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Allia
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Le livre de la salsa : chronique de la musique de la Caraïbe urbaine
César Miguel Rondón
- Allia
- Musique Allia
- 20 Octobre 2023
- 9791030430387
«La musique populaire doit être analysée dans son contexte global, on peut difficilement en mesurer la valeur depuis une perspective strictement musicale sans s'intéresser au cadre de vie de la communauté qui la produit et qui en jouit. Et c'est elle, au bout du compte, qui importe : la musique peut être d'une qualité exceptionnelle, mais si le public qui la justifie ne s'identifie pas pleinement avec elle, elle perd de son importance et reste sans effet. Par conséquent, pour comprendre la salsa, il faut aussi comprendre tout le spectre social et culturel pour lequel elle fut créée.»pas pleinement avec elle, elle perd de son importance et reste sanseffet. Par conséquent, pour comprendre la salsa, il faut aussi comprendretout le spectre social et culturel pour lequel elle fut créée.
Le Livre de la salsa est devenu un livre culte pour tous les adeptes des musiques caribéennes à travers le monde. Ample chronique de la salsa et de sa galaxie (son, boogaloo, bolero...), il nous embarque dans ses voyages incessants, de New York à Cuba, de Porto Rico au Venezuela. Érudit, porté par un véritable souffle narratif, il en retrace l'histoire, les transformations, les grandes figures, de sa naissance à ses rencontres avec les musiques nord-américaines.C'est aussi la déclaration d'amour d'un passionné envers une musique en mutation permanente, devenue mondialement populaire, à la fois solaire, festive et mélancolique. Une musique qui, en parlant d'amour, de la vie quotidienne des communautés dont elle est issue, a prouvé que la légèreté peut nourrir des formes de résistance politique et sociale. Loin des clichés, Rondón nous plonge dans l'incomparable creuset en fusion qu'est la Caraïbe, dans toute sa diversité sociale, ethnique et culturelle.L'écrivain cubain Leonardo Padura, lui-même admirateur fervent du livre, le considère comme l'un des textes les plus éclairants pour comprendre la Caraïbe et ses métissages, «l'un de ces livres que l'on aurait aimé non pas écrire - ce serait trop - mais vivre».
Le Livre de la salsa est devenu un livre culte pour tous les adeptes des musiques caribéennes à travers le monde. Ample chronique de la salsa et de sa galaxie (son, boogaloo, bolero...), il nous embarque dans ses voyages incessants, de New York à Cuba, de Porto Rico au Venezuela. Érudit, porté par un véritable souffle narratif, il en retrace l'histoire, les transformations, les grandes figures, de sa naissance à ses rencontres avec les musiques nord-américaines.
C'est aussi la déclaration d'amour d'un passionné envers une musique en mutation permanente, devenue mondialement populaire, à la fois solaire, festive et mélancolique. Une musique qui, en parlant d'amour, de la vie quotidienne des communautés dont elle est issue, a prouvé que la légèreté peut nourrir des formes de résistance politique et sociale. Loin des clichés, Rondón nous plonge dans l'incomparable creuset en fusion qu'est la Caraïbe, dans toute sa diversité sociale, ethnique et culturelle.
L'écrivain cubain Leonardo Padura, lui-même admirateur fervent du livre, le considère comme l'un des textes les plus éclairants pour comprendre la Caraïbe et ses métissages, «l'un de ces livres que l'on aurait aimé non pas écrire - ce serait trop - mais vivre». -
L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique
Walter Benjamin
- Allia
- Petite Collection
- 18 Octobre 2011
- 9782844854438
Dès son titre, l'ouvrage annonce le tournant opéré par la modernité. Benjamin montre dans cet essai lumineux et dense que l'avènement de la photographie, puis du cinéma, n'est pas l'apparition d'une simple technique nouvelle, mais qu'il bouleverse de fond en comble le statut de l'oeuvre d'art, en lui ôtant ce que Benjamin nomme son "aura". C'est désormais la reproduction qui s'expose, mettant en valeur la possibilité pour l'oeuvre d'art de se retrouver n'importe où. Capacité à circuler qui la transforme en marchandise. Benjamin met au jour les conséquences immenses de cette révolution, bien au-delà de la sphère artistique, dans tout le champ social et politique. Avec le cinéma, c'est la technique de reproduction elle-même qui désormais produit l'oeuvre d'art. Là, c'est l'image de l'acteur qui devient marchandise, consommée par le public qui constitue son marché. La massification du public de ces oeuvres a servi les totalitarismes. D'où "l'esthétisation de la politique" encouragée par le fascisme et la "politisation de l'art" défendue par le communisme.
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«Le discours sur la mode alterne le blâme moral et l'admiration béate. Mais, dans un cas comme dans l'autre, il se trompe. C'est un discours systématiquement hors sujet, où la mode n'est qu'un prétexte à divagations sur des réalités qui lui sont extérieures, les moeurs d'une société donnée ou l'état de santé de son économie. Bref, un discours où l'on parle de tout sauf de la mode elle-même. Ce n'est qu'en fixant le regard sur ce qui, dans un interminable feu d'artifice, apparaît pour disparaître aussitôt, qu'il devient possible de découvrir ce qu'est réellement la mode. De manière encore provisoire, celle-ci peut être définie par l'idée de catastrophe permanente.» Après les sphères de l'art, de la culture ou encore de la technique, Francesco Masci poursuit son étude des forces en acte dans la modernité occidentale, et s'attaque à un phénomène résolument moderne : la mode. Existant à la manière d'une totalité close, selon ses propres lois et ses propres codes, la mode ne se laisse subordonner ni au monde de l'art ni à celui de la morale. Elle n'existe finalement que pour elle-même, advient et meurt par elle-même, suivant sa temporalité propre, cyclique, rituelle, loin de toute représentation linéaire du temps. Extinction, apocalypse ou «fin de l'Histoire» ? La mode constitue une résistance aussi inattendue que radicale aux visions eschatologiques, par ailleurs toujours mises en échec, d'un présent obsédé par l'avènement de sa propre fin.
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La Naissance de Vénus et le Printemps de Sandro Botticelli
Aby Warburg
- Allia
- Livres D'art
- 6 Octobre 2023
- 9791030430400
Paru en 1893, La Naissance de Vénus et Le Printemps de Sandro Botticelli est un texte fondateur dans l'oeuvre d'Aby Warburg, l'exemple même de sa méthode.
Il y met en relation les deux célèbres tableaux mythologiques de Botticelli avec les représentations qui leur correspondent dans l'art et la poésie de son époque. Avec une érudition étourdissante, il décortique le moindre détail de ces toiles et montre qu'aucun d'eux n'est insignifiant. -
Van Gogh le suicidé de la société
Antonin Artaud
- Allia
- Petite Collection
- 7 Janvier 2021
- 9791030413519
«C'est un homme qui a préféré devenir fou, dans le sens où socialement on l'entend, que de forfaire à une certaine idée supérieure de l'honneur humain.
C'est ainsi que la société a fait étrangler dans ses asiles tous ceux dont elle a voulu se débarrasser ou se défendre, comme ayant refusé de se rendre avec elle complices de certaines hautes saletés.
Car un aliéné est aussi un homme que la société n'a pas voulu entendre et qu'elle a voulu empêcher d'émettre d'insupportables vérités.» Van Gogh ne s'est pas suicidé. La société s'en est chargée. Avec toute la véhémence dont il est capable, Antonin Artaud impute à cette dernière le mal dont a souffert le peintre et accuse les psychiatres, en l'occurrence le Dr Gachet, d'avoir poussé Van Gogh au suicide. Il replace la prétendue folie de Van Gogh dans son contexte, en tant que produit d'une construction sociale. La «lucidité supérieure» propre à l'artiste, et commune à l'auteur et à son sujet, lui permet de faire la part belle à la fougue du génie, force contestataire en soi et facteur de marginalisation.
«Il y a dans tout dément un génie incompris dont l'idée qui luisait dans sa tête fit peur, et qui n'a pu trouver que dans le délire une issue aux étranglements que lui avait préparés la vie.» Cet état de supplicié, Artaud lui-même l'a vécu. Nul mieux que lui ne saurait le transmettre. Qu'il soit poète ou peintre, l'artiste se voit enfermé dans un asile, comme Artaud le fut, ou incapable de s'intégrer dans une société qui confond génie et tare psychologique. Et quand Artaud aborde la peinture proprement dite, c'est comme si lui-même s'emparait du pinceau ou, au demeurant, du couteau. C'est tranchant, expressif, cinglant. Il sait trouver le mot frappant, convaincre, emporter avec lui le lecteur. Les «épiphanies atmosphériques» des toiles de Van Gogh deviennent une réalité tangible, ses «chants d'orgue» une musique audible. Dans une évocation vertigineuse d'une toile à valeur testamentaire, Le Champ de blé aux corbeaux, Artaud ravive la symbolique attachée à ce noir charognard de mauvais augure.
Jamais il ne s'agit de descriptions («décrire un tableau de van Gogh, à quoi bon !») mais d'impressions fugaces qu'Artaud sait partager à coups d'expressions fulgurantes. La forme même de ce texte enlevé, empruntant les sentiers de la prose poétique, reflète le souci d'Artaud de faire état de ses propres expériences face à l'oeuvre. Son rythme entre parfaitement en résonance avec les empâtements nerveux et tourmentés du peintre.
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À ce jour, «De Pictura» de Leon Battista Alberti s'est vendu à plus de 7 340 exemplaires.
«La Naissance de Vénus et le Printemps de Sandro Botticelli» d'Aby Warburg s'est vendu à plus de 2 660 exemplaires. -
Petite histoire de la photographie
Walter Benjamin
- Allia
- Petite Collection
- 8 Mars 2012
- 9782844854445
Ne regardez jamais l'appareil.
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Petite apologie de l'expérience esthétique
Hans Robert Jauss
- Allia
- Petite Collection
- 7 Avril 2023
- 9791030429558
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«Conversations» est une série de vingt entretiens donnés par le légendaire compositeur Steve Reich.
Figure de proue du mouvement minimaliste aux côtés de Philip Glass ou Terry Riley, sa musique a influencé nombre de jeunes musiciens, chorégraphes ou artistes.
Il s'entretient ici avec des collaborateurs, des compositeurs, des musiciens influencés par son travail. On retrouve des grands noms tels que Brian Eno, Johnny Greenwood (Radiohead) ou la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker. Avec eux, il revient sur sa carrière, ses inspirations, son approche de la composition...
Ces discussions libres et sans filtre permettent d'entrer en profondeur dans la vie, la pensée et l'oeuvre de Reich. Et de découvrir ainsi les cheminements par lesquels s'est échafaudée la musique de ce compositeur majeur. -
Des arbres du Sud portent un fruit étrange Du sang sur les feuilles et du sang aux racines Un corps noir oscillant à la brise du Sud Fruit étrange pendu dans les peupliers» En 1939, Billie Holiday n'a que 24 ans quand elle interprète pour la première fois Strange Fruit. Non sans susciter le scandale, cette chanson évoque l'assassinat des noirs par lynchage. Protest song avant l'heure et symbole de la marche des Noirs vers l'émancipation, elle fut écrite par un Juif blanc new-yorkais, Abel Meeropol, qui recueillit les enfants Rosenberg après que leurs parents furent exécutés. La revue musicale britannique Q, a classé Strange Fruit parmi les dix chansons qui ont changé la face du monde. David Margolick montre son impact, musical et historique.
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C'est dans la douceur du coton que naquit la musique la plus authentiquement mélancolique du XXe siècle. Des fronts qui suent le jour, des doigts qui saignent la nuit : tel fut le destin des pères fondateurs du blues. Voici le livre définitif sur la musique la plus influente du siècle passé. C'est avec un talent de romancier qu'il brosse le portrait des figures séminales du blues, de Robert Johnson à Muddy Waters... Il décrypte les fondements de cette musique avec la précision du musicologue. Et c'est avec l'exactitude de l'historien, qu'il en écrit les annales. Ou plutôt une Odyssée, commencée en Afrique pour s'achever sur le Delta du Mississipi. L'exode maritime et des décennies d'asservissement feront mûrir chez les esclaves cette musique écorchée et mystique : le blues.
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John Cage rencontre Marcel Duchamp en 1941. Trente après, il confie dans le présent entretien les souvenirs qu'il conserve de cet homme. Et c'est un véritable hommage d'un artiste à un autre artiste et un témoignage drôle et émouvant sur celui qui «prenait le fait de s'amuser très au sérieux». Les oeuvres de ces deux artistes s'offrent l'une l'autre dans un miroir inversé : Cage explique avec une grande clarté avoir voulu développer la dimension physique de l'écoute quand Duchamp voulait réduire cette dimension dans la peinture. Cage rapporte aussi des anecdotes, et notamment la rare fois où Duchamp a perdu son sang-froid, lui d'ordinaire si magnanime : une mémorable partie d'échecs, que Cage aurait dû gagner mais qu'il a perdue, ce qui a mis Duchamp dans une colère noire...
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Nul doute pour John Cage, il serait un artiste. Mais, de là à choisir une seule et unique forme d'expression artistique, il y a toute une vie : architecture, peinture, composition de musique, théâtre, art du cirque, Cage touche à tout, laisse de côté, puis revient, et décide finalement que c'est la musique qui l'anime. Cette musique, cependant, il l'expérimente : Cage repousse les règles académiques et base ses oeuvres sur le silence et le hasard. Par ces fragments de 1989, d'une écriture fluide et ramassée, le compositeur dresse un tableau à la fois succinct et complet des moments forts et charnières de sa vie pourtant extrêmement riche, tout en va-et-vient, recherches et changements d'avis. Le tout, sans jamais se défaire de son humour et de son esprit de dérision inimitables.
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Et si la radio était avant tout un art ? Empruntant au manifeste et à l'art poétique, Pour un art radiophonique appelait dès 1930 à investir créativement la T.S.F. (pour "télégraphie sans fil").
Précurseur et influencé par la psychanalyse, Deharme pressent que ce nouveau média, accessible à un large public, a le pouvoir de stimuler l'inconscient de l'auditeur en faisant émerger des images à partir des seuls mots et sons. Fourmillant de propositions avantgardistes, Deharme repense le reportage radio, ses conditions d'écoute et anticipe la possibilité du montage sonore, impossible à l'époque. Alors que le formatage n'épargne pas la radio, ce texte fondateur ouvre la voie vers tout un territoire à défricher. La radio n'a pas dit son dernier mot ! -
Dans cette conférence donnée à New York en 1948, John Cage jette un regard lucide sur les débuts de sa carrière ponctués d'anecdotes édifiantes. C'est avec la plus totale sincérité que John Cage décrit ici le cheminement qui l'a conduit à devenir compositeur. Il a d'abord commencé par des études d'architecture. À ce sujet, il raconte, non sans humour, un voyage en France, pays qui lui sembla totalement recouvert d'architecture gothique ! Mais très vite, il se tourne vers la peinture et la composition. Il détaille ses influences, ses préoccupations et ses envies. L'éventail de ses références est à cet égard vertigineux : les mouvements de la danse moderne, le jazz, les futuristes italiens ou encore les rites des Indiens Navajo. Sans crier gare, il livre là, de manière extrêmement limpide, une théorie de la musique avant tout tirée de son expérience. On y apprend notamment que sa musique était diffusée à la radio durant la guerre pour démontrer que l'Amérique aimait l'Orient... John Cage se révèle ici, outre un "maître du hasard" à la manière de Duchamp, un immense pédagogue.
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Le caractère fétiche dans la musique
Theodor Wiesengrund Adorno
- Allia
- Petite Collection
- 3 Septembre 2020
- 9791030413045
Parmi tous ses ouvrages, Adorno attachait la plus grande importance à ce texte-ci, qui résume à lui seul toutes ses thèses sur le processus moderne qui fait de l'art une simple marchandise. En appliquant ses idées à la musique, Adorno en cerne les difficultés actuelles.
Omniprésente, la musique est devenue une marchandise et nous prive de la faculté d'écoute, indispensable à l'appréciation esthétique. Réputée éthérée, au-delà des choses matérielles, la musique est devenue le véhicule de la publicité. L'élève d'Alban Berg plaide pour une écoute désintéressée et exclusive. Un texte dérangeant, parfois provocateur, au croisement de la philosophie, de la sociologie et de la musicologie.
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Machine soul, une histoire de la techno
Jon Savage
- Allia
- La Tres Petite Collection
- 19 Août 2021
- 9791030416374
Loin des idées reçues, il apparaît que la techno est l'aboutissement d'une véritable pensée conceptuelle : celle qui vise l'harmonie entre l'homme et la machine, l'état de transe créé par la répétition des boucles sonores, une projection dans le futur.
Des premiers DJs jusqu'à la popularisation de la techno et l'arrivée des autodidactes, de la musique underground à la musique de dancefloor, Jon Savage parcourt l'histoire de la techno en la resituant dans le contexte socioculturel des pays qui l'ont vu émerger. Le texte s'ouvre sur la description d'un concert de Orbital, Savage comparant les DJ aux personnages de La Guerre des étoiles... Avant tout, la techno est une performance, au sens artistique.
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Dans cette Petite Anatomie de l'inconscient physique ou anatomie de l'image, qui date de 1957, Bellmer s'est analysé lui-même avec une remarquable précision. On connaît peu d'artistes qui ont poussé l'introspection et l'exploration de leur inconscient à ce point de lucidité. Il commente, entre autres, les obsessions qui ont présidé à l'élaboration de la Poupée, en les confrontant notamment à l'exégèse freudienne de certains jeux de mots et à des expériences d'origine hallucinogène vécues par son ami poète Joë Bousquet.
L'ouvrage est illustré de 9 dessins érotiques de l'auteur.
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Rip it up and start again : post-punk 1978-1984
Simon Reynolds
- Allia
- Musique Allia
- 22 Avril 2022
- 9791030414226
Rip It Up and Start Again s'attache à des groupes comme PIL, Devo, Joy Division, Talking Heads ou Cabaret Voltaire, soit le post-punk qui émerge après la séparation des Sex Pistols jusqu'à l'explosion de MTV. Des deux côtés de l'Atlantique, ces groupes délaissent le rétro-rock pour les musiques noires et électroniques, expérimentent sur les plans sonore, graphique, vestimentaire, théorique, voire économique - le problème du "compromis" commercial est alors crucial. La New Pop dans la seconde partie du livre, avec Madness, Human League, Siouxsie & The Banshees ou New Order s'avère quant à elle moins radicale, plus dansante ou spectaculaire.
Rip It Up and Start Again constitue le premier document exhaustif sur une des périodes les plus passionnantes de l'histoire du rock.
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à contre-courant : l'épopée du label 4AD
Martin Aston
- Allia
- Musique Allia
- 22 Septembre 2022
- 9791030414134
4AD est un label légendaire. Créé en 1980 à Londres, il est l'emblème de la scène alternative effervescente des deux décennies suivantes.
C'est d'abord la figure énigmatique d'Ivo Watts-Russell, découvreur de groupes cultes. En citer quelques noms donne le vertige : Nick Cave et The Birthday Party, Pixies, Dead Can Dance... Au son s'ajoutent les pochettes saisissantes de Vaughan Oliver. Cette alliance entre musique novatrice et graphisme racé a forgé l'esthétique farouchement singulière d'un label exceptionnel.
Cette chronique immersive restitue l'énergie ardente du label, au travers de récits glanés au fil de plus d'une centaine d'interviews. À une époque où la musique souffre encore de la standardisation, 4AD demeure percutant, mystérieux, magnétique. À contre-courant, définitivement.
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En 1951, alors âgé de 50 ans, Armand Schulthess rompt brutalement avec une existence bien ordonnée pour vivre en ascète, au sud de la Suisse, dans une châtaigneraie. Loin du monde, il s'attèle à la création d'une oeuvre sans équivalent...
Suspendues aux branches et aux troncs des arbres, il dispose des centaines de plaques de métal. Sur ces assemblages, il consigne en cinq langues des bribes de savoirs touchant à des sujets infiniment variés :
Astronomie, philosophie, opéra, hiéroglyphes, problèmes de l'amour...
Schulthess compose ainsi un saisissant « jardin encyclopédique », qu'il ne cessera d'agrandir jusqu'à sa mort. Aujourd'hui, son oeuvre résonne toujours plus avec nos interrogations : exil intérieur, lien à la nature et à l'environnement... Égarez-vous dans Le Jardin de la mémoire !
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Réserve ta dernière danse pour satan
Nick Tosches
- Allia
- Petite Collection
- 27 Juillet 2012
- 9782844855817
États-Unis, années 50. Nick Tosches nous entraîne dans les débuts de l'industrie du rock'n'roll, dans les magouilles et autres règlements de compte qui jalonnent son histoire. il explore avec l'acuité du journaliste et la langue emportée de l'écrivain les coulisses d'une industrie qui a délaissé de grands musiciens aujourd'hui injustement méconnus, tant lLa compétition entre maisons de disques et la mafia en ont brisé quelques-uns... Et, au passage, Tosches prend un malin plaisir à détrôner les icônes, tels Elvis et les Beatles, ce "groupe de filles idiot avec des organes génitaux mâles".
Truffé d'anecdotes, ce panorama littéraire de la scène rock présente les qualités d'un véritable documentaire, la neutralité en moins : le ton irrévérencieux est de mise et il réjouit.
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Fernando Nannetti a produit l'une des oeuvres les plus singulières de l'Art brut. Interné à l'asile de Volterra en Toscane de 1959 à 1973, il en grave les murs à l'aide de la boucle de son gilet. L'oeuvre devient colossale : 70 m de long. Lucienne Peiry évoque la sophistication stylistique de ces inscriptions hors du commun. Nannetti écrit une autobiographie imaginaire et fantasmée, se crée une nouvelle identité, enfin aborde l'espace, la technologie et le surnaturel. Pour cela, il invente un alphabet et recourt à d'étonnants processus poétiques. Le présent ouvrage dévoile une oeuvre unique, fruit du désespoir et de l'enfermement, voie d'évasion face à la vie cloîtrée de l'asile. Les murs qui enserrent Nannetti deviennent son support d'expression et le lieu de la liberté créatrice.