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Magellan
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POINTS FORTS DE L'OUVRAGE -1) Un récit de voyage écrit en 1906, qui fait le portrait d'une île au riche passé, si longtemps au centre de tous les commerces et de toutes les batailles de la mer Méditerranée. -2)?Le lecteur apprend toutes les péripéties et l'incroyable histoire de l'ordre de Malte, ordre hospitalier qui mêle depuis plusieurs siècles religion chrétienne et assistance aux démunis. -3) Quand un peintre, qui prend son temps, passe à l'écriture pour mieux compléter ses observations minutieuses des moeurs des insulaires, à la fois ouverts sur le monde, fiers de leur terre objet de convoitise et prêts à se défendre contre les envahisseurs. INDISPENSABLE À tous les amoureux de la MÉDITERRANÉE Extrait?: « À mesure que nous approchions, la ville se dégageait de ses voiles, pour se montrer monstrueuse et sèche au grand soleil. Son aspect n'a pas changé depuis les jours lointains où elle régnait en souveraine sur la mer. Elle évoque toujours les plus belliqueux et les plus glorieux souvenirs. Son illustre fondateur, le Grand-Maître Jean Parisot de La Valette, avait choisi pour l'édifier le mont Scebarras, rocher énorme et décharné, sorte de presqu'île qui sépare et commande deux vastes échancrures devenues les deux principaux ports?: la Marsa et le port de la Quarantaine appelé encore Marsa-Muscet... »
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Lors d'un séjour à florence à la fin des années 1830, alexandre dumas (1802-1870) illumine les palais et les rues de la ville aux feux des passions dont ils furent le théâtre lors des somptueuses fêtes de la renaissance.
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« Octobre 1890. Ajaccio est endormi. Minuit vient de sonner à tous les clochers, lorsque le vapeur Comte Bacciochi, après avoir lentement tourné sur son axe, a pris la direction de Porto Torres, droit au sud, vers la Sardaigne.
Après cette violente convulsion, la mer s'était mise à sommeiller, et je l'avais longuement contemplée tandis qu'elle frissonnait doucement, à l'heure où le soleil se couchait, gracieuse, murmurante, caressée par des bandes de mouettes folles, tout au long des plages vermeilles.
Maintenant, furtive, alanguie, pleine de chuchotements, de soupirs et comme de baisers confus, elle reflète et berce sur son sein les clartés éparses de la ville, les pâleurs des édifices, les lueurs tremblantes des étoiles du firmament.
Je suis au nombre des passagers qui, sur le pont du navire, rêvent silencieux devant cette mer enchanteresse s'épanouissant, en quelque sorte, dans sa mystérieuse beauté.
La veille, les côtes de la Corse voilées de sombres nuages étaient battues par la mer en furie ; le golfe semblait bouleversé. Le matin même les flots, pris comme d'un subit accès de fureur, avaient envahi les quais.
Le Comte Bacciochi s'en va dans une atmosphère capiteuse, sur des flots qu'on dirait électrisés, pareil à ces navires légendaires qui, guidés par les antiques constellations, ont vogué sur des mers idéales, vers les rivages inconnus que des explorateurs fabuleux ont vus fleurir devant leurs yeux émerveillés. »
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" Je veux commencer, non par le Lisbonne du dehors, mais par celui du dedans, m'introduire dans son intérieur, ou quand je ne le pourrai pas, écouter aux portes, puis raconter ce que j'aurai entendu. ".
Rien n'échappe à l'oeil redoutable de Marie Rattazzi, princesse Bonaparte, sociologue et entomologiste. De la poussière des courses de taureaux à l'obscurité des bals de nuit, des trottoirs bondés de la capitale aux rives splendides du Tage, elle note conversations et tics de langage, décrit les passants et leurs vêtements, entre dans les boutiques et les cafés. Épluchant avec curiosité les petites annonces de rencontre qui paraissent déjà dans les journaux, Marie Rattazzi croque avec humour la parade amoureuse portugaise. Aussi drôle que méchante, cette insatiable curieuse s'attirera les foudres partout où elle passera et essuiera de nombreux procès, un exil et la censure.
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POINTS FORTS DE L'OUVRAGE.
-1) Un récit de voyage écrit à la première personne auquel on s'identifie immédiatement.
-2) Une découverte des nombreuses richesses de l'île, architecturales, naturelles ou humaines, avec un parfum d'aventure.
-3) Le soleil des îles de Méditerranée est la face lumineuse de ce Normand habitué à la pluie, indispensable à son équilibre moral et à la joie et la précision de son écriture.
INDISPENSABLE À tous les amoureux de la SICILE. LA référence.
Quatrième édition revue et complétée Ce texte est le récit du voyage en Sicile qu'accomplit Guy de Maupassant au printemps 1885 ; il fut d'abord édité en 1886, puis intégré en 1890 dans l'édition définitive de La Vie errante.
Au programme : la cathédrale de Monreale et son cloître paradisiaque, l'aventure d'un entomologiste pris pour un brigand, l'ascension du volcano, celle de l'Etna, son histoire, les temples... et la sublime Taormine, qui emporte la préférence de Guy de Maupassant (1850-1893). Cet ennemi de la médiocrité est exalté par les formes majestueuses des temples antiques et par la pure sérénité des cloîtres.
C'est que Maupassant a fui la capitale pour retrouver dans l'aride campagne sicilienne une beauté idéale. Il y parvient si bien qu'il devance ses guides et devient lui-même le meilleur des guides pour un périple très actuel. -
« Qui veut acheter le Palais d'Été ? Qui rêve de démolir vingt mètres de la muraille pour se construire une bicoque avec ces pierres sacrées ? C'est à vendre. » Dans un empire chinois livré aux guerriers, pirates et autres trafiquants, Albert Londres (1884-1932) affiche une humeur désinvolte : l'allure rapide, la réplique amusante, tout laisse entendre qu'une belle comédie se joue à Pékin, pourtant menacée par les seigneurs de la guerre.
Loin du ton mélodramatique qui prédomine aujourd'hui dans le reportage de guerre, cette voix décalée renouvelle notre regard sur le monde. En Chine, Albert Londres n'y va pas par quatre chemins.
Son récit est tonique et vivant.
Texte extrait de La Chine en folie, reportage publié dans l'Excelsior en 1922.
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Le Rajasthan (2e édition)
Pierre Loti
- Magellan & Cie
- Heureux Qui Comme
- 13 Octobre 2006
- 9782350740539
pierre loti parcourt le rajasthan en 1900 alors que la famine décime la population.
des palais de contes de fées aux visions bouleversantes du peuple à l'agonie, son récit magnifique confronte la misère et la beauté qui se côtoient dans les villes des brahmanes. récit extrait de l'inde (sans les anglais), publié en 1903.
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Frémissant devant les châteaux solitaires et les rugissantes cascades, Charles Nodier se lance dans une écosse fantastique peuplée de forêts errantes et de guerriers farouches. Surnaturelle et féerique, cette terre est aussi sauvage que ses habitants. Lacs où flotte la cime des montagnes comme un vaisseau noir, sang persistant dans les pièces hantées où Marie Stuart semble avoir été décapitée la veille, ailes nocturnes battant airs et feuillages. Lecteurs, tremblez !
Texte extrait de Promenade de Dieppe aux montagnes d'Ecosse, publié en 1821
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À peine arrivé au Caire, où il séjournera six mois, Gérard de Nerval (1808-1855) fuit l'hôtel anglais pour se plonger au coeur de la vie locale. Il loue une maison, flâne sur le Mousky et assiste aux fêtes traditionnelles costumé en arabe. Mais le cheik du quartier exige qu'il vive avec une femme. Ainsi commence une quête qui le mène dans les harems et dans les bazars aux esclaves du Caire.
Ce célèbre récit d'un voyage poétique et lumineux est une véritable initiation aux coutumes et aux légendes égyptiennes.
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"Dans vingt ans, Berlin aura quatre millions d'habitants :
Et ce sera Chicago." "Dans vingt ans ", c'est-à-dire en plein krach de 1929 et entre deux Guerres mondiales. Pour l'heure, Berlin est encore une ville nouvelle colossale, ultra moderne, traversée d'infatigables tramways électriques et de larges voies à l'ombre de parcs. Architecture spacieuse, urbanisme avant-gardiste, revendications féministes et syndicales : il souffle un vent révolutionnaire sur la capitale prussienne. Jules Huret, un des premiers reporters modernes, saisit l'instantané de Berlin à la Belle Époque ; une Metropolis avant la chute.
Allers et venues d'ascenseurs, téléphones tonitruants, nuit éclairée comme en plein jour, la ville n'en est pas moins hantée par le spectre d'une guerre entre la France et l'allemagne - un "cauchemar" qu'on veut à tout prix éviter. - et par l'antisémitisme, dont Jules Huret dresse ici l'état des lieux.
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" L'oeil cherche les limites du fleuve ; il va, s'enfonce à l'horizon, et ne trouve pas. Le Tage est un bras de mer puissant qui a ses tempêtes, ses eaux profondes et, comme la mer, sa masse sans bornes.
(.) Ses spectacles ont d'innombrables magies. ".
Dans le sillage des grands explorateurs, la républicaine et féministe très engagée Juliette Adam (1836-1936) s'embarque sur le Tage. Le mythe de Vasco de Gama, les Indes lointaines et les caravelles intrépides : au gré des miroitements de l'eau, la splendeur passée du Portugal ressurgit nourri de cette mélancolie rêvée d'un souffle enfui.
L'épopée résolument contemporaine de cette femme politique, éditrice d'Octave Mirbeau et de Pierre Loti, s'interroge également sur la condition féminine, les moeurs, l'architecture, l'économie. Reflets d'un fleuve. Réflexion d'une société.
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Printemps 1910.
Les reporters se pressent à buenos aires pour ne rien perdre d'une exposition universelle plus splendide qu'aucune autre. et jules huret, comme les autres, s'émerveille des beautés de la ville. mais dans les faubourgs, auprès des prisonniers et des fous, le maître du reportage met à nu la " reine du plata " et nous emmène au coeur de la capitale argentine.
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« À peine (.) avions-nous achevé de circuler dans Bruxelles,qu'au moment de partir, en plein boulevard anspach, nos quatre pneus éclatèrent à la fois. J'ai tout de même pensé, en dépit de mes remords, que ça avait dû être de rire ».
Mieux qu'une femme, l'automobile avec laquelle Octave Mirbeau parcourt la Belgique, possède «une beauté véritable», de belles lignes courbes et un épiderme exact ! A la fois aquatique et aérienne, sa 628-e8 lui offre le spectacle impressionniste d'un monde qui glisse, fuit, et tournoie. Lancé dans sa course folle, l'écrivain écorche Bruxelles de son humour. très méchant.Entre kaléidoscope et cinématographe, un des premiers road-trips.
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"En remontant le Mississippi à l'aide des engins de navigation de ces temps primitifs, vous aperceviez, en même temps que les flèches blanches de la vieille cathédrale de Saint-Louis, à votre droite, au-dessous de la levée, l'habitation des Belles-demoiselles avec sa véranda immense et sa toiture de cyprès peinte en rouge, cachée parmi les saules comme un oiseau dans le nid. Cette maison était plus qu'aucune autre rapprochée du fleuve et le large perron, qui descendait vers vous d'une façon tout hospitalière, semblait vous tendre cordialement les bras." Les premières oeuvres de George Washington Cable offrent une vision inoubliable de la Louisiane multiculturelle du début du xixe siècle, une région aux idéaux aristocratiques ancrés dans une économie agricole de plantations qui favorise le conservatisme. Après avoir étudié son histoire coloniale, Cable attribue le déclin de l'aristocratie créole (descendants des colons français et espagnols du delta du Mississippi) à une fierté raciale autodestructrice.
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Victor Hugo vécut presque vingt ans dans les îles Anglo-Normandes. Poursuivi par la police de Louis-Napoléon Bonaparte après le coup d'État du 2 décembre 1851 auquel il s'était publiquement opposé, il s'est enfui avec sa famille à Bruxelles en 1852, puis la même année partit pour l'île de Jersey et enfin, en 1855, à l'île de Guernesey où il demeura jusqu'à son retour d'exil en 1870. C'est dans cet exil «fructueux» qu'il a construit une grande partie de son oeuvre. Qui d'autre que lui pouvait parler de ces lieux aimés malgré la contrainte avec tant de vigueur et de justesse dans un roman magistral qui se voulait un hommage particulier aux habitants de ces îles.
Texte extrait de Les Travailleurs de la mer, publié en 1866
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Plus mélancolique que jamais dans son costume d'officier, le plus raffiné des voyageurs français nous fait vivre trois journées de guerre en annam.
Pierre loti sera sanctionné pour ce témoignage véridique de la conquête du vietnam, rendant compte heure par heure des crimes commis au nom de la france en baie de tourane.
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Le premier chrétien qui ait réussi à entrer dans Tombouctou sans y laisser la vie était-il un conquérant, un colonisateur, ou un explorateur scientifique ? Venait-il y faire du commerce ou de la politique ? Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, le jeune homme qui pénétrait dans Tombouctou en 1828 n'était rien de tout cela. au péril de sa vie et au prix de nombreuses souffrances, René Caillié entreprit ce voyage au coeur de l'Afrique occidentale sans autre but que d'être celui qui entrerait dans la cité mystérieuse.
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" Tout ce que le poète et le peintre peuvent rêver, la nature l'a créé en cet endroit.
Ensemble immense, détails infinis, variété inépuisable, formes confuses, contours accusés, vagues profondeurs, tout est là, et l'art n'y peut rien ajouter. " Pour abriter ses amours avec Chopin, George Sand entraîne son amant et ses deux enfants sur l'île de Majorque pendant l'hiver 1838. Dans la pittoresque chartreuse de Valldemosa, la romancière jouit de la solitude et du spectacle de la nature. Mais, avec les habitants scandalisés par sa conduite, George Sand découvre un milieu hostile.
Troisième épisode d'Un hiver au midi de l'Europe, publié par La Revue des deux mondes en 1841.
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les frasques sentimentales d'alfred de musset (1810-1857) avec george sand lui inspirèrent ce conte délicieux : le jeune peintre tizianello et sa tendre béatrice s'aiment clandestinement.
or, la venise du xvie siècle semble abriter l'amour
encore mieux que l'art et le tizianello amoureux se
laisse griser par la magie du carpe diem aux dépens
de ses pinceaux. un chef-d'oeuvre naîtra cependant de cet amour. le fils du titien a été publié dans la revue des deux mondes en 1838.
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" Une Française en exploration dans l'Extrême-Orient est, paraît-il, chose peu commune. Cela explique le bienveillant accueil qui lui est fait quand elle revient sur le sol français, et l'intérêt qu'on veut bien attacher au récit de son voyage. Les sentiments qui m'ont été témoignés m'encouragent à présenter au public un résumé des choses que j'ai vues et apprises au cours de mes pérégrinations. Je ne prétends qu'au modeste rôle de vulgarisateur ; ce qu'une femme seule peut entreprendre est à la portée de tous. Et il me semble que nous avons toujours intérêt à élargir l'horizon de nos idées, à nous rendre compte de ce qui se fait au dehors, à observer d'autres initiatives que les nôtres, d'autres manières de comprendre la vie. Les voyages ne pourraient-ils être l'emploi fructueux de quelques années pour nombre de jeunes gens riches et oisifs ou encore aspirant à la situation que l'État, si complaisant qu'il soit, ne peut faire à tous ? ".
Isabelle Massieu entreprend un tour complet de l'Asie. Elle s'intéresse principalement aux moeurs et à l'ethnographie. Arrivée à Saigon le 6 octobre 1896, elle accompagne une visite officielle à la cour du roi Norodom. Elle visite le Cambodge, puis la Thaïlande, avant de gagner la Birmanie en pirogue. Fin décembre 1896, elle se prépare à rejoindre Hué en traversant le Laos. De touristique, son voyage devient une véritable exploration : Massieu traverse la jungle et rencontre les Khas. Elle arrive à Hué le 21 mars 1897 après avoir traversé la péninsule indochinoise. Elle poursuit son périple par la baie d'Along, Hanoï et arrive en avril dans les Territoires militaires du Nord, où elle est la première Européenne. Elle visite encore Shanghai, Pékin, et le Japon avant de rentrer en France par la Mongolie, la Sibérie, le Turkestan et le Caucase.
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C'est à florence, dans l'église santa croce, que stendhal éprouve pour la première fois une violente émotion esthétique reconnue plus tard comme un trouble typique du voyageur.
Confronté à la " beauté sublime ", l'amateur d'art chavire de l'extase au vertige. en hommage à l'illustre écrivain, la psychiatrie moderne donnera à ce dérèglement des sens le nom de " syndrome de stendhal ".
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« Il est, au milieu du Grand Océan, dans une région où l'on ne passe jamais, une île mystérieuse et isolée ; aucune autre terre ne gît en son voisinage et, à plus de huit cents lieues de toutes parts, des immensités vides et mouvantes l'environnent. Elle est plantée de hautes statues monstrueuses, oeuvres d'on ne sait quelle race aujourd'hui dégénérée ou disparue, et son passé demeure une énigme.
J'y ai abordé jadis, dans ma prime jeunesse, sur une frégate à voiles, par des journées de grand vent et de nuages obscurs ; il m'en est resté le souvenir d'un pays à moitié fantastique, d'une terre de rêve.
Sur mes cahiers de petit aspirant de marine, j'avais noté au jour le jour mes impressions d'alors, avec beaucoup d'incohérence et d'enfantillage.
C'est ce journal d'enfant que j'ai traduit ci-dessous, en essayant de lui donner la précision qui lui faisait défaut. ».
Texte écrit en 1872, retranscrit et publié dans Reflets sur la sombre route en 1899.
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" Après avoir franchi la dernière des chaînes de montagnes, nous nous trouvâmes au-dessus de la vallée où s'élèvent, dans un espace restreint, la capitale et les plus importantes cités du pays. Elle offrait un aspect d'une fertilité incomparable. Les pentes que nous descendions, en traversant, par endroits, des cours d'eau rapides, étaient couvertes des plus beaux arbres ; les villages dissimulés sous cette végétation exubérante ne se révélaient qu'à notre approche. Avec ses petits temples, ses maisons de bois toutes sculptées, chacun d'eux semblait une réunion de pagodes. Nous entrâmes à Kathmandou avec l'escorte envoyée à notre rencontre par le résident. Une foule nombreuse s'était massée dans les rues pour assister à notre arrivée, qui était annoncée depuis longtemps. Je pus juger quel événement c'était dans le pays, et aussi me rendre compte dès l'abord de l'âpre et gênante curiosité qui distingue les Népalais. Désirant nous rendre à la résidence, il nous fallut traverser toute la ville. Notre escorte faisait de son mieux pour écarter les spectateurs qui nous pressaient de tous côtés, mais elle y perdait sa peine et ses coups de bâton. "