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Des Oreilles Pour Lire
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"Si on me demande ce que j'ai voulu faire, je répondrai que j'ai voulu faire une chose très touchante et très simple, et que je n'ai pas réussi à mon gré. J'ai bien vu, j'ai bien senti le beau dans le simple, mais voir et peindre sont deux! Tout ce que l'artiste peut espérer de mieux, c'est d'engager ceux qui ont des yeux à regarder aussi. Voyez donc la simplicité, vous autres, voyez le ciel et les champs, et les arbres, et les paysans surtout dans ce qu'ils ont de bon et de vrai : vous les verrez un peu dans mon livre, vous les verrez beaucoup mieux dans la nature." Dans La Mare au Diable, George Sand nous conte l'histoire attachante de Germain, Marie et de Petit-Pierre. Elle évoque à travers ces personnages, le charme de la vie champêtre et les traditions de son cher pays : le Berry. Elle nous emmène dans un univers romantique, idéaliste et parfois étrange. La Mare au Diable est une perle littéraire, un petit bijou que la voix chaleureuse d'Emilie Wiest nous permet de toucher.
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Mei est une jeune chinoise de dix-sept ans. Parce que son frère est parti à l'université, elle a dû rejoindre l'usine de textile d'une ville de province. C'est là que se passe sa vie : coudre des chemises et des pantalons des heures durant, manger un bol de nouilles à la cantine, partager un dortoir et des toilettes sans confort avec onze autres filles, et rêver de temps en temps. Un manque de concentration à l'atelier et le contremaître intervient, sanctionne. Un jour, Mei a l'audace de lui répondre. Elle se voit privée de sa paie. Sans argent, elle ne peut se rendre chez ses parents pour fêter le nouvel an. Les filles partiront, elle restera quatre jours dans l'usine déserte.
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"Nous piochons toujours, nous piochons, et voilà qu'il paraît une main noire, qui semblait la main d'un mort qui sortait de terre. Moi, la peur me prend. Je m'en vais à monsieur, et je lui dis: " Des morts, notre maître, qui sont sous l'olivier! Faut appeler le curé. - Quels morts ? " qu'il me dit. Il vient, et il n'a pas plus tôt vu la main qu'il s'écrie: " Un antique! un antique! " Vous auriez cru qu'il avait trouvé un trésor. " L'enregistrement, réalisé dans un environnement professionnel, avec une grande attention apportée au détail, s'offre à l'auditeur comme une véritable expérience sonore.
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Charles Reale a reçu un Coup de Coeur de l'Académie Charles Cros pour son interprétation.
Le capitaine James Playfair, issu d'une grande famille de négociants, s'apprête à quitter le port de Glasgow pour l'Amérique à bord d'un navire tout juste mis à flot : le Delphin. La guerre de Sécession sévit outre-atlantique et malgré les risques, le capitaine est bien décidé à forcer le blocus de Charleston pour vendre sa cargaison d'armes. Il compte rentrer avec un chargement de coton : matière qui fait cruellement défaut sur la place de Glasgow. Crockston et son neveu John Stiggs sont de l'équipage. L'aventure va s'avérer plus périlleuse que prévue...
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Le chat noir ; et autres histoires
Edgar Allan Poe
- Des Oreilles Pour Lire
- 8 Février 2006
- 9782952137959
Le Chat Noir Le Coeur Révélateur Le Portrait Ovale Relativement à la très-étrange et pourtant très-familière histoire que je vais coucher par écrit, je n'attends ni ne sollicite la créance. Vraiment, je serais fou de m'y attendre dans un cas où mes sens eux-mêmes rejettent leur propre témoignage. Cependant, je ne suis pas fou, - et très-certainement je ne rêve pas. Mais demain je meurs, et aujourd'hui je voudrais décharger mon âme. Extrait du Chat Noir Serge Djen nous conte le chat noir, le coeur révélateur et le portrait ovale : trois histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe où rôdent la cruauté et la mort. Sa voix nous envoûte pour mieux nous révéler des caractères dominés par l'obsession.
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«C'est un samedi, à six heures du matin que je suis mort après trois jours de maladie. Ma pauvre femme fouillait depuis un instant dans la malle, où elle cherchait du linge. Lorsqu'elle s'est relevée et qu'elle m'a vu rigide, les yeux ouverts, sans un souffle, elle est accourue, croyant à un évanouissement, me touchant les mains, se penchant sur mon visage. Puis la terreur l'a prise; et, affolée elle a bégayé, en éclatant en larmes :
- Mon Dieu ! mon Dieu ! il est mort !»
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A seize ans, Emily quitte son Ecosse natale pour la Patagonie. La petite « gouvernante » vient servir auprès des enfants du révérend Bentley en mission à Ouchouaya. Celui-ci tente, avec difficulté, de convertir à la religion et à la sédentarité des autochtones, traditionnellement chasseurs et pêcheurs. Emily n´est pas comme les autres. Elle s´affranchit vite de ses préjugés envers les indiens, s´intéresse à leur culture. Elle s´éprend d´Aneki, un indien yamana. Pour vivre avec lui librement, elle fuit la mission et la colère du pasteur. A ses côtés, elle s´émerveille devant la faune sauvage, découvre une vie en profonde harmonie avec la nature. Mais le rêve n´est que de courte durée. Le destin d´Emily va brutalement basculer.
Isabelle Autissier navigue chaque année dans les mers du Grand Sud. Elle se fascine depuis longtemps pour la Patagonie, ses habitants, l´histoire de ses peuples. Dans son roman, elle évoque la confrontation des tribus patagonnes avec la civilisation des colons européens, la naissance de l´Argentine, la disparition des indiens autochtones. Sa plume nous conduit sur les pas d´Emily, dans des paysages d´une beauté sans pareille où la nature hostile et généreuse, sublime l´aventure.
Livre audio / texte intégral du roman Interprétation : Julie Pouillon Durée : 6h46´ Sélectionné pour le prix Lire dans le Noir 2013 dans la catégorie Fiction contemporaine
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"Il s'arrêta net d'étonnement. Il ne reconnaissait pas la longue fille mince et déhanchée qu'il avait vue, l'autre saison, à la Blancarde. Naïs était superbe, avec sa tête brune, sous le casque sombre de ses épais cheveux noirs; et elle avait les épaules fortes, une taille ronde, des bras magnifiques dont elle montrait les poignets nus. En une année, elle venait de pousser comme un jeune arbre." La nouvelle d'Emile Zola, Naïs Micoulin donne son nom au recueil dans lequel elle paraît en 1883. Elle inspire tout d'abord Alfred Bruneau qui écrit et met en musique un drame lyrique en 2 actes. Le spectacle est présenté pour la première fois au Théâtre de Monte-Carlo le 2 février 1907. En 1945, Marcel Pagnol écrit le scénario et les dialogues du film Naïs. Fernandel y interprète le rôle de Toine.
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Le moulin du père Merlier, par cette belle soirée d'été, était en grande fête. Dans la cour, on avait mis trois tables, placées bout à bout, et qui attendaient les convives. Tout le pays savait qu'on devait fiancer, ce jour-là, la fille Merlier, Françoise, avec Dominique, un garçon qu'on accusait de fainéantise, mais que les femmes, à trois lieues à la ronde, regardaient avec des yeux luisants, tant il avait bon air. Extrait de L'Attaque du Moulin La nouvelle L'Attaque du Moulin paraît pour la première fois dans le recueil intitulé Les Soirées de Médan que fait publier Emile Zola en 1880. Cet ouvrage regroupe plusieurs nouvelles de différents auteurs s'inspirant de la guerre de 1870. On y retrouve notamment Boule de Suif de Guy de Maupassant.
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Le masque de la mort rouge et autres histoires
Edgar Allan Poe
- Des Oreilles Pour Lire
- 1 Décembre 2008
- 9782917860007
"La Mort Rouge avait pendant longtemps dépeuplé la contrée. Jamais peste ne fut si fatale, si horrible. Son avatar, c'était le sang, la rougeur et la hideur du sang. C'étaient des douleurs aiguës, un vertige soudain, et puis un suintement abondant par les pores, et la dissolution de l'être. Des taches pourpres sur le corps, et spécialement sur le visage de la victime, la mettaient au ban de l'humanité, et lui fermaient tout secours et toute sympathie. L'invasion, le résultat de la maladie, tout cela était l'affaire d'une demi-heure."
C'est ici dans la fête, la farce et la mascarade qu'Edgar Allan Poe fait naître ses histoires. Et quand arrive le moment, la plainsanterie devient terriblement macabre. Le comédien Serge Djen se sert de tout son art pour nous conter ces trois histoires extraordinaires.
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Les morts bizarres Tome 4 ; la paille humide des cachots
Jean Richepin
- Des Oreilles Pour Lire
- 23 Septembre 2013
- 9782917860212
« Il passa ses dix premières années de prison sans rien faire, le temps de se retourner, de s´installer, de prendre les habitudes de la maison.
Cependant, comme il lui restait encore vingt ans sur la planche, il se dit un beau matin qu´il était honteux de mener une vie de fainéant, et qu´il fallait se créer une occupation digne (non pas d´un homme libre, puisqu´il était prisonnier), mais simplement d´un homme.
Il consacra un an à réfléchir, à peser les différentes idées qui lui passèrent par la tête, à chercher quel serait le but définitif de son existence.
Élever une araignée C´était bien vieux. Bien connu. Copier Pellisson, peuh! un pur plagiat!
Compter sur ses doigts les rugosités du mur? amusement ridicule, inutile, sans résultat appréciable !
- Il faudrait, se dit-il, trouver quelque chose qui fût à la fois curieux, profitable et vengeur. Il faudrait inventer une besogne qui fit passer le temps, qui produisit quelque bien-être, et qui eût la valeur d´une protestation.» Texte intégral 5 histoires : Un lâche, L´as de coeur, Le chassepot du petit Jésus, Le disséqué, La paille humide des cachots Interprétation : Bertrand Suarez-Pazos Durée : 1h05´
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Tous les samedis, régulièrement, Ferdinand Sourdis venait renouveler sa provision de couleurs et de pinceaux dans la boutique du père Morand, un rez-de-chaussée noir et humide, qui dormait sur une étroite place de Merc ur, à l ombre d un ancien couvent transformé en collège communal. Ferdinand, qui arrivait de Lille, disait-on, et qui depuis un an était « pion » au collège, s occupait de peinture avec passion, s enfermant, donnant toutes ses heures libres à des études qu il ne montrait pas.
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Le comédien Serge Djen nous dévoile tout son talent de lecteur et offre une remarquable interprétation de cette histoire extraordinaire d'Edgar Allan Poe : Le Puits et le Pendule. Avec sa voix mêlant grave et intime, l'univers "lugubre" et terrifiant, imaginé par l'auteur, prend toute sa dimension.
"J'étais brisé, - brisé jusqu'à la mort par cette longue agonie; et, quand enfin ils me délièrent et qu'il me fut permis de m'asseoir, je sentis que mes sens m'abandonnaient. La sentence, - la terrible sentence de mort, - fut la dernière phrase distinctement accentuée qui frappa mes oreilles. Après quoi, le son des voix des inquisiteurs me parut se noyer dans le bourdonnement indéfini d'un rêve. Ce bruit apportait dans mon âme une idée de rotation, - peut-être à cause que dans mon imagination je l'associais avec une roue de moulin. Mais cela ne dura que fort peu de temps; car tout d'un coup je n'entendis plus rien."