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Somogy
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Sculpteur de renom sur la scène artistique internationale, José Subira-Puig a exprimé, des décennies durant, son talent dans l'ensemble de son oeuvre.
Regards croisés propose une correspondance entre ses sculptures et les textes des écrivains, poètes, critiques d'art... qui l'ont accompagné et suivi durant sa carrière de sculpteur.
De son enfance et sa jeunesse marquées par les événements douloureux de la guerre d'Espagne qui ont profondément imprégné sa sculpture, à sa découverte du monde artistique de Paris, Simone, son épouse, nous livre également les moments importants de sa vie d'homme et de sa vie d'artiste.
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HISTOIRE DE L'ART Tome 57 : sculptures
Collectif
- Somogy
- Histoire De L'art
- 13 Octobre 2005
- 9782850568992
Ce numéro explore les domaines dans lesquels la sculpture rencontre l'architecture, la peinture, l'urbanisme, la muséographie, ou l'urbanisme. La sculpture est envisagée comme un art public mais peut aussi traduire le monde intérieur d'un artiste tourmenté comme en témoigne par exemple le thème de la chimère chez Dimitrie Paciurea. Le numéro s'intéresse également aux matériaux utilisés.
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Les chasseurs de Marly et les oeuvres de Nicolas Coustou au musée du Louvre
Geneviève Bresc-bautier
- Somogy
- Solo
- 25 Mars 2015
- 9782757207598
Le sculpteur Nicolas Coustou a manifesté ses talents à la fin du règne de Louis XIV et au début du règne de Louis XV par de grands marbres, animés par un souffle épique ou par la grâce féminine. La plupart de ses oeuvres destinées au parc de Marly sont désormais exposées dans la cour Marly au Louvre. Art royal, officiel, il est cependant traversé de touches personnelles, faites de dynamisme, et d'un sens puissant des volumes que magnifient des draperies volantes et des mouvements contrastés.
Le parc de Marly et son décor appartiennent aux grandes réalisations du règne de Louis XIV. C'est en effet sur cette colline, déjà habitée mais en lisière des grandes forêts de chasse, que Louis XIV a choisi de se faire construire, par Jules Hardouin-Mansart, une résidence plus intime que Versailles. Alors que les bâtiments ont été détruits à la Révolution, et que le parc reste seul à évoquer la grandeur passée, la sculpture a été transférée dès le XVIIIe siècle au jardin des Tuileries. Le musée du Louvre, gestionnaire du jardin, s'en trouve donc l'héritier et a entrepris depuis 1870 la sauvegarde et l'exposition des oeuvres provenant du parc de Marly. En 1993, l'ouverture de la cour Marly qui présente la majeure partie des sculptures connues a été l'occasion de mettre en valeur les marbres les plus célèbres, dont les emblématiques Chevaux de Marly d'Antoine Coysevox et de Guillaume Coustou.
En 1703, une commande prestigieuse fut adressée à Nicolas Coustou, neveu d'Antoine Coysevox, celle de deux grands groupes en marbre, Méléagre tuant le cerf et Méléagre tuant le sanglier, première oeuvre d'envergure pour l'artiste. Dès 1706, les Chasseurs sont achevés et mis à une place d'honneur à proximité du Pavillon royal de Marly.
Le Louvre expose déjà dans la cour Marly l'ensemble des sculptures de la grande perspective du domaine de Marly : les chevaux de Coysevox, les groupes de fleuves, les statues de Neptune, Amphitrite, la Seine et la Marne, et les deux groupes de trois statues qui étaient situées non loin des deux Méléagre, Faune, Adonis et des Nymphes. Les deux Méléagre étaient les seules pièces manquantes à ce grand axe, rythmé par des statues qui se répondent deux à deux. Ils sont le complément du groupe d'Adonis et des Nymphes, pour évoquer la glorification de la nature sauvage qui est un thème majeur de l'iconographie du lieu, fait d'eaux et de bois.
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Exposition présentée au musée d'art moderne, Céret, de juin à septembre 2016 Maillol en langue occitane signifie « jeune vigne au bord de la mer ».
Prédestination ? Né en 1861 à Banyuls, vignoble aux coteaux de vigne descendant jusqu'à la mer, l'artiste reste toute sa vie profondément attachée à ses racines catalanes. Il ne se départira jamais de ce besoin de retourner se ressourcer dans sa région natale, y séjournant chaque été avec ses proches et ses amis artistes, y préparant dans cette ambiance méditerranéenne et d'échanges intellectuels et artistiques ses futurs projets qu'il exécute ensuite de retour sur Paris dans son atelier de Marly-le-Roy.
Ses premiers travaux, des tapisseries, sont réalisés à Banyuls, sous l'influence de contemporains comme Pierre Puvis de Chavannes ou Paul Gauguin. Il crée alors son entreprise de licier. Il faut attendre les années 1900 avant qu'il ne se lance dans la sculpture pour connaître le succès et devenir l'un des plus grands sculpteurs du xxème siècle.
L'importance dans son oeuvre des modèles féminins, du travail préparatoire, du détail pris sur le vif, de la copie de la nature, de la série réagencée, prend tout son sens à Banyuls, où il se retire définitivement en 1939 avec sa muse et modèle Dina Vierny, pour se consacrer à la peinture. Il décède en 1944 des suites d'un accident de voiture. Il est enterré sous le sôcle d'un de ses chefs-d'oeuvre La Méditerranée dans l'ancienne métairie qui lui servit d'atelier à Banyuls-sur-Mer.
Le catalogue présente un ensemble d'une cinquantaine d'oeuvres majeures conçues par l'artiste à Banyuls, ses liens avec l'avant-garde artistique parisienne (Gauguin, Sérusier, Bonnard, Maurice Denis, Matisse...), des documents d'archives, des photographies et des oeuvres de ses amis artistes catalans.
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Claude Mercier ; catalogue raisonné
Colette Mercier-Metayer, Lydia Harambourg, Helene Greiner
- Somogy
- 12 Avril 2017
- 9782757211991
Un catalogue raisonné, c'est la synthèse d'une vie, pas seulement l'inventaire le plus exhaustif possible d'une oeuvre, mais la somme de toutes les recherches, de toutes les émotions, de tous les « accidents », des erreurs comme des moments de grâce, c'est l'histoire de rencontres, de ruptures, et surtout celle d'un travail immense.
À l'origine, Claude aime parler de deux rencontres évidemment déterminantes pour le jeune sculpteur qu'il fut dans le Paris de l'après-guerre, celle avec Henry Moore dans les années 1950 et celle avec Alberto Giacometti, qui encouragea la carrière de l'artiste. Mais aussi admiratif qu'il fut des grands sculpteurs adeptes du modelage dont il croisa très tôt la route, il prit courageusement un chemin très personnel, celui de « l'artisan du métal », s'inscrivant dans un courant novateur mais difficile, poursuivant une quête qui de 1949 à 2017 lui permit d'explorer, du figuratif à l'abstrait, du métal récupéré et soudé au bronze, toutes les expressions d'un matériau qu'il dompta comme nul autre : acier, maillechort, cuivre, laiton, brossé, martelé, patiné dans une savante alchimie
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« On ne peut vraiment suivre l'acte créateur qu'à travers la série de toutes les variations. » Propos de Pablo Picasso rapportés par Brassaï (Gyula Halász, dit), Conversations avec Picasso, Paris, Gallimard, 1964, p. 211.
Tout au long de sa vie, Picasso a entretenu une relation privilégiée avec la sculpture, un pan essentiel de son oeuvre qu'il a longtemps tenu à garder secret et à protéger. Connues que tardivement, elles sont restées chez lui, dans son atelier et n'ont été que très rarement exposées.
Au regard de la diversité et du grand nombre d'oeuvres sculptées produites (le catalogue raisonné comportant près de 700 numéros) et leur intensité, les sculptures ne cèdent en rien au reste du travail de l'artiste.
De ses premiers bois en 1906, aux tôles pliées des années soixante, elles sont le fruit de plus de soixante ans d'expérimentations et de manipulations en tout genre.
Picasso était toujours pressé, impatient, il voulait que les choses se réalisent vite et tout de suite. Il n'a finalement que peu sculpté directement sur le matériau, privilégiant les modes rapides de création, par assemblage. Il y a eu chez lui tout au long de sa carrière comme une urgence, la recherche continuelle d'une nouvelle matière, d'une nouvelle technique.
Ce catalogue aborde l'oeuvre sculpté chez Picasso à travers le processus créatif, son génie, ses influences, ses modèles, ses ateliers, son environnement intime, amical et social.
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Le 6 avril 1770, dix-sept écrivains parmi les plus célèbres représentants du siècle des Lumières se réunissent dans le salon très parisien de Mme Necker pour rendre hommage à Voltaire.
Une souscription en direction des "gens de lettres", amis et admirateurs du philosophe, est lancée afin de lui ériger une statue en marbre. Les souscripteurs - dont lés noms sont dévoilés pour la première fois dans cet ouvrage - sont rapidement nombreux. Voltaire, d'abord réservé, comprend la portée symbolique de l'entreprise et accepte de servir de "prête-nom" contre le fanatisme et la persécution.
D'Alembert lui écrit: "Vous recevrez Pigalle, le plus célèbre de nus artistes, comme Virgile aurait reçu Phidias". Jean-Baptiste Pigalle se rend à Ferney pour modeler la tête de Voltaire, puis exécute dans son atelier le corps nu et décharné d'un vieillard. Au-delà des critiques railleuses qui vont chercher à attaquer Voltaire en prenant prétexte de la statue, cette nudité, défendue par Pigalle et Diderot, va susciter un débat passionné.
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Inclassable et magique, telle est l'oeuvre de Monique Rozanès. Est-elle peintre, sculpteur, designer ?
Ses Stratyls, tableaux ou bas-reliefs s'imposent très tôt par la richesse de la matière, l'aspect étrange et mystérieux de ses couleurs sombres, brûlées, nacrées, blancheur du lait ou noirceur de la cendre, parfois encore rouge argile.
Il est temps aujourd'hui de replacer son oeuvre à sa juste place, celle d'une grande artiste abstraite du XXe siècle, à la démarche isolée, proche d'une abstraction lyrique teintée d'une approche architecturale imaginaire, qui a donné ses lettres de noblesse à la résine.
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Edme Bouchardon ; une idée du beau (1698-1762)
Guilhem Scherf
- Somogy
- 14 Septembre 2016
- 9782757210697
« Le premier de nos sculpteurs ».
« le plus grand sculpteur et le meilleur dessinateur de son siècle ».
« très grand sculpteur, peut-être égal aux meilleurs Grecs et fort supérieur aux Romains »...
Edme Bouchardon (1698-1762) fut l'un des artistes les plus créatifs et les plus fascinants du XVIIIe siècle français, celui qui joua un rôle décisif dans la transition entre le style rococo et le néoclassicisme. Ses créations apparaissent comme une merveilleuse et exceptionnelle synthèse de sa passion pour l'art antique et de son observation attentive de la nature.
Cette exposition sans précédent et son catalogue présentent l'art de Bouchardon dans ses diverses spécialités (dessin, sculpture, médaille, estampe) et dans ses nombreuses techniques (pierre noire, sanguine, plâtre, cire, terre cuite, marbre et bronze). Ils dévoilent les résultats d'une vaste enquête sur les thèmes très variés illustrés par son art, des copies d'après l'antique aux grands sujets de l'histoire ou de la mythologie, du portrait et des études anatomiques à l'ornement, aux fontaines et aux tombeaux, sans oublier les grandes commandes que reçut Bouchardon telles que la fontaine de Grenelle, l'Amour se faisant un arc de la massue d'Hercule ou le Monument équestre à Louis XV.
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Edme Bouchardon ; l'Amour se faisant un arc de la massue d'Hercule
Guilhem Scherf
- Somogy
- Solo
- 14 Septembre 2016
- 9782757211564
« On présenta au Roi jeudi dernier [le 20 août 1750], dans le salon de la Guerre, une figure faite par Bouchardon, fameux sculpteur ; c'est l'Amour âgé d'environ dix-huit ans, qui a déjà travaillé à la massue d'Hercule pour en faire un arc. Il essaye de la plier ; il a derrière lui une épée nue. La figure est de marbre blanc et fait honneur au sculpteur, dont la réputation est déjà fort connue. On ne dit point encore pour quel lieu cette figure est destinée. » Ce fut un événement remarquable, soigneusement noté par le duc de Luynes, fidèle chroniqueur de la cour de Versailles, que l'installation dans le château d'une statue représentant l'Amour. Son auteur était un sculpteur déjà célèbre, le « fameux » Edme Bouchardon. Mais cette entrée en fanfare n'eut pas le succès escompté, et le marbre dut quitter Versailles.
Pourquoi cette commande royale, soigneusement conçue et exécutée par le sculpteur le plus important de sa génération, déplut-elle au point d'être écartée peu de temps après sa livraison, avant d'être spectaculairement réhabilitée quelques décennies plus tard ?
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Le comte de Caylus et Edme Bouchardon ; deux réformateurs du goût sous Louis XV
Marc Fumaroli
- Somogy
- 14 Septembre 2016
- 9782757211861
(...) Tout semblait éloigner, dans l'ordre social et dans ses apparences, le grand seigneur Anne Claude de Caylus, né sur les marches du trône, et le roturier de province, né dans une obscure famille de sculpteurs champenois, Edme Bourchardon, sinon leur foi ardente et commune dans la supériorité des Anciens et un zèle commun et acharné à remonter la pente du déclin. (...).
(...) La rencontre en janvier 1733 entre Caylus l'amateur savant et réformateur et Bouchardon, jeune sculpteur déjà célèbre à Rome et en Europe comme la réincarnation française des sculpteurs grecs Polyclète et Polygnote, infléchit leurs deux carrières alliées dans le grand dessein de faire revivre en France et ensuite en Europe le pur goût grec et « à la grecque ». (...).
(...) Un peu forcé, comme l'avait été le retour de Poussin à Paris en 1640, le voyage Rome-Paris de Bouchardon, en 1732-33, ramena en France le nouvel archétype du grand artiste « à l'antique », pierre angulaire éventuelle de la reconstruction de l'Académie royale et d'une restauration de son système éducatif, accusé d'avoir dégénéré les intentions de ses fondateurs. (...).
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Poupées et tabous ; le double jeu de l'artiste contemporain
Collectif
- Somogy
- 4 Mai 2016
- 9782757211007
ALICE ANDERSON, ARMAN, HANS BELLMER, MARIANNE BERENHAUT, PASCAL BERNIER, DINOS ET JAKE CHAPMAN, NIKI de SAINT PHALLE, MELISSA ICHIUJI, MARIETTE, PIERRE MOLINIER, MICHEL NEDJAR, OLIVIER REBUFA, CINDY SHERMAN, PASCALE MARTHINE TAYOU.
Cet ouvrage est le fruit d'une double constatation. D'une part, il témoigne de la présence récurrente de la poupée dans le champ de l'art contemporain. De l'autre, il montre que ces jouets ainsi détournés en projet artistique véhiculent souvent un propos transgressif à l'encontre des normes en vigueur dans la société. En convoquant la poupée, l'artiste questionne deux notions essentielles en art - la mimesis et son corollaire le simulacre. Il semble donc logique que les artistes d'une modernité qui a rompu définitivement avec le concept d'imitation dirigent plus volontiers leur propos vers les grands débats qui agitent la société depuis les cent dernières années : perversions sexuelles, essor de la chirurgie esthétique, clonage, multiculturalisme, identités transgenres, reconfiguration de la famille traditionnelle, etc. En retraçant l'histoire de la poupée et en abordant les réflexions philosophiques qu'elle ne manque pas d'évoquer, Poupées et tabous, le double jeu de l'artiste contemporain dévoile un peu du mystère de son inquiétante étrangeté.
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Le musée des Beaux-Arts de Lyon est doté de la première collection de sculptures en région, représentant aussi bien les grands noms de la sculpture française que des personnalités originales issues du milieu lyonnais. Pour les XVIIe et XVIIIe siècles, Antoine Coysevox, Jean-Antoine Houdon et Augustin Pajou cohabitent ainsi avec les Lyonnais Joseph Chinard et Clément Jayet, que cet ouvrage entend révéler. Particulièrement important, le fonds de sculptures du XIXe siècle illustre tous les grands courants, du néoclassicisme au symbolisme. Il compte notamment des oeuvres majeures de James Pradier, d'Antoine Louis Barye et d'Auguste Rodin, mais aussi de talentueux sculpteurs lyonnais comme Clémence Sophie de Sermézy ou Jean Carriès. Dans cette même perspective, la sculpture du XXe siècle brille au musée des Beaux-Arts de Lyon grâce à des artistes tels qu'Antoine Bourdelle, Aristide Maillol, Pablo Picasso ou encore Étienne-Martin.
Rassemblant plus de 800 sculptures conservées au musée des Beaux-Arts de Lyon, cette publication s'attache à rendre compte de la richesse du fonds de sculptures des XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles, tout en présentant l'histoire de cette collection, du décor sculpté de l'édifice abritant le musée, et de l'art de la sculpture tel qu'il s'est épanoui à Lyon au fil de ces quatre siècles.
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Exposition présentée au Musée d'Art Moderm (MUDAM), Luxembourg, du 2 juillet 2016 au 15 janvier 2017 Depuis le début de sa carrière, Wim Delvoye ne cesse de repousser les frontières qui séparent l'art et la culture populaire, l'« ancien » et le contemporain, et celles qui opposent parfois les arts décoratifs au « grand art ». Ainsi, l'artiste provoque des rencontres inattendues, des télescopages entre ce que le sens commun juge noble et ce qu'il considère au contraire comme trivial ou impur. Cela passe par l'ornementation d'objets du quotidien ou encore par la mise à nu du prosaïsme de tout être humain.
Ces dernières années ont vu l'échelle des oeuvres de Wim Delvoye évoluer considérablement, à travers des sculptures monumentales qui invoquent à la fois la tradition artisanale flamande, l'ornementation et l'architecture gothiques, tout en réaffirmant la circulation historique des savoir-faire entre les cultures.
Le catalogue propose une traversée de son oeuvre selon quatre axes de lecture :
- des espaces domestique et urbain, avec ses premières oeuvres inspirées du savoir-faire traditionnel de sa région natale, la Flandre, aux espaces paysagés, avec ses récentes pièces monumentales ;
- la question des « origines » (Early Works, Cloaca, etc.) ;
- le rapport de Wim Delvoye avec l'art ancien, souvent réinterprété par la citation et le détournement ;
- une installation d'envergure conçue spécifiquement pour l'exposition, en réponse à l'architecture du musée de Ieoh Ming Pei.
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Ce volume n'a pas pour ambition de raconter par les textes l'histoire de la Révolution française. Il s'agit plutôt, sur des questions actuelles, de mettre à disposition du public "l'intelligence politique de la Révolution française". Cette intelligence faite de principes, d'arguments, de convictions, d'une faculté de juger qui passe souvent par le sensible, est à la fois ferme et diffuse. Il y a certes les grands ténors, grands orateurs des assemblées et des clubs qui auront ici la part belle, mais aussi les grands journalistes, et toute une myriade de porte-paroles qui débattent localement et envoient des adresses, des pétitions, des couplets, des poèmes à l'Assemblée, "sanctuaire de la fabrique des lois".
C'est cette variété des manières d'intervenir dans le débat public que l'auteur a choisi de montrer, à l'heure où cette multiplicité existe à nouveau dans l'espace virtuel mais sans connaître d'institutionnalisation dans la vie politique réelle, celle qui conduit effectivement à la fabrique des lois. A travers ces textes, Sophie Wahnich confronte les grands débats de la Révolution française avec ceux d'aujourd'hui.
Elle rappelle par exemple que, pour les révolutionnaires, l'égalité n'est qu'une expression de la liberté réciproque. Autrement dit, la liberté s'arrête là où commence celle d'autrui. Une conception communément admise qui entre pourtant en profonde contradiction avec la vision capitaliste d'une liberté illimitée, de facto incompatible avec l'égalité. En mobilisant la pensée révolutionnaire, Sophie Wahnich éclaire aussi les questions d'exclusion politique et sociale, les enjeux de l'émeute populaire comme outil et comme droit nécessaire dans la résistance à l'oppression, ainsi que les intrications entre liberté de conscience, conscience publique et laïcité.
Elle compose ainsi comme un bréviaire du révolutionnaire, salutaire et étonnamment moderne.
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Antilopes, chats, ours et panthères, éléphants, ibis et oiseaux d'or: exceptionnel par son propos et par sa volonté de remettre sur le devant de la scène la sculpture animalière du XXe siècle, cet ouvrage du musée des Années Trente de Boulogne- Billancourt présente une centaine d'oeuvres des plus grands noms de l'histoire de l'art: de Bourdelle à Bugatti, de Calder à Giacometti en passant par Arp, Duchamp-Villon, Lipchitz, Orloff, Pompon, Picasso ou Zadkine.
Des oeuvres d'artistes contemporains majeurs, Miguel Barcelô, Michel Blazy, Jan Fabre, Alain Séchas ou Wim Delvoye, apportent également un éclairage nouveau à ce thème qui reste étonnamment moderne.
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Houdon at the Louvre ; Masterworks of the Enlightenment
Guilhem Scherf
- Somogy
- 1 Juillet 2013
- 9782757201220
Capturing the beauty of the Louvre, this volume explores the home to the world's largest collection of Jean-Antoine Houdon's sculptures. Its range, quality, and versatility make this collection a wonderful showcase for the artist's unique talent, unveiling the many faces of the man whom Thomas Jefferson described as «far superior to all the other artists of his time»-an iconic figure of the Age of Enlightenment who was simultaneously the King of France's official sculptor and a fervent supporter of patriots and artists fighting for freedom and democracy. This book is the official catalogue for the major Houdon retrospective held at Atlanta's High Museum in 2008. Each featured piece was photographed from various angles, making it possible to discover the remarkable human-like quality for which they are renowned.