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On attendait. Un courrier ou un appel téléphonique, un jour, après que, depuis des mois ou des années, vous écriviez dans la solitude, faisait de vous un écrivain. Un éditeur vous adoubait. Si cette pratique postale n'a pas disparu, d'autres procédures apparaissent. En France, des universités créent des formations à la création littéraire, des maisons d'édition proposent aussi des cours ou ateliers afin de trouver de nouveaux auteurs.
C'est aussi le cas aux Pays-Bas. L'idée nous est venue de demander à des écrivains éparpillés dans l'espace et le temps, de plusieurs pays et de plusieurs générations, de revenir sur ce moment, capital, de leur première rencontre avec leur premier éditeur, l'histoire de leur première publication. Ce recueil rassemble les contributions d'écrivains hollandais et marocains, représentants de ces deux littératures mises à l'honneur cette année par la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs, d'autres aussi, de France ou d'Italie, du Chili.
Tous viennent en ce mois de novembre à Saint-Nazaire et à Paris se rencontrer, rencontrer les lecteurs, présenter leurs livres, s'interroger sur les changements en cours dans l'édition, la librairie, la critique, et dans leur propre activité, si curieuse, d'écrire des livres et de les publier.
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Le Parasite, abordant le thème de la psychiatrie en Hongrie, correspond à un extrait traduit du préambule et du premier chapitre (soit aux pages Il à 35) de l'édition originale Az él6skod6, Kalligram, Pozsony [Bratislava], 1997.
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Le Calabrais qui émigra à Macondo ; il calabrese che emigrò a Macondo
Angelo Mastrandrea
- Verdier
- Meet ; Les Bilingues
- 14 Novembre 2019
- 9791095145172
Au printemps 1940, un homme avec une valise s'apprêtait à partir pour l'Amérique depuis le port de Saint-Nazaire, tandis qu'à quelques kilomètres de là l'écrivain italien en exil Carlo Levi écrivait sur la peur de la liberté. Des nuages toujours plus noirs s'amoncelaient sur l'Europe entière. Le transatlantique Normandie, construit par des dockers antifascistes italiens et attendu à New York par leurs compatriotes fidèles à Mussolini, s'apprêtait à partir du port sur la Loire. Dans un livre qui rassemble souvenirs de famille, suggestions littéraires et enquêtes journalistiques, l'auteur entremêle les aventures d'Italiens qui ont côtoyé l'Histoire et la Littérature. En partant du jour où Gabriel Garcia Marquez rencontra à La Havane le petit-fils d'Antonio Daconte et lui raconta le roman de la vie de son grand-père, le Calabrais qui émigra à Macondo.
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Je prends congé des adieux.
Un voyage en direction de Passau au-delà de la frontière. J'apprends à voler dans la chute; mon ombre accrochée au talon, aux épaules, je me laisse porter de l'autre côté de la frontière, vers le nord, en bord de côte; voir l'horizon, cousin de nom de mon père : la pluie, les gouttes qui plongent tête la première d'une mer dans l'autre.
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Je suis en ce moment en france, à saint-nazaire.
Je voudrais seulement demander à ce ciel resplendissant, à cet océan qu'il m'est donné de contempler pour quelques jours encore, d'abriter ma terreur.
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Deux heures plus tard, alors que l'autocar tournait le dos à la mer et s'éloignait, un faisceau de questions étranges tournait dans son cerveau comme la chanson de Ayten Hanim : est-ce la dispute qui conférait une beauté et un sens à l'existence, la vie était-elle trop belle par rapport à la dispute, ou encore tout était-il contenu dans l'acte qui, hier soir, avait commencé par un accrochage ? ' Je n'en ai pas la moindre idée ', murmura-t-il.
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eduardo berti réinvente cet exercice de style cher aux miniaturistes et aux moralistes que sont les aphorismes.
dans chaque forme brève, ou dans le puzzle que construit l'ensemble, on peut soupçonner la promesse de récits à inventer. il avait tant de choses à raconter qu'il envoya un perroquet voyageur.
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ces faux papiers font écho à d'autres récits, à des poèmes que le lecteur reconnaîtra ou non, au détour d'une phrase, d'un personnage.
on y croise dante et dickens, poe et wilde, les délicieuses machines infernales de horacio quiroga. tout cela semble écrit dans la pénombre d'une bibliothèque borgésienne et sous la lampe, à l'abri des rayonnages. ce sont ceux de l'université de la havane. du palier de droite, en direction du département des littératures hispaniques, le sien, émane une clarté nébuleuse et ce bruit comme de petits cailloux qui tombent...
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La revue annuelle de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire (meet) rassemble dans chacun de ses numéros deux littératures éloignées dans l'espace. Elle paraît à l'occasion du colloque littéraire international meeting, le troisième week-end de novembre, clans lequel ces deux littératures sont mises à l'honneur. Chaque texte est publié en langue originale, et accompagné d'une traduction française.
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La revue annuelle de laMaison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire (meet) rassemble dans chacun de ses numéros deux littératures éloignées dans l'espace. Elle paraît à l'occasion du colloque littéraire international meeting, le troisième week-end de novembre, dans lequel ces deux littératures sont mises à l'honneur. Chaque texte est publié en langue originale, et accompagné d'une traduction française.
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Enis Batur et Yigit Bener sont deux écrivaillons ténébreux ayant sévi durant les années cauchemardesques de la sublime littérature turque, qui s'écrivait encore à l'époque avec ce misérable et impur alphabet latin aujourd'hui fort heureusement damné ; ils ont publié quelques ouvrages aussi sordides que futiles, avant de disparaître totalement des étals des libraires. Il nous a semblé que la divulgation de ce pamphlet qu'ils ont écrit en toute complicité était un acte de salubrité et d'exorcisme universels, dans la mesure où ils y avouent si impudemment la vraie nature des agissements délirants et démoniaques qui souillaient à l'époque l'univers des drogmans.
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Maître Helga Bauer scrutait les yeux azurés et bienveillants de Jojo d'où perlaient de grosses larmes lourdes qui éclataient sur le plancher en éclaboussant ses souliers rouges vernis.
Jojo tremblait de tout son corps sans cesser de sangloter. Maître Helga Bauer sortit un paquet de mouchoirs en papier de son sac. Après avoir décollé la bandelette bleue, elle lui en tendit quelques-uns. "Arrêtez, s'il vous plaît!", dit-elle mais elle se mordit aussitôt la langue. Une fois de plus, elle s'était adressée à lui en le vouvoyant. "Ne pleure pas, Jojo, je t'en prie, arrête!" se reprit-elle.
Mais Jojo fondit en larmes de plus belle en se mouchant bruyamment et en s'essuyant le nez avec les Kleenex. Elle se dit que si clic ne se mettait pas dans la tête, une bonne fois pour toutes, que ce septuagénaire refusait d'être vouvoyé, ses visites n'aboutiraient à rien. Or elle ne pouvait se permettre d'échouer car elle était sur le point de boucler son doctorat. "Ma petite maman, tu me manques tellement, je te pardonne pour le grenier", dit Joseph.
"Jojo, de quel grenier parles-tu ? Pourquoi pardonnes-tu à ta petite maman ?" demanda Maître Helga Bauer. Mais Joseph ne lui répondit pas. Il appuya sur le bouton qui dépassait du bureau, se leva et sortit.
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Le cadavre rejeté par la mer à Saint-Nazaire
Jan Sonnergaard
- Verdier
- Meet ; Les Bilingues
- 8 Mars 2012
- 9782911686818
Il pleuviote.
Quelqu'un me heurte avec un "oh! Pardon Monsieur" puis il disparaît en direction de l'escalier. Je n'ai pas la moindre idée de comment j'ai réussi à venir ici depuis Paris. La gare est presque vide et peu de temps après le départ du train est reparti pour La Batik et Le Croisic je suis seul sur le long quai en béton. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment j'ai réussi à venir jusqu'ici. Je ne me rappelle même plus comment j'ai fait pour descendre du train, ni comment je me suis rendu compte que j'étais arrivé.
Il y a des absences. Je n'ai pas le moindre souvenir non plus de comment je suis arrivé à Paris. Je me rappelle par contre très bien d'autres choses. Mais je préfère ne pas et, en règle générale, j'arrive à contenir ces images. L'une d'elles est en route à présent alors je soulève le sac oblong en nylon brun et me hâte vers la sortie pendant que je focalise sur quelque chose de concret, quelque chose de différent.
Si seulement le sac avait été plus lourd. Si seulement j'avais apporté plus d'affaires. Ce n'est pas une valise, plutôt un sac de sport. Il n'y a pour ainsi dire rien dedans. Ridicule.
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Le centre de Carène ; las horas en la niebla
Juan carlos Mondragon
- Verdier
- Meet ; Les Bilingues
- 24 Mars 2011
- 9782911686733
Il arriva en chemin de fer un dimanche de novembre de l'année dernière, par le train de 23h47 en provenance de Paris. Personne ne l'attendait ni sur le quai, ni dans le hall, ni dans la ville où il était enfin.
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Après les Rencontres de Fontevraud dédiées en mai 2008 à l'oeuvre de Antonio Tabucchi, la Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs de Saint-Nazaire a consacré la deuxième édition de ce colloque littéraire à Malcolm Lowry, les 26 et 27 juin 2009. Cette manifestation annuelle a été organisée dans l'abbaye de Fontevraud en collaboration avec le Centre Culturel de l'Ouest et avec le soutien de la Maison des Écrivains et de la Littérature.
À l'occasion du centenaire de la naissance du mythique auteur de Sous le volcan, la meet rassemble les traducteurs de ses oeuvres, des critiques littéraires internationaux, des écrivains français et étrangers pour une série de tables rondes, des créations artistiques, mais également des moments de rencontre et d'échange entre les invités et le public.
Ces rencontres donnent lieu à la publication d'une monographie, en édition bilingue, rassemblant les communications, les actes des rencontres. Ce second ouvrage est publié dans la collection Les Rencontres de Fontevraud créée par les éditions de la meet.
Avec la participation de Salim Bachi, Peter Bergsma, Arno Bertina, Jean-Marie Blas de Roblès, Nicole Caligaris, Jacques Darras, Patrick Deville, Mathias Enard, Rodrigo Fresan, Anne-Marie Garat, Frédéric-Yves Jeannet, Pierre Mertens, Pierre Michon, Miguel Motta, Maurice Nadeau, Philippe Ollé-Laprune, Olivier Rolin, Jacques Roman, Caroline Sagot Duvauroux, Tiphaine Samoyault, Pierre Schaeffer, Pacôme Thiellement, François Turner, Juan Villoro.
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Je t'interpelle dans la nuit / gecede sana sesleniyorum
Asli Erdogan
- Verdier
- Meet ; Les Bilingues
- 13 Novembre 2009
- 9782911686603
Entre mon vrai visage et son reflet dans la vitre, le temps et le néant, parmi tout ce qui ne peut-être dit avec des mots.
Je suis là, à cette heure sombre où j'aurais souhaité être ailleurs, dans un autre temps. Je suis dans la nuit, toujours la même, infinie, la nuit ambrée.
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Trois nouvelles au bord de l'eau / Nära vatten tre noveller
Håkan Lindquist
- Verdier
- Meet ; Les Bilingues
- 18 Novembre 2010
- 9782911686696
Entre mon vrai visage et son reflet dans la vitre, le temps et le néant, parmi tout ce qui ne peut-être dit avec des mots. Je suis là, à cette heure sombre où j'aurais souhaité être ailleurs, dans un autre temps. Je suis dans la nuit, toujours la même, infinie, la nuit ambrée.
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J'aurais voulu écrire une histoire d'amour, quand j'ai commencé ce livre, la première fois que je suis arrivé ici, mais aujourd'hui c'est impossible, je crois, pour un écrivain italien, d'arriver à s'abstraire de la sensation de répulsion, de la vulgarité généralisée qui est aujourd'hui la carte de visite de mon pays.
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Conrad prit le livre, visiblement contrarié, l'ouvrit à la première page, la tourna, passa à la quatrième de couverture, et sur la dernière feuille, il jeta sa signature, comme s'il s'agissait à la fois d'un cadeau et d'une pétition. En se retournant vers le jeune Faulkner, il dit avec un léger accent slave: I'm the one.
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La gare des rêves ; la estacion de los suenos
Orlando Sierra hernández
- Verdier
- Meet
- 7 Juin 2007
- 9782911686450
la gare dont il est question fut la gare transatlantique de saint-nazaire, détruite pendant la seconde guerre mondiale.
ses ruines offrent le décor du rêve des nazairiens qui s'y retrouvent chaque nuit. c'est aussi le seul endroit où l'écrivain colombien qui a découvert leur secret, s'il se sent toujours intrus, croit pouvoir partager cette aventure collective. il a tort. son rêve provoquera une catastrophe dont la ville ne se remettra pas.
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La revue annuelle de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire (meet) rassemble dans chacun de ses numéros deux littératures éloignées dans l'espace. Elle paraît à l'occasion du colloque littéraire international meeting, le troisième week-end de novembre, dans lequel ces deux littératures sont mises à l'honneur. Chaque texte est publié en langue originale, et accompagné d'une traduction française.
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On nous amène en première ligne. Partout, boue et brouillard. Je vois à peine le type devant moi.
C'est tout juste si on ne se tient pas les uns aux autres par la ceinture pour ne pas se perdre. Autour de nous, des maisons incendiées. La colonne s'étire le long de palissades branlantes. On patauge dans la bouillasse, qui se colle aux bottes en mottes gluantes. Les lignes les plus belles sont celles qu'on prend pour la première fois. Tout a l'attrait du neuf, de l'inhabituel : tout est super-bandant. Surtout quand on prend la ligne de nuit et que le lendemain, à la lumière du jour, on va réaliser qu'on se trouve à la pointe d'un clou.
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La revue annuelle de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire (meet) rassemble dans chacun de ses numéros deux littératures éloignées dans l'espace. Elle paraît à l'occasion du colloque littéraire international meeting, le troisième week-end de novembre, dans lequel ces deux littératures sont mises à l'honneur. Chaque texte est publié en langue originale, et accompagné d'une traduction française.
Écrivains publiés dans ce numéro 20 :
Venise Gianfranco Bettin, GiovanniMontanaro, J.A. González Sainz,Marco Franzoso, Marilia Mazzeo, Mauro Covacich, Romolo Bugaro, Simonetta Greggio, Tiziano Scarpa, sous la direction de Roberto Ferrucci.
Varsovie Dorota Maslowska, Magdalena Tulli, Wojciech Nowicki, Olga Tokarczuk, Filip Springer, Justyna Bargielska, Tomasz Rózycki,Marcin Swietlicki, Bozena Keff, Piotr Sommer, sous la direction d'Agnieszka Zuk.
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Le lendemain, c'était l'anniversaire de son petit-fils et, comme chaque année, mon oncle ne serait pas présent. Pour se faire pardonner son absence, il essayait de lui expliquer la situation. Il lui expliquait qu'avoir une entreprise c'était une responsabilité énorme, particulièrement une entreprise à laquelle on avait tant donné. "C'est comme avoir un enfant de plus," disait mon oncle à un gamin de neuf ans.
"Un jour tu comprendras tout cela, parce qu'un jour, tu seras l'héritier de l'Empire Familial," C'était là le nom extravagant que Fernando donnait à son entreprise d'installation et d'entretien de piscines : Empire Familial.