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« L'Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par coeur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre. » Jean Anouilh.
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Le spectre du roi du Danemark apparaît à Hamlet, son fils, pour le prévenir qu'il a été assassiné par Claudius, son frère, avec la complicité implicite de la reine. Préparant sa vengeance, Hamlet simule la folie, abandonnant sa fiancée Ophélie, qui perd la raison et se noie. Dans le duel qui l'oppose au frère d'Ophélie, Hamlet est blessé par une épée empoisonnée... Version de 1933, scènes 1 à 17.
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La version légendaire avec Pierre Vaneck, Jacques Fabri, Simone Valère, Jean Desailly, Maurice Baquet...
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A l'issue de la Guerre de Troie, Andromaque est retenue prisonnière avec son fils Astyanax par Pyrrhus, le roi d'Epire. Epris d'Andromaque, le roi lui donne à choisir entre un mariage avec lui ou la mort de son fils. Mais pour la veuve d'Hector, sacrifier ou sauver son enfant, c'est toujours trahir la mémoire de son époux.
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Au XIe siècle, à Séville, Rodrigue et Chimène se réjouissent de leur prochain mariage. Mais une grave querelle survient entre leurs deux familles... "La vertu cornélienne est au point où le cri naturel de l'orgueil rencontre le sublime de la liberté." Paul Bénichou.
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L'École des femmes est une comédie de Molière en 5 actes (comportant respectivement 4, 5, 5, 9 et 9 scènes) et en vers (1779 dont 1737 alexandrins), créée au Théâtre du Palais-Royal le 26 décembre 1662.
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Trop de faveur nuit : écrite en 1848, devenue aussitôt et définitivement un mythe, La Dame aux Camélias a été si souvent transposée, adaptée, filmée que Verdi et Greta Garbo ont fait un peu oublier l'oeuvre elle-même. Une oeuvre qui est un document social. Mais surtout un très grand livre, écrit dans la langue la plus forte, avec d'admirables dialogues et un portrait de femme si émouvant, étrange et déconcertant de candeur perverse que Marguerite Gautier est déjà la soeur des héroïnes d'Ibsen et de Dostoïevski. Les pièces et les ouvrages postérieurs de Dumas fils sont peut-être, comme disait Jules Renard, un peu trop bien « dumaficelés ». Mais La Dame aux Camélias permet de comprendre pourquoi Maupassant et Tolstoï ont vu en lui un des plus grands romanciers de leur temps.
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Cette comédie fut d'abord un spectacle de cour où la danse et la musique de Lully contribuèrent aux divertissements royaux. Quant au bourgeois vaniteux, il suscite la moquerie mais illustre aussi la promotion d'une catégorie sociale, maîtresse de l'économie. Edition avec dossier pour approfondir la lecture d'une pièce étudiée au lycée.
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Les femmes savantes, c'est le savoir devenu fou, donc comique. Bélise aime trop les romans, Philaminte trop le bel esprit. Une teinture de philosophie, ou de science, ne suffit jamais ; le snobisme n'épargne pas les hommes, pédants ridicules comme Vadius et Trissotin. Le pire est que les héros aiment comme ils savent, de loin. Molière a transformé ces modèles momentanés en types éternels, en ancêtres de Bouvard et Pécuchet.
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Bérénice est une tragédie en cinq actes (comportant respectivement 5, 5, 4, 8 et 7 scènes) et en vers (1506 alexandrins) de Racine représentée pour la première fois le 21 novembre 1670 à l'Hôtel de Bourgogne. L'épître dédicatoire est adressé à Colbert, Racine lui ayant dédié Bérénice.
Racine se serait inspiré de la romance avortée entre Louis XIV et Marie Mancini nièce du cardinal Mazarin. On dit que le roi, présent à la première de la pièce, aurait versé quelques larmes et que Marie Mancini aurait eu un malaise lors de la représentation Racine semble avoir choisi le thème de la séparation de Titus et de Bérénice pour concurrencer Corneille, qui préparait au même moment sa pièce Tite et Bérénice. Cependant, certains disent que ce serait Henriette d'Angleterre qui aurait demandé aux deux auteurs de préparer cette pièce simultanément.
Suétone avait raconté l'histoire de l'empereur romain et de la reine de Palestine : parce que Rome s'opposait à leur mariage, Titus dut renvoyer Bérénice chez elle, invitus invitam (malgré lui, malgré elle). Racine élève la liaison sans doute assez banale d'un Romain et de sa maîtresse au niveau d'un amour absolu et tragique.
Bérénice est longtemps restée dans un purgatoire dont elle n'est ressortie qu'au XXe siècle. Aujourd'hui, c'est l'une des tragédies de Racine les plus jouées après Phèdre, Andromaque et Britannicus.
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"Suis-je aimé(e) pour moi-même ?" C'est à cette question que veulent répondre les personnages du Jeu de l'amour et du hasard. La comédie que donne Marivaux en 1730 suit un étrange schéma, où maîtres et serviteurs ont échangé leurs rôles pour pouvoir mieux s'observer. Mais les amoureux, Dorante et Silvia, déguisés en domestiques, se font prendre à leur propre jeu. Le spectateur, complice des manipulations, assiste alors à tous les troubles possibles du coeur, du langage et de l'identité.
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C'est pendant la guerre, avec la création de La Reine morte, que Montherlant, célcbre depuis une vingtaine d'années déj´r pour ses romans et ses essais, se fait connaître sur la sccne française. Persuadé que la tragédie est l'une des clefs pour déchiffrer l'énigme des agissements humains et des rapports entre les etres, Montherlant ressuscite avec La Reine morte la grande tragédie, melant conflits politiques et affrontements familiaux, dressant pour l'éternité dans une lutte ´r mort le fils contre le pcre. On connaît l'argument : un roi, trcs malade, fait tuer la femme, Dona Incs, que son fils Don Pedro a épousée secrctement. Il meurt devant le cadavre de Tla reine mortet.
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Dossier 1. Aristophane ou Térence ?
2. La réforme de la justice par Colbert 3. La satire des hommes de loi 4. Notes sur l'éloquence judiciaire Chronologie notes et lexique par Jean-Yves Huet Présentation . La première des Plaideurs . Le théâtre dans les années 1660 . Racine et la comédie . Aspects de la justice . Analyse de la pièce . Pièces . Interférences . Scènes Les Plaideurs Le fils d'un petit juge obsédé par le prétoire veut déclarer sa flamme à la fille éplorée d'un chicaneur de profession. La seule concession de Racine à la comédie fait un procès burlesque aux pères tyranniques, et délaisse le rivage de la tragédie pour le seuil d'une maison bourgeoise.
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Le personnage de Don Juan est avant tout un mythe. Les efforts d'identification à un personnage réel sont vains, on peut seulement lui reconnaitre certains critères qui lui sont propres.
Fondamentalement, Don Juan recherche et vit dans le plaisir et la jouissance de l'instant présent, en s'opposant aux contraintes et aux règles sociales, morales et religieuses, ainsi qu'en ignorant volontairement autrui. C'est donc à la fois un jouisseur et un libertin, également égoïste et destructeur.
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Au départ, l'Arlésienne est une nouvelle d'Alphonse Daudet extraite des "Lettres de mon moulin" qui deviendra au fil du temps une pièce en trois actes, pour laquelle Bizet a composé une oeuvre spécifique.
De cette pièce est tirée l'expression "l'Arlésienne". En effet, le personnage de l'Arlésienne est le centre de l'intrigue. Cependant, elle n'apparaît jamais sur la scène. On appelle donc "l'Arlésienne" une chose dont on se préoccupe beaucoup, mais qui n'apparaît jamais.
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Camus vous parle : le malentendu ; l'étranger ; les Amandiers
Albert Camus
- Eponymes
- 1 Septembre 2006
- 9782350340104
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" La voix humaine ", Gaby Morlay.
Ecrite en 1930, cette pièce ne met en scène qu'un seul personnage, une femme au téléphone : une rupture amoureuse difficile avec celui qu'elle aime encore !...
" Le bel indifférent ", Edith Piaf. Dans ce monologue à deux personnages, Jean Cocteau nous entraîne dans un univers cruel : trahison, abandon, servitude et amour..
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Les blasons du corps féminin ; poèmes du XVI siècle
Gérard Phillipe, André Reybaz
- Eponymes
- 30 Septembre 2009
- 9782350340692
Poèmes du XVIe siècle Ensemble de poèmes dédiés chacun à une partie du corps féminin. Entre la villanelle envoûtante de Villon et la poésie plastique du XVIIe siècle, c'est l 'époque de l'humanisme. L'âme et le corps miraculeusement équilibrés, une règle d'or. Corps féminin qui tant est tendre, disait Villon. En mêlant le blé à la cuisse, le lierre au torse, la colline à la croupe, ces poètes du XVIe siècle nous livrent une éblouissante image de la création.
Dits par Gérard Philipe et André Reybaz Le sourcil (Maurice Scève). Le regard (Maclou de la Haye). La joue (Eustorg de Beaulieu). La bouche (Victor Brodeau). Les baisers (Ronsard). Les dents. La main (Claude Chappuys). L'embrassement (Maclou de la Haye). Le beau tétin. (Clément Marot). Le ventre. Le puys. Blason tant du puys que d'une damoyselle nommée. (Jean Rus). Le cul. (Eustorg de Beaulieu). La cuisse. (Jacques Le Lieur). Le corps. L'ongle. (Gilles d'Aurigny).
Musique de René Challan. Lily Laskine (harpe). Roger Cotte (flûte à bec). Étienne Ginot (viole)
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Trop cool, le théâtre ; tirades et monologues célèbres du théâtre français
Collectif
- Eponymes
- 24 Septembre 2010
- 3760181390372
Les plus grands acteurs :
- Louis Jouvet, - Gérard Philipe, - Jean Piat, - Fernand Ledoux - Jean Deschamps, - Suzanne Flon...
Des Répliques inoubliables !
Rodrigue, as tu du coeur !, Rentrez chez vous mon bon monsieur..., Non, elle est générale, je hais tous les hommes, Au voleur, Moi, Monsieur, si j'avais un tel nez, il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse !" - Corneille : Le Cid (Récit du combat par Gérard Philipe) - Edmond Rostan : Cyrano de Bergerac (Tirade des nez par Jean Piat) - Molière : l'Avare (Au voleur par Fernand Ledoux) - Claudel : le soulier de satin (Prière à la vierge par Nathalie Nerval) - Victor Hugo : Ruy Blas (Bon appétit messieurs par Jean Deschamps) - Molière : les femmes savantes (Tirade de chrysale par Fernand Ledoux) - Racine : les plaideurs (Jean Paredes) - Beaumarchais : le mariage de Figaro (Jean Piat) - Corneille : Horace (Catherine Sellers) Et aussi Molière (Polyeucte ), Molière (le Bourgeois gentilhomme), Molière (L'école des femmes), Racine (Andromaque), Alfred de Musset (Lorenzaccio), Molière (Tartuffe)...
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Germain, jeune laboureur resté veuf avec ses trois enfants, est le personnage principal de cette idylle champêtre dans le Berry. Il part chercher une nouvelle épouse, accompagné de Petit-Pierre, son plus jeune fils, et de Marie, une paysanne. Un orage les oblige à se réfugier dans un bois, près de la mare au diable. Oeuvre intégrale, avec sons et bruitages additionnels enregistrés dans le Berry.
« A mon ami Frédéric Chopin » Durant l'automne 1845, Frédéric Chopin est retourné passer quelques jours à Paris. George Sand se sent soudain seule. Elle lui écrit « Aimez-moi mon cher ange comme je vous aime »*, et lui envoie une mèche de ses cheveux... et en quatre jours, rédige la mare au Diable, qu'elle lui dédie.
Ainsi elle inscrit dans son oeuvre non seulement leur amour, mais aussi subtilement, elle dévoile un peu de l'intense communion artistique qui les unit. Car les plus belles pages du compositeur doivent beaucoup aux attentions délicates, à la patience, à l'adoration exclusive sans doute, que George Sand lui voue, mais aussi aux conversations, aux échanges d'idées sans fausse complaisance. Une sorte d'union supérieure qui se passe le plus souvent de mots, se nourrit de silences, de contradictions, d'incompréhensions parfois encore, mais est toujours teintée d'un infini respect.
C'est en quatre jours que George Sand écrit la Mare au Diable. Roman « rustique » ancré dans le Berry, autour de son « cher Nohant » qu'elle a toujours autant de joie à faire découvrir à Frédéric. Région qu'il aime en retour, à sa façon un peu distante, parce que l'âme de la Vallée noire lui parle un peu de la Pologne, songe toujours entrevu, terre de son âme sempiternellement exilée...
Et puis apposer le nom de Chopin à celui de la Mare au Diable, c'est symboliquement le lier au Berry. L'ancrer non seulement dans une réalité tangible qui souvent s'efface devant lui, mais aussi lui faire partager quelques unes des vues politiques de la romancière républicaine et progressiste... lui qui, dans ce domaine, semblait si frileux !
-Frédéric Chopin (1810-1849) et George Sand (pseudonyme d'Aurore Dupin, baronne Dudevant - 1804-1876) ont partagé entre 1836 à 1847 une « amitié exclusive » (G. Sand) qui s'est brisée sur des malentendus, quelques ressentiments aussi bien que par lassitude.