour la première fois le 21 novembre 1670 à l'Hôtel de Bourgogne. L'épître dédicatoire est adressé à Colbert, Racine lui ayant dédié Bérénice.
Racine se serait inspiré de la romance avortée entre Louis XIV et Marie Mancini nièce du cardinal Mazarin. On dit que le roi, présent à la première de la pièce, aurait versé quelques larmes et que Marie Mancini aurait eu un malaise lors de la représentation Racine semble avoir choisi le thème de la séparation de Titus et de Bérénice pour concurrencer Corneille, qui préparait au même moment sa pièce Tite et Bérénice. Cependant, certains disent que ce serait Henriette d'Angleterre qui aurait demandé aux deux auteurs de préparer cette pièce simultanément.
Suétone avait raconté l'histoire de l'empereur romain et de la reine de Palestine : parce que Rome s'opposait à leur mariage, Titus dut renvoyer Bérénice chez elle, invitus invitam (malgré lui, malgré elle). Racine élève la liaison sans doute assez banale d'un Romain et de sa maîtresse au niveau d'un amour absolu et tragique.
Bérénice est longtemps restée dans un purgatoire dont elle n'est ressortie qu'au XXe siècle. Aujourd'hui, c'est l'une des tragédies de Racine les plus jouées après Phèdre, Andromaque et Britannicus.
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"Suis-je aimé(e) pour moi-même ?" C'est à cette question que veulent répondre les personnages du Jeu de l'amour et du hasard. La comédie que donne Marivaux en 1730 suit un étrange schéma, où maîtres et serviteurs ont échangé leurs rôles pour pouvoir mieux s'observer. Mais les amoureux, Dorante et Silvia, déguisés en domestiques, se font prendre à leur propre jeu. Le spectateur, complice des manipulations, assiste alors à tous les troubles possibles du coeur, du langage et de l'identité.
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Narration : Jacques Roland C'est de cette traduction célébre que GOETHE a dit : "il me vient de singulières idées à l'esprit, quand je pense que ce livre garde encore sa valeur dans une langue où VOLTAIRE a régné en maître". EKERMANN nous a apporté également ceci : "Quant à la traduction de Gérard de Nerval, quoique la plus grande partie soit en prose, elle fut l'objet de compliments de GOETHE qui la jugea fort réussie. Je ne puis lire FAUST en allemand dit-il, mais dans cette version française, tout reprend sa fraîcheur, sa nouveauté, son esprit"
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C'est pendant la guerre, avec la création de La Reine morte, que Montherlant, célcbre depuis une vingtaine d'années déj´r pour ses romans et ses essais, se fait connaître sur la sccne française. Persuadé que la tragédie est l'une des clefs pour déchiffrer l'énigme des agissements humains et des rapports entre les etres, Montherlant ressuscite avec La Reine morte la grande tragédie, melant conflits politiques et affrontements familiaux, dressant pour l'éternité dans une lutte ´r mort le fils contre le pcre. On connaît l'argument : un roi, trcs malade, fait tuer la femme, Dona Incs, que son fils Don Pedro a épousée secrctement. Il meurt devant le cadavre de Tla reine mortet.
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Dossier 1. Aristophane ou Térence ?
2. La réforme de la justice par Colbert 3. La satire des hommes de loi 4. Notes sur l'éloquence judiciaire Chronologie notes et lexique par Jean-Yves Huet Présentation . La première des Plaideurs . Le théâtre dans les années 1660 . Racine et la comédie . Aspects de la justice . Analyse de la pièce . Pièces . Interférences . Scènes Les Plaideurs Le fils d'un petit juge obsédé par le prétoire veut déclarer sa flamme à la fille éplorée d'un chicaneur de profession. La seule concession de Racine à la comédie fait un procès burlesque aux pères tyranniques, et délaisse le rivage de la tragédie pour le seuil d'une maison bourgeoise.
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Narration : l' auteur
La pièce écrite en 1925 reprend le mythe dans un contexte à la fois
moderne et légèrement intemporel. Créée par Georges et Lumilla
Pitöeff en 1926, Orphée, c'est la porte de l'univers mystérieux,
l'essence même de la poésie.
«Les miroirs sont les portes par lesquelles la Mort va et vient.»
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Le livre & le CD nous plongent dans le plus grand scandale politico-financier de la France du XXe siècle. Il s'agit de la pièce de théâtre créée à partir du procès par N.Lambert et des émissions qui lui furent consacrées à FranceInter «Je m'aperçois que nous ne sommes pas face à trois personnes qui ont dérapé. C'est beaucoup plus profond que ça. Il s'agit réellement d'un système de gouvernement.» Eva JOLY De ce «casse du siècle», N.L. a tiré une pièce souvent drôle mais toujours cruelle, qui se veut tout autant la lecture d'un procès à bien des égards exceptionnel qu'un réquisitoire militant contre cette forme de colonialisme pétrolier français. Après deux heures de spectacle, Nicolas Lambert s'avance vers le public. Il n'est plus président du tribunal, ni prévenu, ni même comédien. Simplement un citoyen qui s'interroge. Pascale ROBERT-DIARD, Le Monde Le Floch-Prigent, Alfred Sirven, André Tarallo.Tous racontent et avouent, dans le texte, le pillage d'Elf. Karl LASKE, Libération / Véritable oeuvre théâtrale, portée par un auteur-comédien impitoyablement honnête. Denis BONNEVILLE, La Marseillaise
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« Ce sont des gens qui divorcent, qui ont habité Évreux au début de leur mariage, qui s'y retrouvent le jour où leur divorce est prononcé. Tous les deux dans cet hôtel de France pendant une nuit d'été, sans un baiser, je les ferais parler des heures et des heures. Pour rien d'autre que pour parler. Dans la première partie de la nuit, leur ton est celui de la comédie, de la dispute. Dans la deuxième partie de la nuit, non, ils sont revenus à cet état intégral de l'amour désespéré, voix brisées du deuxième acte, défaites par la fatigue, ils sont toujours dans cette jeunesse du premier amour, effrayés.» M. D.
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Le personnage de Don Juan est avant tout un mythe. Les efforts d'identification à un personnage réel sont vains, on peut seulement lui reconnaitre certains critères qui lui sont propres.
Fondamentalement, Don Juan recherche et vit dans le plaisir et la jouissance de l'instant présent, en s'opposant aux contraintes et aux règles sociales, morales et religieuses, ainsi qu'en ignorant volontairement autrui. C'est donc à la fois un jouisseur et un libertin, également égoïste et destructeur.
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Au départ, l'Arlésienne est une nouvelle d'Alphonse Daudet extraite des "Lettres de mon moulin" qui deviendra au fil du temps une pièce en trois actes, pour laquelle Bizet a composé une oeuvre spécifique.
De cette pièce est tirée l'expression "l'Arlésienne". En effet, le personnage de l'Arlésienne est le centre de l'intrigue. Cependant, elle n'apparaît jamais sur la scène. On appelle donc "l'Arlésienne" une chose dont on se préoccupe beaucoup, mais qui n'apparaît jamais.
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Qui est donc cette femme mystérieuse qui s'incruste chez ce célèbre écrivain, un soir de réveillon de jour de l'an, tandis qu'il travaille sur un nouveau projet ? Et d'où vient-elle ? Par quel miracle sait-elle tout de lui, alors qu'il ne l'a jamais rencontrée auparavant ? Contre son gré, ils passeront en revue certains aspects de sa vie. Qu'a-t-elle donc à lui reprocher ? Pourquoi le pousse-t-elle dans ses derniers retranchements. Tombera-t-il enfin le masque ?
Une réflexion sur le rapport aux autres et, a fortiori, sur le rapport à soi.
2 personnages principaux :
Un homme (l'écrivain) Une jeune femme (la visiteuse) Décor unique : une vaste chambre de bonne avec de gauche à droite une porte d'entrée, un canapé et table basse sur le coté, une armoire-bibliothèque, une table de travail et une fenêtre donnant sur la rue.