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Manuella
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Total recall, Ludovic Chemarin
Damien Beguet, Nicolas P. Ledoux, Nathalie Leleu
- Manuella Éditions
- 9 Septembre 2022
- 9782490505418
En 2011, les artistes Damien Beguet et P. Nicolas Ledoux décident de réactiver l'oeuvre du plasticien Ludovic Chemarin, qui a cessé son activité quelques années auparavant. Ils lui achètent son nom et les droits patrimoniaux de ses créations passées, puis son image, sa signature... Ils produisent, sous le nom de Ludovic Chemarin ©, une oeuvre fondée sur un singulier dispositif conceptuel, juridique et formel. LC © s'intéresse au thème rarement abordé de la faillite de l'artiste, et de son éventuel salut par une forme de recapitalisation économique et sociale. Il infi ltre le système de l'art et l'actualité culturelle, puis détourne leurs codes dénonçant, en outre, l'archaïsme du droit d'auteur et du statut de l'oeuvre d'art, ainsi que la logique spéculative dont l'artiste est le plus souvent exclu.
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Dorothy Iannone est née en 1933 dans la sage ville de Boston. Son premier éclat consiste dans le procès qu'elle engage en 1961 pour lever l'interdiction du roman de Henry Miller Tropique du Cancer aux États-Unis. D'abord influencée par l'expressionnisme abstrait, elle trouve sa voie en mêlant récit et figuration.
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Écoplastie ; art et environnement
Nathalie Blanc, Julie Ramos, Bénédicte Ramade, Véronique Souben
- Manuella Éditions
- 8 Juillet 2010
- 9782917217061
Les relations entre art et écologie font aujourd'hui l'objet d'une attention soutenue à l'échelon international. Si dès les années 60 a émergé, notamment aux États-Unis, un art qu'on peut appeler écologique, c'està- dire préoccupé par les conséquences des dérives consuméristes de la société sur l'environnement naturel, le sujet a depuis suscité chez des artistes de tous horizons et de toutes pratiques, des réponses encore peu connues du public, singulièrement en France. À l'heure où l'environnement occupe le premier rang des préoccupations publiques et sociétales, il nous a semblé urgent de présenter un panorama des protocoles, des problématiques et des réponses que des artistes du monde entier développent, chacun à leur manière, pour considérer autrement l'environnement. Dans ce contexte, l'ouvrage qui se veut la première synthèse sur ce thème en langue française souhaite rendre accessible à un large public la diversité des démarches et des questionnements, tant en ce qui concerne les transformations des pratiques artistiques ( propositions et productions ), que les rapports nouveaux à l'environnement qu'elles impliquent ( réception et appropriation ). Pour répondre à ces objectifs la forme vivante de l'entretien a été privilégiée. À la vingtaine d'entretiens avec des artistes internationaux, s'ajoutera une large introduction permettant de prendre toute la mesure de cet art environnemental et de ses mutations, de ses excroissances, de ses avatars et de son développement du début de ce siècle à aujourd'hui.
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Du 9 janvier au 31 mars 2012, dans le cadre du programme "Atelier des Ailleurs", Laurent Tixador a séjourné sur l'archipel des Kerguelen et partagé le quotidien des scientifiques et des militaires qui, coupés du monde, accomplisssent leur mission sous le climat rigoureux des Quarantièmes Rugissants.
Pendant 3 mois, il a filmé, photogaphié et bloggé. Quelques bons moments de bricolage est la restitution de ce blog sous forme d'un élégant carnet de voyage, qui raconte cette vie faite de grands espaces et de petits riens.
Après avoir traversé la France en ligne droite entre Nantes et Metz (L'Inconnu des grands horizons), vécu dix jours sous terre en creusant un tunnel qu'il rebouchait derrière lui (Horizon moins vingt), planté son campement au sommet d'un immeuble coréen pendant la biennale de Busan (Total Symbiose 3), ce séjour aux Kerguelen est une nouvelle occasion pour Laurent Tixador de créer les conditions de sa propre aventure, de son propre décalage.
Les situations extrêmes dans lesquelles il se met volontairement interrogent notre propre rapport consumériste au temps, à l'espace et à l'objet, d'autant qu'il restitue son immersion dans un style dénué de toute dramatisation. -
The Ghost Train's two white tubes entangle into a monumental sculpture.
A dark mouth affords access to a tunnel coursed through with images that move as if through the windows of a train.
The urban landscapes we traverse could have been described by J.G. Ballard.
But other images are superposed over these landscapes, as if every image were haunted by the reminiscence of other, more deeply buried ones.
This book proposes a journey, a plunge into the heart of images and forms. The physical and visual experience of Charles de Meaux's installation at the Centre Pompidou from Feburaruy 19 to March 10, 2014 comes back to life.