Quelques mois avant sa disparition, Jim Harrison s'est longuement confié aux caméras de François Busnel et Adrien Soland. Ils en ont tiré un film, Seule la Terre est éternelle, à la fois portrait d'un écrivain en liberté, célébration de la nature sauvage et road movie au coeur de l'Amérique des grands espaces.
Dans ce récit très personnel, François Busnel raconte les coulisses d'un tournage pas comme les autres. Il brosse le portrait d'un homme au soir de sa vie, dont l'oeuvre ne cesse d'interroger notre rapport à la nature, et propose un voyage insolite à travers l'Ouest mythique, des forêts du Montana à la frontière mexicaine en passant par les réserves indiennes et quelques-uns des plus beaux sites des États-Unis.
Une anthologie inédite de textes de Jim Harrison accompagne ce testament spirituel et joyeux. Celui d'un écrivain merveilleusement iconoclaste, à la liberté de ton pleine d'irrévérence et qui dénonce le saccage de la Terre avec une sagesse teintée d'un humour ravageur.
Le peuple arctique fascine les hommes des régions tempérées. L'étude de ces communautés a produit de très belles pages dans la littérature de Jean Malaurie à Paul-Émile Victor. Ici c'est un collectif d'auteurs et d'universitaires, réuni par le British Museum qui racontent, expliquent, décrivent le mode de vie des peuples du Grand Nord à travers une iconographie exceptionnelle. Souvent considéré comme l'un des endroits les plus inhospitaliers de la planète, l'Arctique est habité depuis près de 30 000 ans par des hommes qui ont trouvé des façons ingénieuses d'exploiter et de célébrer leur environnement et de coexister avec sa faune. Cet ouvrage explore les origines des peuples de l'Arctique - migration précoce, relations commerciales culturelles -, et met en évidence les perspectives des nouveaux arrivants à la recherche de ressources précieuses et de nouvelles routes commerciales. Enfin, il examine les stratégies de résilience utilisées par les populations pour faire face aux transformations rapides provoquées par l'exploration non autochtone de l'Arctique et le bouleversement climatique. L'ouvrage dévoile les splendides collections du British museum, complétées par celles collectées à travers le monde. Vêtements fabriqués à partir des tripes de mammifères marins, kayaks en peau d'animaux, des tambours utilisés par les chamans samis, peintures murales, sculptures, à travers ces oeuvres, ces artefacts et ces objets, c'est l'histoire de ces peuples qui se raconte en images.
Le livre La « révolution écologique » est de retour. Apparue dans les années
1970, l'expression revient en force depuis 2007, diversement remise au goût du
jour par Jacques Chirac, Dominique Voynet ou le Grenelle de l'environnement de
Nicolas Sarkozy. On ignore pourtant souvent que la paternité de la formule
revient à un rédacteur et dessinateur de Charlie Hebdo, Pierre
Fournier, artisan oublié de la contestation écologique en France, inspirateur
du combat antinucléaire et fondateur de la revue La Gueule Ouverte. En homme
discret et rétif au militantisme, il préférait rester dans l'ombre ; son
parcours témoigne pourtant de ses aptitudes à devenir, suivant le mot de
François Cavanna, l'« apôtre de l'écologie ». C'est la brève période de son
engagement public, de 1969 à sa mort brutale en 1973, que retrace ici
l'historien Patrick Gominet. Au sein du journal Hara-Kiri, le « barbu
sinistre » en costume-cravate-chapeau, cabas de légumes biologiques au bras,
fait figure de curiosité. La bande libertaire finit pourtant par l'adopter, lui
et ses dessins et chroniques qui tentent de concilier une double : défendre la
nature en s'appuyant sur les acquis de Mai 68. Ce récit vivant et documenté,
fondé sur des recherches approfondies dans les archives personnelles de
Fournier, sera illustré par un choix de dessins et de chroniques du « prophète
de l'écologie », sélectionné en collaboration avec Danielle Fournier. Les
auteurs Patrick Gominet est historien et enseignant à Montpellier. Auteur de
travaux universitaires sur le mouvement écologique, il a transmué son ancien
militantisme en une activité de recherche et d'écriture. Danielle Fournier,
épouse de Pierre Fournier, travaille à garder vivante la mémoire de celui qui
fut « tout à la fois dessinateur, journaliste et pamphlétaire, mêlant la
jouissance du dessin au sarcasme de l'écriture ». Elle a publié en 2003 aux
Cahiers dessinés un recueil de dessins intimes et inédits de Fournier, Carnets
d'avant la fin du monde.
Comment pouvons-nous répondre aux bouleversements engendrés par le changement climatique ? L'humanité arrivera-t-elle à poursuivre son développement sans épuiser davantage la planète ? Pour répondre à ces interrogations, les photographes et les rédacteurs du collectif Argos ont enquêté au Texas, aux Pays-Bas, en France mais aussi au Bangladesh, au Bhoutan, au Burkina Faso, au Cap-Vert, aux Émirats arabes unis et en Indonésie. À chaque fois, les journalistes ont décrit et expliqué les initiatives prises par les populations concernées pour réduire leur empreinte environnementale. En abordant différents domaines tels que l'agriculture, les transports, l'habitat ou encore l'économie circulaire.
De leurs reportages au long cours, ils ramènent des histoires passionnantes d'hommes et de femmes qui nous aident à comprendre qu'une nouvelle voie est possible - moins polluante, moins gourmande en énergies fossiles, plus en harmonie avec notre environnement. Leurs textes et leurs photos nous montrent que cette voie est porteuse d'espoir pour les générations futures. Et surtout qu'elle fait envie.
Fondé en 2001, Argos réunit sept rédacteurs et photographes engagés dans des projets documentaires. Le collectif, basé à Paris, a déjà publié deux ouvrages de reportages : Réfugiés climatiques (Éditions Carré, 2010) et Gueules d'Hexagone (Intervalles, 2012).
De 2001 à 2015, le climatologue Jean Jouzel a été vice-président du groupe scientifique du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
«On ne conçoit pas plus une maison sans lampe qu'une lampe sans maison», écrit Gaston Bachelard : un luminaire crée une bulle dans la bulle, délimite un espace aux contours flous où il fait bon voir et bon vivre, désigne un îlot dans l'océan de la pénombre où le regard accoste et où l'âme vient chercher du réconfort. «Il y avait de la lumière, alors je suis entré...» C'est le premier signe de bienvenue, l'appel vers l'intériorité paisible.Il est à la portée de chacun de s'emparer de cette baguette magique qu'est la lumière afin d'offrir à une ampoule nue une parure de papier de soie, d'écorce d'arbre, de tulle, de fleurs séchées, de plumes, de plâtre ou de dentelle. Il suffit de réapprendre à jouer à cache-cache : filtrer, tamiser, ombrager, réfléchir, diffracter... La lumière est joueuse, elle n'attend que vous pour vous éclabousser de sa poésie.Plus de 50 projets créatifs faciles à reproduire pour le plaisir de fabriquer soi-même lampes, guirlandes, photophores et autres jeux de transparence.
Comment réalités et imaginaires se rejoignent-ils à travers les légendes et les mythes venus de toutes les cultures et de toutes les époques ? Au-delà de la réalité des désordres climatiques, des tempêtes de neige, des cyclones, des périodes de refroidissement ou de réchauffement, il nous interroge sur nos fantasmes et nos angoisses et nous emmène dans un fabuleux voyage à travers l'histoire.
L'ouvrage s'appuie sur des données scientifiques, des extraits littéraires (correspondances, romans, récits, etc.) et une iconographie exceptionnelle qui dresse un panorama très complet de nos représentations : précieuses enluminures, tableaux romantiques, images d'Épinal, caricatures, couvertures de livres de science-fiction, affiches de films ou encore installations contemporaines. Au moment où l'on s'inquiète des changements climatiques et alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publie son 5e rapport, voici enfin un ouvrage qui révèle nos perceptions et nos représentations du temps.
Majestic, mystical and guaranteed to get your heart racing: the follow-up to the super-sized bestseller Beautiful World will bring some of the world's wilder corners into readers' homes.
Wild World is a collection of inspiring images lovingly curated by Lonely Planet's photography experts.
The full-size images are presented in a beautiful, no-expense-spared hardback to make this the perfect gift.
On s'y baigne, on vient y déguster les poissons et les crustacés de la Méditerranée, on y pratique la randonnée, l'escalade, la plongée ou la plaisance et on aimerait parfois y posséder un cabanon pour pouvoir profiter pleinement de la douceur des nuits d'été : à n'en pas douter, les calanques font rêver... Au-delà de la carte postale, ce site a une histoire complexe qui pèse sur son présent et son avenir. Considéré comme un « bout du monde » aux marges d'une cité portuaire de dimension mondiale avant de devenir, en 2012, la porte d'entrée d'un parc national destiné à accueillir des milliers de touristes, cet espace a longtemps été un lieu de relégation des industries les plus polluantes. C'est cette histoire méconnue, dont l'héritage est aujourd'hui si lourd à porter, que nous avons choisi d'évoquer à travers une approche résolument pluri-disciplinaire, associant étroitement sciences sociales et sciences de la nature, pour tendre vers une vision globale, base d'une réflexion sur la gestion des sites pollués sur le littoral Méditerranéen.