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Architecture / Urbanisme
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Le 35 S. L'Atelier de Le Corbusier : 1924-1965
Didier Teissonniere
- Norma
- 18 Octobre 2024
- 9782376660910
Le 18 septembre 1924, Le Corbusier s'installe au 35, rue de Sèvres, à Paris, au premier étage de l'aile désaffectée d'un couvent occupé par des Jésuites. Il y bénéficie de « la disposition de murs très importants pour l'étude des dessins », pour achever son pavillon de l'Esprit nouveau à l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925. Le plus emblématique des architectes du xxe siècle y restera quarante ans, jusqu'à sa mort en 1965. Quarante années pendant lesquelles défileront dans ce couloir de 40 m de long, 3,50 m de large et 4 m de haut, plus de deux cents architectes venant d'une quarantaine de pays, au premier rang desquels Charlotte Perriand, Pierre Jeanneret, Iannis Xenakis, Josep Lluis Sert, André Wogenscky, Roger Aujame, José Oubrerie, Junzo Sakakura... S'appuyant sur une iconographie en partie inédite et des témoignages d'anciens collaborateurs, cet ouvrage retrace en détail la vie de ce lieu emblématique, de sa naissance à sa destruction. Il restitue, grâce à des photographies d'époque, les nombreux réaménagements de Le Corbusier, comme la création de son studiolo de 6 mètres carrés dans lequel il expérimenta les grands principes de son architecture. Il revient également sur l'incroyable aventure humaine du 35S et dresse le portrait d'un homme habité par son art - l'architecture, comme la peinture -, ses idées et ses projets.
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Philippe Prost architecte : La mémoire vive
Francis Rambert, William Van Andringa, Raphaëlle Saint-Pierre, Jean-Philippe Hugron, Aïtor Ortiz
- Norma
- 15 Novembre 2024
- 9782376661016
Lauréat du Grand Prix national de l'architecture en 2022, Philiippe Prost développe depuis 30 ans, avec son atelier, une réflexion architecturale sur l'existant patrimonial, fondée sur les liens étroits entre la mémoire et la création, initiée à travers le patrimoine militaire, et plus particulièrement les forteresses de Vauban auxquelles il a consacré un ouvrage Vauban, le style de l'intelligence.
De son premier projet, la citadelle de Belle-Île-en-Mer (1991-2006), au Port Vauban à Antibes, en passant par l'Anneau de la mémoire sur le site de la Grande Guerre à Notre-Dame-de-Lorette (2011-2014), l'installation d'un campus des métiers d'art dans les écuries de Versailles, la transformation la Cité des Électriciens dans le Bassin minier ou la rénovation de l'hôtel de la Monnaie à Paris, chaque projet de son Atelier est matière questionner le lieu sur lequel il intervient, développer une réflexion sur l'inscription de son architecture dans le temps, en pensant tout autant l'existant que le futur. L'architec- ture de Philippe Prost cherche donc à entrer en résonance, dialoguer, et établir une relation avec les lieux qu'elle investit. -
Paul Andreu : L'architecture est un art
Stéphanie Quantin-Biancalani
- Norma
- 23 Février 2024
- 9782376660835
Paul Andreu (1938-2018) est une figure majeure de la scène architecturale internationale de la seconde moitié du XXe siècle. Il a notamment marqué l'architecture des aérogares au cours de sa longue carrière au sein d'Aéroports de Paris, avec l'emblématique aéroport de Roissy 1, puis Roissy 2, mais aussi avec sa production en Asie, au Japon et en Chine, où il fut l'un des premiers Français à s'imposer, que ce soit avec l'aéroport de Kansai, en 1988, ou encore l'opéra de Pékin, inauguré en 2007. Fondée sur une exigence constante de fonctionnalité et de rationalité technique, l'oeuvre de cet architecte et ingénieur est ancrée sur la notion de seuil, de passage et de transformation, qui met en jeu des principes fondamentaux : la terre et le ciel, l'Orient et l'Occident, la pensée et la matière. À travers ses recherches sur l'espace et le temps, la croissance organique, les ombres et les lumières, l'immobilité et le mouvement, Paul Andreu semble poursuivre une recherche essentielle sur la question de l'envol, du corps et de l'esprit, qu'il soit physique, symbolique ou poétique. Sous la direction de Stéphanie Quantin-Biancalani, cette monographie nourrie notamment de contribution d'Antoine Picon, de Tadao Ando ou de Laurence Cossé, est largement illustrée par de somptueuses photographies d'archives comme de vues contemporaines ainsi que de dessins issus des 69 carnets de croquis récemment donnés à la Cité de l'architecture et du patrimoine.
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Agrémentée d'une nouvelle introduction, Charlotte Perriand et l'aventure des Arcs est une reprise des parties consacrées à la montagne et aux Arcs de l'oeuvre complète, volume 3 et 4. Dès 1934, Charlotte Perriand mène une réflexion architecturale sur les loisirs pour tous, mais c'est avec les Arcs, son grand oeuvre, qu'elle mène à terme sa réflexion sur l'art d'habiter la montagne.
Aux côtés du promoteur Roger Godino, Charlotte Perriand déploie toutes les facettes de son immense talent : design, urbanisme, mais aussi architecture bioclimatique, dont elle est pionnière en la matière. Elle compose avec les contraintes financières et temporelles pour penser en grande partie les Arc 1600 et 1800. Grâce à sa persévérance et son inventivité croissante, à son intégration de l'architecture dans les sites, à son approche innovante et humaine de la ciculation, de la vie qu'elle insuffle, notamment sur les toits, elle fait de cette station un endroit convivial, en accord avec l'environnement. Charlotte Perriand pense l'extérieur comme l'intérieur, jusque dans les moindres détails. Modernité et influences japonaises sont de mises. Ainsi, elle conçoit l'architecture intérieure de plus de 4 500 logements, 25 000 lits, pour un flux annuel de plus d'un million de personnes. Son souhait de conjuguer art de vivre en montagne et habitation pour le plus grand nombre, est largement réalisé. Consécration posthume pour l'artiste, les Arc 1600 et 1800 sont labélisés « Patrimoine architectural du xxe siècle » en 2003. -
Ricardo Bofill, les années françaises
Dominique Serrell, Jean-Jacques Aillagon, Michèle Champenois, Bjarke Ingels
- Norma
- 3 Novembre 2023
- 9782376660804
Reconnu en Europe comme un architecte d'avant-garde dans les années 70, l'architecte catalan Ricardo Bofill fut appelé sur la scène française suite à la destruction des Halles de Baltard en 1971. Appelé à concourir en 1974, l'architecte tenta de renouer avec les formes historiques de l'architecture et de l'urbanisme parisiens. Écarté en avril 1978, après plus de 3 ans de projets et de maquettes par Jacques Chirac, premier maire de la Ville de Paris, qui préfèrera une architecture neutre et moins monumentale, Bofill va néanmoins jouer un rôle de premier plan dans l'élaboration des villes nouvelles en France, de 1972 à 1985, avec des projets aussi marquants que controversés : Abraxas à Marne-la-Vallée, le Lac, à Saint-Quentin-en-Yvelines, la Place Majeure, à Cergy-le-Haut, ou encore le le quartier Antigone de Montpellier.
Conçu comme un véritable journal de bord largement illustré, décrivant les relations étroites entre l'architecture et la politique sous Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterand, cet ouvrage revient pour la première fois sur l'emblématique chantier des Halles, couvert par une clause de confidentialité jusqu'au décès de l'architecte, en 2021. À travers les récits de témoins de l'époque, Jack Lang, Jean-Jacques Aillagon, Paul Chemetov, Roland Catro... comme les archives du Taller, l'auteure décrit la prodigieuse ascension de Bofill au rang de superstar, ainsi que l'importance de l'architecture, alors au centre de toutes les conversations. -
Dès les années 50, Beyrouth et le Liban ont été un véritable laboratoire de la modernité architecturale au Moyen-Orient, faisant appel aux plus grands architectes nationaux et internationaux. Les institutions et grandes entreprises libanaises se sont tournées vers le béton et des formes dites brutalistes, participant pleinement au renouveau de l'architecture mondiale. Si le Liban a donné naissance à une floraison de bâtiments exemplaires de cette époque, cet ouvrage est une invitation à en découvrir plus d'une trentaine, souvent méconnus et admirablement saisis par le regard de Matthieu Salvaing. Par leur sélection, les auteurs convient le lecteur à suivre leurs pas au coeur des différentes expériences modernistes qui ont traversé le Liban comme autant de témoignages d'une vision internationale et généreuse. Des commandes publiques, telle l'emblématique Foire internationale de Tripoli édifiée par Oscar Niemeyer ou le Ministère de la Défense d'André Wogenscky, aux villas privées comme celles réalisées par Henri Edde, en passant par l'immeuble Interdesign de Khalil Khoury, cet ouvrage est la célébration d'une histoire heureuse du Liban, ancrée dans la modernité et ouverte sur le monde.
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Villas modernes du bassin d'Arcachon
Elise Guillerm, Jean-Baptiste Marie
- Norma
- 15 Avril 2022
- 9782376660477
Après l'épopée des arcachonnaises de la Belle Époque et à la suite des réalisations de Le Corbusier, le Bassin d'Arcachon est parvenu à absorber un développement intense jusqu'aux confins du Cap Ferret et la presqu'île des dix villages. Les ressources en pins des Landes, la réinterprétation de l'héritage du modèle de la cabane de pêcheurs et la préservation de venelles ombragées y ont forgé un paysage unique.
Avec une prédilection marquée en faveur de l'habitat individuel, le territoire n'a eu de cesse d'accueillir des villas d'architectes qui ont dessiné son actuel visage : les maisons tournées vers l'horizon et à l'abri des regards - avec un large usage de matériaux naturels - y ont fait recette.
Partagés entre une recherche de confort et un souci de préservation du cadre naturel, les créateurs - célèbres ou méconnus - ont rivalisé d'ingéniosité pour s'insérer dans un territoire grandiose et néanmoins fragile. De l'équipe bordelaise Salier Lajus Courtois Sadirac à l'architecte Raphaëlle Hondelatte, sans oublier le designer Philippe Starck, tous y ont inventé un art de vivre, par une architecture souple, perméable à l'environnement et à ses changements, qui ont contribué à faire connaître et aimer un territoire, en renouvelant le visage du Bassin, tout en l'érigeant en terre préservée.
Au moyen d'une iconographie inédite, cet ouvrage relate l'épopée de ces réalisations qui, protéiformes, ont en commun la quête d'une symbiose avec le paysage. Il invite le lecteur à comprendre le site et le territoire, comme à voir le dessin et l'intimité du quotidien de cette architecture. Du minimalisme, aux tendances plastiques, en passant par les maisonsmodèles, comme les recherches en faveur d'une architecture durable, ce livre examine les différentes tendances qui ont animé la recherche architecturale propre à ce territoire d'exception.
Dessin, implantation, décor intérieur, matériaux y sont examinés grâce à des documents d'archives, comme à des reportages de photographies contemporaines.
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Marc Held, designer et architecte, est surtout connu par certaines oeuvres emblématiques : le fauteuil Culbuto ou Utopia, la fameuse maison en acier Corten à Gif-sur-Yvette.
Engagé pour l'écologie dès les années 60, Marc Held va faire deux rencontres essentielles. René Dumont en 1967, auteur du fameux L'afrique noire est mal partie puis, en 1979, le grand Hassan Fathy avec qui il passera une semaine inoubliable en Corse.
En 1987, il s'installe dans une ile grecque abandonnant son agence parisienne. Il y rédige en 1991 un livre-manifeste intitulé Maisons de Skopelos, un précis d'architecture vernaculaire. C'est là aussi qu'il oeuvrera avec Vilma en architectes de campagne, en construisant une douzaine de maisons en pierres.
L'école maternelle de Samba Dia au Sénégal, bâtie en terre, est comme l'aboutissement du parcours de cet architecte singulier : son engagement radical pour l'écologie, sa longue expérience de terrain et ses talents mis au service de la plus belle des oeuvres sociales, l'école.
Ce livre raconte l'histoire de ce projet exemplaire : de sa conception avec l'équipe de jeunes architectes engagés qui l'ont entouré à la collaboration fraternelle qui a régné sur ce chantier entre les concepteurs, les constructeurs et la population du village. -
Paul Tissier a, durant sa brève existence (1886-1926), abordé de nombreux domaines de la création artistique/: peinture, architecture, puis, activité qui consacrera son talent, scénographie de fêtes pour les palaces de la Côte d'Azur et du Sud de la France. Il se positionne dès la fin de la guerre comme un acteur de la Reconstruction. Imaginant la restructuration d'une commune dont il avait déjà peint les ruines, Revigny-sur-Ornain, il réalise des projets de fermes dans la Meuse puis travaille sur l'hôtel des postes de Bar-Le-Duc avant de s'installer en Provence vers 1921, où il va développer un singulier catalogue de maisons modulables d'inspiration régionaliste mêlant architecture traditionnelle et éléments modernes : escaliers extérieurs, toit-terrasses, fenêtres en bande... En 1923, Tissier se voit confier par la Société des grands hôtels de Nice l'organisation de fêtes exceptionnelles à destination de la clientèle fortunée des environs. Russie, Moyen ou Extrême-Orient, Grèce, Rome ou Égypte antique vont servir de thème de départ à l'architecte et scénographe pour élaborer des mises en scène d'un grand raffinement : salles de bal, pompes nuptiales ou funéraires, arcs de triomphe, monuments éphémères, cortèges, joutes navales, feux d'artifices ou illuminations... Paul Tissier organisera en trois ans près de cent fêtes avant de s'éteindre brutalement.
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La redécouverte des archives de René Gabriel (1899-1950) à la bibliothèque de l'École nationale supérieure des arts décoratifs a permis d'éclairer sous un jour nouveau l'oeuvre de ce décorateur, figure marquante du modernisme social et des années de reconstruction.
René Gabriel connaît ses premiers succès en dessinant et produisant, jeune étudiant, ses propres papiers peints. Créateur de meubles, il reçoit à 23 ans la bourse Blumenthal et participe en 1925 à l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels, aux côtés de Francis Jourdain et des modernistes. Illustrateur, il est également décorateur de théâtre et scénographe, notamment pour ses amis Léon Chancerel et Louis Jouvet.
En retrait des grandes figures des années 20, René Gabriel se distingue de ses contemporains par son rejet du luxe et de l'ostentation. Poursuivant son travail d'artiste et de décorateur, qui l'amène à collaborer avec des maisons prestigieuses - Nobilis, Leroy, Follot -, il joue un rôle déterminant dans le design de la reconstruction : il dessine notamment des centaines de modèles pour les sinistrés et se rapproche d'Auguste Perret pour la reconstruction du Havre.
Personnage clé dans l'histoire des arts décoratifs du XXe siècle, il est aujourd'hui considéré comme un précurseur du « design industriel ».
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« Inventif, joyeux, Royère a développé un style qui conjugue modernité et classicisme avec entrain et humour. » Né en 1902, Jean Royère, le « moderne d'hier », manifeste très jeune son goût pour la décoration. Il débute à l'âge de 30 ans une brillante carrière de décorateur. Après avoir épousé puis délaissé le fonctionnalisme en vogue dans les années 30, il présente en 1939 au Salon des artistes décorateurs un boudoir qui marque de manière provocante le retour à l'ornement. Fin observateur de la création contemporaine, Royère découvre dès cette époque, chez les Scandinaves et les Italiens, notamment Alvar Aalto et Gio Ponti, des formes nouvelles auxquelles il associe un répertoire ornemental très libre, décliné avec une extrême virtuosité. De 1931 à 1972, ce voyageur infatigable réalise plus de mille projets à travers le monde, de l'aménagement de la cité ouvrière d'Aplemont dans le nord de la France à la décoration du palais du shah d'Iran, créant avec légèreté un style qui évoque le désir de liberté d'une époque et marquera nombre de créateurs contemporains.
Ses meubles et objets, parmi lesquels les emblématiques fauteuils et canapés Ours, font aujourd'hui l'objet d'un véritable engouement de la part des collectionneurs d'art et de design à travers le monde.
Préfacée par Jean-Louis Gaillemin, cette nouvelle édition permet de découvrir et d'approfondir des aspects méconnus de l'oeuvre de Jean Royère, notamment grâce à plus de deux cent de nouvelles illustrations.
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Un ouvrage qui rend hommage à la carrière de l'architecte et designer Marc Held, à travers la présentation de ses oeuvres majeures et notamment huit villas construites sur une période de trente années sur l'île de Skopelos.
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Un des principaux rôles du design aujourd'hui est d'inventer de nouvelles réciprocités. Si la modernité a forgé l'idée que l'homme pouvait maîtriser son environnement, s'approprier la nature, on sait aujourd'hui qu'il n'en est rien. Les crises actuelles nous le confirment, il est temps de changer de paradigme.
Le design a contribué à l'invention de la vie moderne en produisant des objets à l'échelle industrielle mais il a aujourd'hui un nouveau rôle à jouer. Plus que jamais, le designer s'attache à répondre aux problèmes posés en repensant l'organisation sociale de notre quotidien. Des questions urgentes se posent à nous : comment se nourrir, s'éduquer, se soigner ?
Les anglo-saxons emploient le mot design avec précision : Fashion design (design de la mode), interior design (design d'aménagement intérieur), sport design (design de la pratique sportive). Cette exposition porte sur le farming design, le design de l'agriculture.
L'industrialisation du XXe siècle a profondément transformé nos sols pour nourrir mieux et plus, deux notions qui sont aujourd'hui réinterrogées de toutes parts. L'alimentation est devenue un domaine terriblement complexe ; du sol à l'assiette, de multiples processus sont à l'oeuvre pour nourrir une population croissante.
Les paysans font face à de nombreux défis. Ceux que l'on appelle parmi eux les « paysans-chercheurs » expérimentent de nouvelles pratiques. À la manière d'un designer, ils inventent de nouveaux processus pour produire en prenant en compte la particularité du contexte et des outils, qu'ils n'hésitent pas à réinventer pour les adapter aux spécificités locales.
Au coeur des préoccupations, la terre, la topographie, l'écoulement des pluies, l'ensoleillement, les vents, les cycles biologiques de la faune et de la flore sont autant d'éléments que le « paysan designer » observe pour aménager ses terres et favoriser des liens vertueux pour le sol et ses cultures.
Paysans designers, un art du vivant a ainsi pour enjeu de présenter une nouvelle génération de paysans qui cherchent à nous nourrir tout en régénérant les sols plutôt qu'en les exploitant.
L'exposition met ainsi le sol au coeur de nos attentions, pour révéler de nouvelles connaissances sur son rôle, son fonctionnement, l'écosystème qu'il abrite. Elle met en évidence les échelles de culture et de production, propose des regards sur de nouvelles pratiques paysannes, réinterroge la dimension du temps. Elle puise, chez nous mais aussi sur d'autres continents, les sources d'une culture nouvelle, qui place l'homme au coeur d'alliances inédites avec la nature, et le replace à égalité, comme un des maillons du vivant aux côtés des êtres animés, plantes et animaux. Une remise en perspective du monde auquel on appartient.
Il ne s'agit pas ici de nourrir les cris d'alarmes, mais d'exposer des aventures, des projets, des scénarii qui donnent envie. L'enjeu est d'imaginer et de révéler les pistes d'un monde désirable, et possible.
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À l'instar de Villas 50 en France, le premier volume de Raphaëlle Saint-Pierre paru aux éditions Norma, Villas 60-70 en France démontre que la France a produit une architecture digne d'être regardée et appréciée, des oeuvres d'architectes français (Jean Balladur, André Bruyère, Paul Chemetov, Jean Nouvel, Claude Parent, Roland Simounet, etc.) ou étrangers (Marcel Breuer, Philip Johnson, Richard Neutra, Oscar Niemeyer). L'ouvrage définit également et analyse les différentes interprétations des courants de pensée et esthétiques en France, notamment dans leur relation aux mouvements internationaux.
Au milieu des années 60, les prémices des contestations sociales et la montée en puissance de la contre-culture se font sentir. Une rupture avec le monde orthogonal qui prévalait depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale s'amorce. Et cela, tant aux États-Unis qu'en Europe. L'architecture moderne est totalement mise en question par une multiplicité de mouvements et de tendances qui apparaissent ou prennent de l'ampleur dans les années 60. Contrairement à la décennie précédente, on ne peut pas parler d'un style caractéristique des décennies 60 ou 70. Cependant le programme de la maison reste, plus que jamais, un laboratoire pour les nouvelles générations d'architectes.
Divisée en trois chapitres, la première partie du livre s'attache à discerner les influences, les ruptures, les thèmes de réflexion dans l'architecture de la maison individuelle française de la période. Le premier chapitre est consacré aux métamorphoses de l'architecture moderne. Les débats se complexifient, les modèles changent, comme les repères avec la réforme de l'enseignement de l'architecture. Mais la classification des nouvelles expériences ou théories architecturales par les médias est parfois artificielle et forcée, au risque d'entraîner des amalgames ou des courants éphémères.
Le deuxième chapitre s'intéresse aux défis envers les typologies habituelles, aux rapports entre architecture et sciences, à l'effacement des frontières avec les arts plastiques (Pierre Székely) et à l'architecture prospective (Jean- Louis Chanéac). Dômes, paraboloïdes hyperboliques, bulles (Pascal Häusermann, Antti Lovag) et gonflables sont les symboles d'une nouvelle architecture rompant avec la boîte. Le troisième chapitre aborde la pensée écologique.
Elle apparaît d'abord chez quelques scientifiques, intellectuels et marginaux puis, lors de la crise pétrolière de 1973, investit la scène nationale avec le renouvellement de l'intérêt pour le bois (Pierre Lajus, Jean-Pierre Watel) et des essais d'architecture solaire (Guy Rottier).
Dans la seconde partie du livre, une trentaine de villas, classées par ordre chronologique et dont la construction s'échelonne de 1960 à 1979, sont analysées en détail avec l'aide de documents graphiques et photographiques. Elles illustrent et approfondissent les thèmes abordés en première partie.
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Paris architecture 1900-2000
Jean-Louis Cohen, Monique Eleb, Antonio Martinelli
- Norma
- 15 Novembre 2000
- 9782909283517
Avec cet ouvrage, Jean-Louis Cohen, architecte et historien, et Monique Eleb, psychologue et sociologue, proposent une promenade architecturale dans le Paris intra-muros et sa proche banlieue.
Trente-trois bâtiments photographiés par Antonio Martinelli sont visités parmi la multitude de réalisations qui ont marqué le XXe siècle. Ils ont été choisis en fonction de leur contribution au paysage urbain, de leur force esthétique et de leur rôle dans la transformation des modes de vie. Des architectes du début du siècle à qui les découvertes techniques ont permis de se libérer des conventions à la génération actuelle qui a retrouvé une dimension intellectuelle après la crise architecturale des années 1960-1970, on suit dans le Paris d'aujourd'hui les transformations d'identité d'une ville dont le centre dense est enserré dans une agglomération de plus de dix millions d'habitants.
Par la succession et la mise en correspondance d'édifices en apparence étrangers les uns aux autres, des ossatures de béton des frères Perret aux prismes transparents de Jean Nouvel, Jean-Louis Cohen et Monique Eleb révèlent combien l'idéal d'une architecture rationnelle et lisible aura marqué l'architecture du siècle. This book takes the form of an architectural promenade devised by the architect and historian Jean-Louis Cohen and the psychologist and sociologist Monique Eleb.
Thirty-three buildings in Paris and the inner suburbs are presented with photographs by Antonio Martinelli. Selected from the multitude of buildings which have marked the 20th century, each has been chosen for the contribution it makes to the cityscape, for its aesthetic value and for the role it has played in transforming life-styles. From the technical discoveries which enabled architects to break free from conventions in the early 20th century, to the rediscovery of an intellectual dimension by the present generation of architects in the wake of the architectural crisis of the 1960s and 1970s, this itinerary through today's Paris reveals transformations in the identity of the densely-built capital city at the center of an agglomeration populated by over ten million people.
By explaining the connections between a sequence of buildings which look very different from one archer, ran no from the Perret brothers' concrete frames to Jean Nouvel's transparent prisms, Jean-Louis Cohen and Monique Eleb reveal the extent to which the long-established French architectural ideal of rationality and legibility has marked the architecture of the 20th century
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André Beloborodoff, architecte-peintre-scénographe
Eugenie Von Neipperg
- Norma
- 19 Octobre 2018
- 9782376660187
André Beloborodoff est un architecte, décorateur, scénographe et peintre russe. Aux côtés de Jean-Charles Moreux et Emilio Terry, il participe, entre 1920 et 1960, à un retour vers le classicisme qui intègre discrètement la modernité.
Sous l'égide du renouveau néoclassique, il débute dans la Saint-Pétersbourg prérévolutionnaire et aménage notamment l'aile du Palais Youssoupoff où sera assassiné Raspoutine. Sa carrière est interrompue par la révolution qui l'amène, en 1920, à rejoindre à Londres le prince Youssoupoff et la ballerine Anna Pavlova, qui y seront ses principaux commanditaires.
En France il oeuvre de 1920 à 1934 pour la Café Society. Avec Jean-Michel Frank et Emilio Terry, il transforme la villa basque de Rosita de Castries. Il réalise pour les Moustier son chef-d'oeuvre français, le château de Caulaincourt (1930-1934), grande demeure néopalladienne en béton armé, pour laquelle il dessine également un élégant mobilier Art déco et moderne.
À Rome, il conçoit la villa Vigna Pepoli pour le poète surréaliste Maurice Sandoz, avec qui il cherche à recréer un éden architectural.
Aux côtés de ses réalisations architecturales, il laisse derrière lui une importante oeuvre peinte, en lien direct avec les quelques édi@ces qu'il a créés, dans laquelle des vues d'architecture réelles ou imaginaires côtoient, nimbées d'un parfum surréaliste, des mondes engloutis.
Cette monographie présente, à travers près de 350 illustrations, les réalisations méconnues de cet artiste singulier dont l'oeuvre offre un regard nouveau sur la création artistique de l'entre-deux-guerres.
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Fasciné par le reflet magique de la lumière à travers les vitraux de Chartres, qu'il découvre enfant, Max Ingrand (1908-1969) ne cesse durant près de quarante ans d'explorer les champs multiples du verre.
Matériau millénaire. sur le plan stylistique et formel. du vitrail au design, du décor à l'architecture. Dans tous ces domaines. artisanaux ou industriels. le maître verrier développe une technique remarquable. Ses décors à l'antique gravés à l'acide ou au sable en font une figure majeure de l'Art déco. Il collabore au chantier du paquebot Normandie, travaille pour les plus grands décorateurs. Jules Leleu.
Marc du Plantier. André Artus, pour des architectes comme Pierre Patout. auteur du pavillon du Collectionneur à l'Exposition internationale de 1925, ou Charles Siclis. promoteur de lieux à la mode dans le paris des Années folles. Au sortir de la guerre, l'usage du verre gravé se vulgarise. les matériaux composites apparaissent_ Max Ingrand revient mi Travail du vitrail. Sou u'uvre dans ce domaine. d'un expressionnisme inspiré de l'imagerie moyenâgeuse.
Est l'une des plus prolifiques élu siècle. en France. où il intervient sur des édifices majeurs de l'art gothique. mais aussi en Allemagne. aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil. Après avoir exploité les jeux de la lumière naturelle. son interrogation se porte sur le luminaire. Faisant du verre la matière même de la lumière, il dessine des lampes et des appliques incandescentes. dalles polies et abrasée. blocs de pâte de verre taillée au burin.
Lue démarche qui conduit ce tenant du classicisme français au design où son nom s'inscrit aux côtés (le ceux de Serge Mouille et de Gin() Sarfatti. Certains de ses luminaires sont. cinquante ans après leur création. devenus des classiques. comme la lampe de table en opaline blanche de 1951. Durant treize ans. il assure la direction artistique de Fontana Arte créée par l'architecte Gio Ponti. Fondateur de la société Verre Lumière à la fin de sa vie, il favorise l'émergence (l'une nouvelle génération de designers et expérimente les technologies les plus avancées en matière d'éclairage qu'il mettra au service du verre industriel chez Saint-Cubain et surtout d'une architecture qu'il veut transparente.
Cet ouvrage de l'historien d'art Pierre-Emmanuel Martin-Vivier révèle, à travers documents d'archives et photographies contemporaines réunis par la galerie Jacques Lacoste, la richesse et la diversité d'une ouvre que le cloisonnement des disciplines artistiques. les querelles entre tenants de la tradition et de la modernité ont jusque-là empêché de considérer dans son intégralité.
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La réédition de cette monographie sur Maxime Old (1910-1991) retrace de manière chronologique la carrière et l'oeuvre de ce grand décorateur, à travers une étude approfondie de ses carnets de fabrication, de ses archiveset de ses participations aux Salons. Maxime Old, issu d'une famille d'ébénistes, suit des études à l'école Boulle avant de parfaire sa formation dans l'atelier de Jacques-Émile Ruhlmann, le plus grand décorateur de son temps.Né à une époque charnière où la société va connaître des bouleversements sans précédent, élevé dans le respect d'une tradition artisanale de qualité et de savoir-faire, Maxime Old représente un trait d'union entre la grande époque des décorateurs et les temps modernes, un authentique et précieux témoin assurant le lien entre la période Art déco et les survivances d'un style quarante qui se fond dans l'époque du design. Le Mobilier national et le ministère des Affaires étrangères lui passent de nombreuses commandes pour les ambassades de France à La Haye, Helsinki et Ottawa. Outre une clientèle privée qui lui reste fidèle tout au long de sa carrière, il est chargé de chantiers aussi importants que l'aménagement du siège de la Société des forges et ateliers du Creusot, l'hôtel Marhaba à Casablanca, l'aérogare de Marignane ou le paquebot France.
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Henri Sauvage (1873-1932) est l'un des grands noms de l'architecture française du XXe siècle. Confrontant ses écrits, qui contribuèrent à établir sa réputation de « pionnier du Mouvement moderne », à la réalité de sa pratique, cet ouvrage analyse les dimensions méconnues de son travail : son activité de spéculateur et de constructeur d'hôtels balnéaires et internationaux ; le bras de fer qui l'opposa aux architectes-voyers parisiens sur le principe d'immeuble à gradins ; ses expériences de préfabrication et ses inventions constructives. Ses dessins conservés par le Centre d'archives d'architecture du XXe siècle de l'Institut français d'architecture, des photographies anciennes, souvent inédites, permettent de juger de la richesse d'une oeuvre qui dialogue avec les grands débats artistiques, techniques et professionnels de l'époque. De la villa Jika construite en 1898 pour Louis Majorelle aux façades transparentes des grands magasins Decré à Nantes, le lecteur est ainsi invité à parcourir l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme de la fin de XIXe siècle au début des années 30.
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Les années Staudenmeyer ; 25 ans de design en France
Chloé Braunstein-Kriegel
- Norma
- 2 Décembre 2009
- 9782915542257
Pierre Staudenmeyer (1952-2007) a découvert et réuni de 1985, date de la création de la galerie Néotù, à 2007 nombre de créateurs qui comptent aujourd'hui parmi les plus importants designers français, de Martin Szekely à François Bauchet, Kristian Gavoille, Olivier Gagnère, Garouste & Bonetti, pour n'en citer que quelques-uns.
Il leur a offert des lieux d'exposition, les a fait connaître sur un plan international et les a édités pendant plus de vingt ans, initiant la naissance d'un design spécifiquement français qui a marqué la fin du xxe siècle. L'un des tout premiers à présenter en France l'oeuvre d'Anglais, Américains et Italiens tels Jasper Morrison, Constantin Boym, Dan Friedman, Ettore Sottsass ou Andrea Branzi, il a également relancé par ses écrits et ses expositions l'intérêt pour la céramique aussi bien des années 50, dont il fut l'un des plus importants collectionneurs, que contemporaine.
Cet ouvrage collectif, dirigé par Chloé Braunstein-Kriegel, spécialiste de design et amie de Pierre Staudenmeyer qui a collaboré avec lui à de nombreuses publications, révèle un homme de culture qui, à l'exemple des grands galeristes du XIXe et du XXe siècle, a contribué au renouveau de la création par sa réflexion sur la société dans laquelle il a vécu. Les textes de psychanalyste, conservateurs, critiques, spécialistes de design et de marketing, qui analysent le rôle de Pierre Staudenmeyer, sont mis en rapport avec ceux qu'il a écrits lui-même.
Après l'introduction de Chloé Braunstein-Kriegel qui décrit une personnalité brillante et paradoxale, la première partie porte sur les centres d'intérêt qui ont déterminé ses choix : psychanalyse, art, marketing, design, céramique. La deuxième partie traite des lieux et publications qu'il a créés et de leur rôle marquant sur la scène culturelle aussi bien française qu'internationale, des galeries Néotù de Paris et de New York à Mouvements Modernes et de la galerie RE consacrée à l'image et au graphisme à la revue Quelques Hommes.
Enfin, les artistes, designers, collectionneurs, marchands ou amis qui l'ont côtoyé dressent autant de portraits d'un personnage aux multiples facettes et d'une exceptionnelle curiosité avec, en regard, ses remarquables textes sur les créateurs. Préfacé par Yvonne Brunhammer, le catalogue des meubles et des objets édités et exposés par Néotù puis Mouvements Modernes, comprenant plus de 900 pièces illustrées, permet de juger de l'importance et de la cohérence d'un travail d'éditeur unique.
À travers les passions de ce grand découvreur, marchand et collectionneur qui a su établir des ponts entre des disciplines en apparence étrangères les unes aux autres, saisir l'importance du contexte économique, politique et social dans la création, et dont la culture libre de préjugés a tissé des liens entre les styles, les époques, les domaines artistiques, Les Années Staudenmeyer font revivre un moment unique de l'histoire du design et des arts décoratifs.
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Dans cette première nomographie consacrée à Marc du Plantier (1901-1975).
Décorateur majeur du XXe siècle, l'historien de l'art Yves Badetz renoue le fil de sou oeuvre à travers ses carnets de croquis et les lettres relatant à sa femme le détail de ses installations. Après une formation d'architecte à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts et de peintre à l'académie Julian, Marc du Plantier débute sa carrière en 1928. Dès les premières réalisations se met en place son vocabulaire architectural, caractérisé par la rigueur des lignes.
Le travail sur la couleur, la lumière indirecte et le jeu des miroirs. Art qui atteint sou apogée rue du Belvédère, à Boulogne-Billancourt, où Anne et Marc du Plantier reçoivent le Tout-Paris des années : 30. Suivront l'appartement dominant la haie d'Alger. considéré comme un des sommets de la décoration de son temps, les palais madrilènes où, de 1938 à 1949, il développe un néoclassicisme remarquable, les appartements parisiens des années cinquante, le salon de l'ambassade de France à Ottawa.
Au début des années soixante, la disparition des commandes privées pousse le créateur à s'installer à Mexico, où il fonde la société Artedécor, puis à Los Angeles, avant de revenir à Paris par la voir de l'Orient. De ce contact avec le pop américain naît le travail qu'il développe en 1968, créant à partir de nouveaux matériaux des modèles destinés à l'édition pour la galerie Lacloche. à Paris. ou potin la salle à manger de Maurice Rheims.
Sans jamais se départir de sa rigueur classique.
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" Ce sont les sites et les usagers qui donnent un sens au lieu ". Bertrand Penneron Architecte à Tours, Bertrand Penneron est ancien élève de l'Ecole de Chaillot. Il a notamment vécu en Thaïlande et à La Réunion avant de s'installer en Touraine. Qu'il s'agisse du chai d'un vigneron, d'une école de musique ou de la reconstruction d'une église, son travail est une réflexion sur la création de formes au service de l'homme et en rapport avec le paysage.
De ces premiers projets du début des années 90 à ses réalisations les plus récentes, cet ouvrage revient sur 25 ans de création. L'agence Bertrand Penneron a tout autant travaillé sur des équipements sportifs et culturels (réhabilitation d'un pavillon militaire en pôle musique et danse à Poitiers, salle de spectacle à Langeais, etc.), des établissements scolaires (externat, lycée d'agricole d'Areines, école élémentaire Jean de la Fontaine à Tours, rénovation d'un collège à Langeais, etc.), des projets de rénovation de lieux patrimoniaux (dôme de la basilique Saint-Martin à Tours, transformation d'un ancien cloître en résidence, Tours, reconstruction de la passerelle Fournier à Tours, etc.) que sur de nombreux programmes de logement.
Hugo Massire, historien de l'architecture, décrit dans cet ouvrage largement illustré (photographies, plans et dessins) les circonstances et les enjeux liés à la création d'architectures chez Bertrand Penneron, ainsi que leur lien avec l'environnement. Il analyse chaque projet et met en lumière la générosité qui sous-tend l'oeuvre de Bertrand Penneron, toujours présente dans une architecture qui " aide les personnes fragilisées à rebondir " (Libération, à propos de la création de 14 appartements à Tours pour personnes en réinsertion, Prix du Projet citoyen 2009 au Congrès national des architectes).
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