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Poésie
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Paru en février 1928, la tour est probablement le plus célèbre des recueils de w.
B. yeats. il doit son titre à thoor ballylee, le cottage acquis par yeats en 1917, dont la tour devient ici le symbole d'un esprit qui monte la garde en temps de ténèbres. tous les grands thèmes de l'oeuvre de yeats trouvent ici leur expression la plus accomplie au service d'une conscience aiguë de la nécessité de redéfinir la mission de la poésie dans le monde moderne. pour yeats, il n'est pas d'autre fondement possible à la dignité humaine que la prise en compte du destin de l'âme ; le matérialisme, le rationalisme étroit en germe dans la pensée anglaise depuis le xviiie siècle, lui paraissent la source de tous les maux.
La poésie et l'art sont seuls à pouvoir rappeler la primauté de la vocation spirituelle de l'homme. alors que l'histoire se fait toujours plus sombre et que s'annonce la fin d'un monde, yeats trouve dans le pouvoir des images une lueur qui le guide dans les ténèbres. il s'invente une tradition secrète. byzance lui apparaît à l'horizon de l'histoire comme un de ces moments oú s'est réalisé l'équilibre refusé à l'homme moderne, tout comme l'athènes du siècle de périclès ou l'italie de la renaissance.
Mais en même temps que se multiplient les appels à la fuite vers un passé meilleur, la tour est un livre traversé du rappel insistant que l'éphémère est la loi. la force de la poésie de yeats est de convertir en vision l'amertume du poète vieillissant face aux tragédies qui accablent l'irlande, et de faire de sa colère une source de grandeur.
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La publication de ce recueil, en 1919, consacra l'entrée de yeats dans la période de sa plus grande maturité créatrice.
Ayant définitivement conquis son ton de voix le plus personnel, yeats donne ici à la poésie anglaise quelques-uns de ses chefs-d'oeuvre et, dépassant le symbolisme de sa jeunesse, trouve les métaphores fondamentales qui vont guider sa recherche jusqu'à la fin de sa vie. l'envol des cygnes dans le parc de coole, vus dans la beauté d'une heure, d'une saison, d'un lieu précis, et dont le tournoiement " en grands cercles brisés " annonce les images de spirale des recueils qui suivront, est un moment inaugural : c'est la poésie du vingtième siècle qui commence, et c'est aussi une poésie rêvée, utopique, impossible, qui révèle ici sa splendeur.
Cette première traduction intégrale d'un recueil majeur de yeats a été entièrement révisée par le traducteur à l'occasion de la présente réédition. elle constitue aujourd'hui le troisième volume, dans l'ordre chronologique, de l'intégrale des poèmes de yeats publiée aux éditions verdier.
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Colombes équilibristes
Marta leonor Gonzáles
- Verdier
- Meet ; Les Bilingues
- 21 Mars 2013
- 9782911686887
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Réminiscences qui fulgurent et se dérobent aussitôt, scènes surgies de la mémoire ou du délire à moins qu'elles ne soient de purs symboles, épisodes tragiques ou fantasques d'une amitié portée à l'exaltation. Par son silence, le silence du corps inanimé, la mort de ce prêtre - un être extravagant et profond - rejoint un monde devenu muet, désert, et le poème se détache de celui qui écrit, devenant à son tour élément d'un réel inaccessible qui semble nier toute part humaine. Quelle force naît pourtant, quel espoir paradoxal ? Dans la certitude de l'anéantissement, et plus encore du mystère inviolé, se devine une paix scandaleuse. On peut, comme dans les grands poèmes de Leopardi, lire avec une étrange ferveur les vers de l'absolu désastre : " Et la fin arrive/pour interdire la divinité : la fin implacable/anéantit, nulle valeur ne reste, il n'y a pas/d'âme. "
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Extrait de la préface de Chantal Chen-Andro :
Si son pays natal hante le poète en tous lieux, par un mouvement inverse, ce qu'il éprouve à Saint-Nazaire, il peut aussi le ressentir ailleurs, même à Shanghai :
Nul besoin d'aller au bout du monde pour que les larmes troublent la mer Et par le même effet de ressac provoqué par les souvenirs :
Je sais seulement que dans l'Orient lointain je rêve à mon amour, un jour peut-être baissant la tête, je penserai soudain à ces trois pins sur une côte désolée de Bretagne.
Pourtant, quand il était de ce côté de l'Atlantique, il savait cela :
La mer et l'estran sont territoires voisins sur la ligne qui les sépare, tu ne pourras trouver ton nom.
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La nostalgie de la boue ; nostalgia del lodo
Oscar David lópez
- Verdier
- Meet
- 16 Novembre 2006
- 9782911686375
Sur la photographie Betsy apparaît plus féminine que jamais.
Elle a les cheveux teints en noir et très longs, peut-être avec des extensions. Elle est assise à côté d'un jeune garçon, certainement un élève, pense Victoria. Dona Lupina lui dit exactement où se trouve la tombe. Elle lui dit que sur la pierre tombale on a écrit entre parenthèses : Betsy, la meilleure chanteuse pop.
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Kathleen Raine est née en 1908 à Londres, où elle réside toujours et préside aux destinées de la Temenos Academy, centre d'étude des " Arts de l'imagination " et prolongement de la revue Temenos qu'elle dirigea jusqu'au début des années 1990.
Son autobiographie (Adieu prairies heureuses, Le Royaume inconnu, La Gueule du Lion) et ses poèmes (Isis errante, Sur un rivage désert, Le Premier Jour) lui ont valu, en France et à travers le monde, l'attention d'un vaste public. Fidèle à l'héritage spirituel de Blake et de Yeats, auxquels elle a consacré de nombreux essais, et nourrie d'une longue fréquentation des sages de l'Inde, Kathleen Raine donne avec La Présence une magistrale synthèse de son expérience poétique.
Ce livre paru en Angleterre en 1987 est, à ce jour, son avant-dernier recueil de poèmes.
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