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Les masques de la cathédrale de Reims ; la chair dans la pierre
Claude Tuot
- Creer
- 31 Décembre 2011
- 9782848194165
Après un 1er volet sur les gargouilles, Claude Tuot poursuit son exploration de la statuaire marginale de la cathédrale de Reims, nous invitant cette fois à la découverte de ses Masques.
Ce nom donné aux quelques centaines de têtes qui ornent les pinacles, amortissent les retombées d'arcs ou surmontent les arcs-boutants, donne lieu à une réflexion sur le terme même de masque. Mais à travers ces sculptures, c'est aussi et surtout une image de l'homme qui se dessine, une image en dehors des stéréotypes habituels, décomplexée et contemporaine.
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Bourgogne Franche-Comté ; la sculpture flamboyante
Jacques Baudoin
- Creer
- 6 Février 1999
- 9782909797175
"Quand on parle, de façon absolue, de l'art bourguignon, c'est de l'art du temps des grands ducs, c'est à la grande école slutérienne que l'on pense" (J.
Calmette).
Il est vrai que le génie de Sluter et de ses successeurs a donné à l'art de la Bourgogne et de la Franche-Comté une notoriété internationale. Par le tumulte du drapé et l'intensité de l'expression, les deux provinces occupent une place fondamentale dans le renouveau qui préside à l'histoire de la sculpture flamboyante.
Cependant, cette histoire déborde largement le cadre du mécénat ducal.
L'élan donné par les artistes officiels se poursuit jusqu'au début du XVIe siècle. A côté des quatre "Grands", Sluter, de Werve, La Huerta et Le Moiturier, des personnalités nouvelles se font jour, comme Quentin Bouchier, Jacques Bertrand, Jean Damotte, sans parler de la foule des anonymes, comme le Maître de 1508.
On attribuait la sculpture bourguignonne au mérite à peu près exclusif des imagiers ducaux; on la découvre à travers la richesse et la diversité de procédés d'une multitude d'artistes.
Avec plus de 600 photos, toutes originales et inédites, cet ouvrage de 384 pages recense l'essentiel des oeuvres connues ou méconnues des deux Bourgognes, permettant d'apprécier la place éminente de ces provinces dans le mouvement artistique européen.
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Cet ouvrage fait suite aux précédents ouvrages de la série sur la sculpture flamboyante : « Les grands imagiers d'Occident », qui introduisait l'étude de la sculpture flamboyante en Europe (Prix Strasbourg), et aux quatre autres volumes consacrés respectivement à diverses provinces de l'art du gothique tardif : Champagne-Lorraine (Prix des feuilles d'or de Nancy), Normandie, Île de France, Bourgogne, Franche-Comté, Auvergne, Bourbonnais, Forez.
Plusieurs générations d'historiens de l'art ont accrédité cette idée tenace selon laquelle l'art languedocien serait une émanation de l'art bourguignon. Il n'est plus permis d'accepter ce jugement. Le Languedoc est une terre de prédilection de l'art flamboyant : le Maître de Rieux n'a pas attendu la venue de Sluter pour exercer son génie exalté et, à l'opposé, les stalles d'Auch prouvent la longue fascination du style.
Des circonstances politiques et économiques en ont permis l'essor, grâce au concours de mécènes dont l'exemple initial a été fourni par les comtes d'Armagnac. C'est en sa qualité de bastion de l'État armagnac que le Rouergue a pu jouer un rôle si considérable dans la survie et le renouveau des traditions méridionales.
Malheureusement, mis à part quelques artistes très célèbres comme Jacques Morel ou Nicolas Bachelier, la production languedocienne est trop souvent tributaire d'un impénétrable anonymat. À défaut d'en percer le mystère, des groupements multiples sont donc proposés, révélant l'extraordinaire richesse de la production et la grande diversité de ses ateliers.
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Le plus souvent modestes, les croix du Bourbonnais ne sont pas moins détentrices d'un éloquent héritage.
Une prospection raisonnée, tenant compte de la signification profonde de chaque monument, fait apparaître, en effet, un marquage historique d'une étonnante richesse qui défie les épreuves du temps.
Au-delà de la destination ou de la forme des croix, par elles-mêmes si diversifiées, on peut y découvrir l'évolution de la sensibilité religieuse au cours des deux millénaires de notre civilisation chrétienne.
Par cette approche assez inédite, c'est toute l'histoire d'une province qui est ici évoquée.