Le tarot est un trésor de divination et de connaissance de soi. Mais qui sont les créateurs de ses mystérieuses illustrations et significations, et quel était leur but ? Le tarot plonge-t-il ses racines dans la sagesse ésotérique ancienne ou est-il sorti de l'imagination des occultistes ? Comment l'interprétation des lames a-t-elle évolué ?
Découvrez dans ce livre l'histoire et le symbolisme de 56 jeux de tarot : depuis le Visconti-Sforza, le jeu du xve siècle qui révèle le destin de deux dynasties italiennes, jusqu'au tarot de Sola Busca, dont l'imagerie serait inspirée de l'alchimie de la Renaissance, en passant par le célèbre et original Rider-Waite-Smith et les énigmes occultes de l'English Magic Tarot.
Le Tarot des Visconti-Sforza est l'un des jeux les plus anciens et les plus complexes du XVe siècle à avoir survécu aux outrages du temps. Plusieurs cartes de ce tarot créé à la demande de Filippo Maria Visconti, duc de Milan, et de son successeur Francesco Sforza représentent des membres des familles Visconti et Sforza en costume d'époque. Ce tarot, initialement créé pour jouer au Trionfi, alors très en vogue, est devenu, au cours des trois siècles qui ont suivi, un outil de divination. C'est l'usage que l'on en fait généralement aujourd'hui.
Transmis de génération en génération, les dons de divination font partie de l'héritage ancestral des femmes tziganes.
Ce magnifique coffret comprend un manuel illustré de 130 pages ainsi que 55 cartes représentant des images symboliques et des textes traditionnels de la culture tzigane. Cette association originale donne lieu à des interprétations riches et profondes. Le manuel retrace l'histoire fascinante de la cartomancie traditionnelle tzigane. Vous y apprendrez aussi comment lire et comprendre les cartes ainsi que certaines de leurs combinaisons, pour obtenir des informations utiles en lien avec le passé, le présent et l'avenir. En trouvant une solution aux situations problématiques, vous pourrez avancer sur votre chemin de vie...
Le livre des médiums ou guide des médiums et des évocateurs contenant :
• l'enseignement spécial des esprits sur la théorie de tous les genres de manifestations, • les moyens de communiquer avec le monde invisible, • le développement de la médiumnité, • les difficultés et les écueils que l'on peut rencontrer dans la pratique du spiritisme.
Médecin, chercheur, auteur d'ouvrages de grammaire et d'arithmétique, homme éclairé curieux de tout, allan kardec (pseudonyme de h-l rivail) se préoccupa des phénomènes du magnétisme. c'est sur l'insistance de diverses personnalités de l'académie des sciences qu'il entreprit la rédaction de " cahiers de communication ", qui furent ensuite remaniés par l'auteur et édités en deux ouvrages sous le titre du livre des esprits, et du livre des médiums.
Inspirée par la célèbre Mademoiselle Lenormand, La Sibylle des salons est un outil de divination ancien des plus appréciés. Incontournable dans les salons au XIXe siècle, cet oracle présente des illustrations dont le symbolisme puissant favorise l'intuition.
Ce coffret contient 52 cartes superbement revisitées par Jaap de Boer, avec des aquarelles à l'ancienne. Un livre d'accompagnement vous propose les interprétations des cartes ainsi que les différentes méthodes de tirage propres à la Sibylle.
Les messages de la Sibylle sont intemporels. Ils vous guideront au quotidien et vous permettront de trouver les réponses à vos questions, afin de continuer votre chemin en toute confiance et sérénité.
Dracula, souverain tristement célèbre de la Roumanie au Moyen Âge, a inspiré aussi bien le vampire légendaire de Bram Stoker que ce très beau coffret.
Ce tarot, fidèle à l'histoire, retrace les différentes étapes de la vie du terrible prince, à travers 78 cartes illustrées par des gravures originales. Un livre d'accompagnement présente la signification de chaque carte et les différentes interprétations possibles afin de tirer le meilleur parti des expériences de Vlad.
Le Tarot de Dracula est tout autant un instrument de divination qu'une oeuvre d'art macabre !
La Kabbale constitue une réflexion mystique bimillénaire. Issue de la tradition juive, elle est devenue au fil des temps une pièce essentielle de la spiritualité européenne et universelle. De plus, elle a été considérablement remise à l'ordre du jour à la faveur des découvertes de la physique contemporaine.
Alors pourquoi tant de scientifiques, de philosophes, s'intéressent-ils à la Kabbale ? Quelles vérités éternelles renferme-t-elle ?
Ce livre, coécrit par Marc Welinski, écrivain, et Marc Halévy, physicien, philosophe et spécialiste de la Kabbale, propose aux néophytes de pénétrer en quatre soirées de lecture dans cet univers incroyablement riche et fascinant. Nul besoin de connaissances préalables. Laissez-vous guider par l'alternance des questions et des réponses qui donne à l'ouvrage un ton vif, pédagogique, plein d'humour, et découvrez les trésors de la Kabbale.
Cet ouvrage nous présente les similitudes, concordances et différences entre les approches spirituelles orientales et occidentales (principalement le bouddhisme, l'hindouisme et le christianisme), depuis leur origine jusqu'à nos jours. Il est également issu d'une volonté d'ouverture entre ces religions. Par la reconnaissance de l'autre, qui nous ressemble sur tant de points, nous pouvons constater que nos différences sont avant tout une richesse que nous sommes appelés à respecter.
Alors que nombre de personnes en recherche de vérité se tournent aujourd'hui vers des religions venues d'Orient, le lecteur pourra se faire une opinion précise sur la façon dont ces dernières abordent la spiritualité. Toutes les religions tentent de répondre aux questions fondamentales que se posent hommes et femmes sur notre présence au monde : la souffrance, le bien et le mal, le vrai bonheur, la vie après la mort... Et s'il est un choix à faire, cette étude lui permettra de concevoir au mieux son éventuel engagement. Elle peut aussi nous faire prendre conscience du fondement de notre propre intériorité. Les deux approches, l'une menant à l'Éveil par l'Orient et l'autre à Dieu par l'Occident, sont ici explicitées en détail.
Depuis la nuit des temps, et quelle que soit la voie qu'il prend, l'homme a toujours été en recherche d'un monde de paix et d'harmonie. Toute vie est une histoire sacrée.
Les loges du XVIIIe siècle sont un phénomène complexe, polymorphe... et paradoxal. Leurs huis clos abritent à la fois les échos des idées nouvelles et les vestiges de traditions séculaires. Ainsi, certains hauts grades ne peuvent se comprendre que lorsqu'on les inscrit dans les idées, les rêves et les spéculations que la chevalerie ne cessa de susciter depuis sa disparition à la fin du Moyen Âge.
Au coeur du siècle des Lumières, la franc-maçonnerie offrit un cadre accueillant à ceux qui voulaient redonner corps à une tradition alliant action et spiritualité. Cette tentative de reconstruction d'une voie chevaleresque utilisa d'ailleurs des éléments très anciens. Cette étude se propose d'explorer les origines et les premières années de la chevalerie maçonnique. Elle veut aussi montrer combien les loges ont été l'une des " sources occultes du romantisme ".
La franc-maçonnerie s'épanouit en France au XVIIIe siècle, développant la philosophie initiatique de la Lumière, fondée sur la foi en la raison, la croyance en la perfectibilité de l'homme, l'affirmation qu'un Être Suprême donne un but à l'univers. La franc-maçonnerie française se déclara Patria gentis humanae, la patrie de tous les peuples. Ce fut son credo et sa déclaration de compétence universelle comme de principe. Mais la révolution française conduisit à des coupures entre frères bourgeois, aristocrates et militaires comme à un chamboulement dévastateur augmenté d'une perte de mémoire.
Un personnage clef fut Augustin Jean François Chaillon de Jonville. Il géra la maçonnerie française et envoya des missi dominici pour diffuser la parole Urbi et Orbi, à l'ensemble du monde. Il dirigea, ouvrit les loges, présida les tenues de Grandes Loges, créa des rituels, organisa les hauts grades, s'entoura d'un collège de frères compétents.
En cheminant dans les pas de Chaillon de Jonville, le lecteur curieux découvre la topographie du Marais et comprend le lent et minutieux processus spécifique de construction de la franc-maçonnerie française, ainsi que ses nombreuses différences avec la franc-maçonnerie anglaise.
Dans La franc-maçonnerie : une brève introduction, Andreas Önnerfors porte un regard à la fois concis et précis sur l'histoire et les caractéristiques de la franc-maçonnerie. Fort de nouvelles sources historiques et des recherches universitaires publiées au cours des deux dernières décennies, l'auteur en dresse un portrait ouvert, loin du manichéisme entre méfiance et idéalisation qui prévaut trop souvent...
La franc-maçonnerie est l'une des organisations bénévoles les plus anciennes et les plus répandues dans le monde. Au cours des trois derniers siècles, des hommes (et des femmes) se sont socialement organisés en adhérant à ses principes fondateurs : fort sentiment de liberté, épanouissement des qualités morales, ouverture cosmopolite, volonté affirmée d'une démarche philanthropique tournée vers l'avenir. L'auteur met en lumière l'histoire rarement rapportée, mais très convaincante de l'action des femmes dans les ordres maçonniques et paramaçonniques, alors même que leur place y était assez modeste.
La franc-maçonnerie a ainsi attiré quelques-uns des esprits les plus aiguisés de l'histoire et a pu apparaître comme une référence pour des sociétés civiles à la recherche d'un nouvel idéal.
Dans le même temps, les pratiques de la franc-maçonnerie l'ont desservie aux yeux de ses détracteurs... Les secrets et les mystères communiqués en son sein, le caractère parfois illégal de l'organisation, la mise en place de rituels connus de ses seuls adeptes, l'utilisation élaborée de mythes et de symboles spécifiques, ont largement suscité des sentiments de méfiance et de rejet, nourris par des allégations de culture du secret et de conspiration, autant d'aspects précisément analysés par l'auteur.
La question du christianisme en maçonnerie a fait couler beaucoup d'encre - quand ce ne fut pas de la sueur et du sang ! - question épineuse par excellence, cette présumée incompatibilité de l'église et des colonnes maçonniques n'a jusque-là jamais pu être véritablement démentie.
Nombre d'ouvrages sur la question, la plupart à charge contre la franc-maçonnerie, ont pris le problème de travers, en biaisant l'équilibre du rapport dans une inévitable asymétrie. Ceux émanant de fidèles de l'Église de Pierre, quand ce n'est pas d'ecclésiastiques, contre la maçonnerie, ou ceux écrits, souvent en réaction, par des maçons contre la cléricalisation de la foi et dont les convictions s'en sont trouvées meurtries. Chaque fois, il s'agissait d'écrire « contre », plutôt que de concilier. Le présent travail n'a certes pas la prétention d'une telle réconciliation, mais il a la vertu de chercher à comprendre les dessous du litige et de définir un peu plus qu'un terrain d'entente.
Ne se limitant pas à extraire des rites maçonniques leur essence chrétienne, Patrick Rodner fait aussi le choix, dans cet ouvrage, de partir de la théologie chrétienne et de sa ritualisation pour ouvrir les perspectives d'un apaisement.
En donnant ce titre à son livre, irène mainguy exauce littéralement, par cette nouvelle édition devenue indispensable, les voeux qu'exprime jules boucher à la fin de la préface de sa célèbre symbolique maçonnique qui a fait le bonheur de plusieurs générations de maçons par son érudition.
Elle se place dans la stricte tradition d'un des plus importants ouvrages consacrés à cette question, tout en renouvelant, à la fois l'approche historique des symboles et de l'histoire maçonnique, mais aussi la structure et les éléments de base.
C'est à la lumière des études contemporaines, qui ont fait suite à une période parfois confuse oú tout était admis sans passer au crible de la critique objective, qu'irène mainguy propose une refonte complète de la vénérable symbolique maçonnique, tout en en respectant l'esprit.
Avec ce livre, une page maçonnique se tourne. c'est une femme qui apporte sa pierre, une pierre de couronnement, à l'édifice dont jules boucher a posé les fondations. dorénavant, cette nouvelle symbolique, grâce à l'ampleur et à la précision de sa documentation, prend une dimension universelle. cette oeuvre correspond à l'aspiration de tous ceux qui désirent une information fiable sur ce sujet. elle leur permettra de prendre le bon cap dès le départ.
Longtemps, dans l'esprit des maçons eux-mêmes et du public, histoire, légendes et mythes ont été confondus, concernant les origines de l'une des plus anciennes sociétés initiatiques de l'Occident.
Démêlant le vrai et le faux, le mythe et l'histoire, les certitudes et les suppositions, cet ouvrage de référence, fruit de vingt ans de recherche dont il fait la synthèse, met en perspective la genèse de la franc-maçonnerie et, avec clarté et précision, montre comment et pourquoi s'est constitué, à l'époque des Lumières, l'Ordre maçonnique.
Ainsi clarifiée, l'histoire vraie des origines de la franc-maçonnerie révèle une aventure humaine et intellectuelle plus riche que celle des légendes, ramenant celles-ci à leur fonction première de " mythe fondateur ".
Loin de ne concerner que les adeptes de la franc-maçonnerie, cet ouvrage apporte une pierre essentielle à l'histoire des idées, éclaire avec lucidité et érudition la création de cette " mystérieuse " société de pensée et signe ainsi la fin des légendes dans ce domaine.
L'alchimie fait partie des centres d'intérêt majeurs pour le maçon contemporain : elle sert de « porte basse » ou d'entrée dans le monde des Mystères propres à alimenter la quête initiatique et à permettre l'appropriation de l'histoire et du symbolisme maçonniques. La connaissance des métaphores que l'alchimie déploie est indispensable à la démarche maçonnique dès les trois premiers grades « bleus ». Pour le maçon contemporain, il est bien utile de se demander quand, comment et pourquoi une partie du corpus alchimique intéresse et infuse la maçonnerie « bleue », notamment en partant de celle des hauts grades au-delà de la maîtrise, et sous quelle forme. Car les maçons, dès le XVIIIe siècle, ambitionnent d'enraciner leur art dans celui de l'alchimie et plusieurs d'entre eux prétendent souder les deux mondes de l'alchimie et de la maçonnerie. C'est pourquoi il convient de s'interroger, au moyen de l'histoire, sur l'alchimie si particulière des francs-maçons.
Ce livre est un outil : il invite à visiter les premiers grades d'apprenti, compagnon et maître en examinant la manière dont les maçons utilisent l'alchimie pour développer les symboles essentiels de ces grades comme VITRIOL et les thèmes des épreuves de l'initiation et de la légende d'Hiram. L'articulation des documents, alchimiques d'une part et maçonniques d'autre part, est trop souvent laissée en friche.
Le texte s'appuie sur une riche iconographie d'une centaine d'images, parfois magnifiques, d'estampes et gravures alchimiques et de tableaux de loge maçonnique, mais également sur des textes de référence, en particulier rituels, souvent inédits et rares. Images et textes mis à disposition sont accompagnés de légendes nourries et de commentaires précis. Le maçon ou le lecteur curieux pourra ainsi croiser franc-maçonnerie et alchimie et saisir leur mise en regard afin, de l'Art Royal mais aussi « du Grand Art, comprendre le Mystère ».
Ce recueil posthume regroupe des études et des articles publiés tout au long de la vie de René Guénon. Ils concernent à la fois la pure métaphysique et la cosmologie, ainsi que leurs applications aux sciences et aux arts traditionnels, sans oublier la dénonciation de quelques erreurs modernes. En un mot, ce panorama peut constituer une excellente introduction à la pensée du métaphysicien.
Du chapitre I de la Première partie, « Le Démiurge », qui est le premier texte qu'il donne à imprimer en 1909, à l'âge de 23 ans, jusqu'à « La science profane devant les doctrines tradionnelles », de 1950, il s'est écoulé plus de quarante ans pendant lesquels Guénon n'a cessé de nous avertir quant à l'évolution de notre monde moderne.
Les cérémonies initiatiques sont présentes dans toutes les civilisations, en Égypte comme en Grèce, et sur les cinq continents. Irène Mainguy propose ici une importante synthèse du sujet. Elle y développe l'ensemble des éléments communs récurrents, qui soulignent, dès les origines, les préoccupations humaines essentielles. En quoi l'initiation donne-t-elle des clés pour une meilleure connaissance de soi?? Permet-elle, de nos jours encore, de progresser dans la voie de la Sagesse et de la Connaissance?? En fonction de ses particularités, comment situer l'initiation maçonnique par rapport aux autres formes d'initiation??
Révéler les aspects curieux ou inattendus de la vie de certaines personnalités du monde maçonnique, plus ou moins connues, permet de les découvrir ou de les redécouvrir sous un visage différent, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Aristide Briand, Condorcet, Nicolas de Bonneville étaient-ils francs-maçons ? Si oui, quelle relation ont-ils eue avec l'Ordre ? Le premier était Chevalier du Travail : qu'est-ce que cela signifie ? Comment la pensée et les principes de Condorcet ont-ils autant contribué à l'élaboration de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité », si chère aujourd'hui à la franc-maçonnerie française ? Bonneville, figure de la Révolution, était-il membre des Illuminati, lui qui était convaincu de la mainmise des jésuites sur la franc-maçonnerie ? Par ailleurs, sait-on que Charles Webster Leadbeater était en même temps théosophe, évêque et 33e ? Choderlos de Laclos était-il un franc-maçon sulfureux ou un bon père de famille ? Sait-on que l'auteur des Liaisons dangereuses prônait l'égalité de l'homme et de la femme dans la démarche initiatique ? Tout Maître Maçon, quelle que soit son obédience, connaît le légendaire Hiram. Oui, mais de quel Hiram s'agit-il ?
Ce sont là quelques questions, parmi bien d'autres, auxquelles l'auteur apporte des réponses sur des sujets surprenants allant bien au-delà de la simple anecdote.
Le Rider-Waite est le tarot le plus populaire au monde. Similaire au tarot de Marseille par sa structure, ses arcanes mineurs sont entièrement illustrés, chacun symbolisant une signification.
Dans le Sweet Rider-Waite, l'auteure et illustratrice revisite cet incontournable du tarot. Vous y découvrirez 78 cartes aux illustrations délicates et riches en symboles, ainsi qu'un livre d'accompagnement de 112 pages, proposant plusieurs méthodes de tirage. Puissant outil de divination, ce tarot vous permettra de répondre à toutes vos questions et d'avancer sur votre chemin de vie en toute sérénité.
La franc-maçonnerie naît en Angleterre et se structure au début du XVIIIe siècle. Très rapidement, elle s'exporte en Europe continentale en s'adaptant aux réalités sociales locales.
En France, plus particulièrement, elle invente une manière de travailler, de réfléchir, de spéculer, en empruntant la symbolique et les usages des métiers de la construction, le « craft », le métier, qui va bientôt s'imposer tout au long du XVIIIe siècle comme le rite de référence, très proche du rite originel.
En ce siècle dit des « Lumières », les philosophes de ce temps prônent l'accès au savoir pour le plus grand nombre, mettent en avant la raison pour faire face aux préjugés et aux superstitions, notamment religieuses.
Prolongeant et approfondissant ainsi l'humanisme de la Renaissance, la philosophie des Lumières trace la voie vers une société plus libre, plus égalitaire, plus tolérante.
Au début du XIXe siècle, alors que naît un rite concurrent, nommé Rite Écossais Ancien et Accepté, pratiqué uniquement dans les grades post-maîtrise, le rite prend le nom de Rite Français, étant le plus ancien rite pratiqué en France. Depuis trois siècles, il a su évoluer pour assurer à la fois la modernité et la perpétuation de la tradition de la maçonnerie dite des « modernes ». C'est ainsi qu'abandonnant en 1877 la nécessité d'une croyance en un dieu révélé, il fait évoluer le paradigme maçonnique en affirmant que le bonheur est accessible à l'humain ici et maintenant, sans référence obligatoire à quelque religion.
Rite originel de la franc-maçonnerie, rite fondateur de la principale obédience maçonnique française, le Grand Orient de France, le rite français est constitué d'une graduation cohérente en sept degrés à partir du degré d'apprenti, s'appuyant sur les forces de la Raison.
Il constitue une base universelle de développement d'une franc-maçonnerie laïque, progressiste et progressive et contribue en cela à l'amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l'Humanité, comme le stipule l'article premier de la Constitution du GODF.
Ce petit livre constitue une démonstration magistrale de la présence d'un sens caché dans la Divine Comédie. Avec sa rigueur habituelle, Guénon met au jour l'itinéraire spirituel que Dante l'initié y a décrit sous un voile poétique. Ainsi l'écrivain génial se change-t-il sous les yeux du lecteur en un maître de sagesse, héritier d'une très ancienne filiation ésotérique.
Souvent, spécialement en France, on parle des « idéaux » de la franc-maçonnerie qui, curieusement, devraient se confondre avec les « valeurs » défendues par les idéologies des Lumières. Pour l'auteur, la franc-maçonnerie traditionnelle ne cultive pas d'idéaux, récuse toutes les idéologies et tourne le dos à tous les idéalismes. Il reste persuadé que ces termes appartiennent au monde profane et sont sans intérêt dans le cadre d'un cheminement initiatique. Ainsi, toute démarche initiatique viserait à atteindre l'évidence du Réel dans sa plénitude, dans son silence, dans son unité, dans sa simplicité, dans son accomplissement.
Par ces choix, l'auteur va faire fulminer les défenseurs des Lumières, cette époque qui a construit une part de la culture et de l'histoire française. Dans le pays de Voltaire, cette thèse, voire ce « brûlot », va permettre une ouverture certaine de débats animés dans le monde maçonnique continental.
Dans la continuité de ses précédents ouvrages et dans le même esprit, Irène Mainguy achève ici une étude, très attendue par ses lecteurs, sur les trois degrés terminaux du Rite Écossais Ancien et Accepté. Selon son habitude, l'auteur s'appuie sur un large éventail de documents et de rituels ainsi que sur les sources les plus anciennes. Elle étudie successivement ces trois degrés sous leurs différents aspects symboliques. Cet important travail de recherche, mené avec rigueur, doit permettre au lecteur d'étudier en profondeur le vaste domaine de l'Art royal que constituent les hauts grades du Rite Écossais Ancien et Accepté. Les trois derniers degrés de réalisation descendante, dont l'aspect initiatique est bien souvent incompris et méconnu, proposent une forme de quintessence de l'enseignement des trente degrés précédents. Du Grand Inspecteur Inquisiteur Commandeur au Souverain Grand Inspecteur Général, un cycle passionnant s'étend tout au long des trois ultimes degrés de transmission.
Le parcours à travers l'ensemble du Rite Écossais peut être vu comme constitué de trois étapes successives et progressives. La première est celle de la construction du Temple de Salomon ; la deuxième, celle de sa reconstruction par Zorobabel ; la troisième ouvre l'avènement d'un nouveau Saint-Empire, virtuellement réalisé au 32e degré. Celui-ci présente une synthèse globale, sous forme d'un « mandala » constitué de figures géométriques et de symboles significatifs qui synthétisent l'ensemble des précédents grades. Les outils fournis pour mener cette quête à son terme témoignent de la grande cohérence du Rite Écossais Ancien et Accepté dans l'ensemble du parcours qu'il propose du 1er au 33e degré.
Cette oeuvre d'approfondissement permet de constater à nouveau que tout ce qui monte converge vers l'Unité, la Vérité, la Sagesse et la Lumière. Dans ce nouvel ouvrage, l'auteur offre de nombreuses pistes de réflexion pour approfondir la quête de spiritualité dans les ultimes degrés.
Le Régime Écossais Rectifié, constitué à Lyon en 1778, à l'initiative de Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824), en tant que système maçonnique, possède cette originalité unique de détenir une « doctrine » qui demeure mal ou très peu connue. Or cette doctrine, fascinante à bien des égards, est un « enseignement » ésotérique offrant des lumières singulières sur l'origine du monde matériel, la nature actuelle de l'homme et sa destination finale.
Ainsi La Doctrine initiatique du Régime Écossais Rectifié en dix leçons essentielles met pour la première fois à la disposition des lecteurs - sous une forme claire et pédagogique facilitant la compréhension des principaux concepts du Régime Écossais Rectifié - les clés permettant d'entrer dans les mystères d'une connaissance secrète jusqu'alors réservée à une frange limitée d'initiés.