Regardez deux minutes dans le rétroviseur : en trois ans, le monde a dévissé sévèrement, et ce qui paraissait sûr hier l'est beaucoup moins aujourd'hui. Le « coronukraine » a chamboulé nos certitudes plus vite que ne le faisaient les alertes des scientifiques, entre autres. Le monde du moment nous catapulte dans l'incertain, il réclame du freinage, du changement de direction (et de système), tout en secouant les plus intimes de nos convictions. Qui peut savoir où il se situera dans trois ans sur l'échelle de Richter des séismes intérieurs, écologiques et géopolitiques ? Il y a de la bifurcation dans l'air, et de l'air particulièrement turbulent. Un grand ras-le-bol se fait sentir, le désir de changer saisit les jeunes, les moins jeunes, les diplômés, les salariés, les familles, les écolos et les autres. Comme l'avenir est bouché, tout est remis à plat : le rapport au bonheur, à l'argent, au confort, à la ville, à la nature, au sens de notre travail... Dans le temps qui nous reste, comment déployer notre potentiel ? Comment renouer avec l'instant présent et retrouver du sens dans nos actions, aussi infimes soient-elles ? Que faire ? Où ? Avec qui ? Comment ? Pour quel projet de société ?
À tous ceux qui sont titillés par un changement de vie, ce livre permet d'aller plus loin dans les réflexions qui précèdent un braquage de volant. Bonne nouvelle, il n'est pas obligatoire de partir loin et de tout envoyer valdinguer, la bifurcation peut avoir lieu en soi, en questionnant ses aspirations profondes, son rapport au temps, à l'urgence, au sens de son passage sur terre... L'autrice vous propose un livre vivant et sensible, nourri par les témoignages de pionniers de la bifurcation.
Une ode à la nuit noire, mieux la ressentir pour mieux la préserver.
Ballet nutritif des chauves-souris, chant nuptial des grands ducs, perspective vertigineuse de la voûte céleste, bioluminescence des créatures des abysses... C'est un spectacle tourbillonnant de vie qui se déroule dans les coulisses de la nuit, ce moment sacré, propice aux principales activités de la faune sauvage : accouplement, chasse, pollinisation... La nuit n'est pas le monde des humains ! Pour capter sa magie, il faut savoir faire preuve de patience, mettre ses cinq sens en éveil et, surtout, laisser place à l'obscurité. Car, si notre peur du noir nous incite à tout illuminer, la pénombre demeure une condition vitale à l'équilibre fragile des écosystèmes et à notre propre santé.
Zoologiste suédois de renommée internationale, Johan Eklöf nous invite avec passion et onirisme à nous réconcilier avec l'obscurité. Sous sa plume, la nuit s'enchante et nous dévoile toute sa beauté et sa poésie. À la croisée de la biologie, de la philosophie et de l'écologie, ce récit nous ouvre grand les portes d'un monde fascinant. Il ne tient qu'à nous de le découvrir, de le comprendre et de le ressentir, pour mieux le protéger. Une vulgarisation scientifique immersive, qui nous apprend à combiner notre besoin de lumière avec le besoin vital d'obscurité de la nature.
Oser vivre l'obscurité pour mieux préserver le vivant.
Faire soi-même ses produits d'entretien naturels, son composteur, sa douche solaire, ses enduits à l'argile ou ses bocaux de lactofermentation, c'est possible ? Avec du matériel de récupération ou des ingrédients naturels ? Oui. C'est même assez facile, drôle, économique et sain.
120 réalisations Des sacs à courses en vrac au fromage vegan, en passant par la lessive au lierre ou l'isolation en chanvre. Y compris des projets auxquels vous n'auriez peut-être pas pensé, comme l'éco-mijoteur ou la piscine chauffée au soleil et au feu de bois sans chlore.
Du rêve à la réalité, un seul mot d'ordre : YAPLUKA !
Face aux pénuries qui pèsent sur nos approvisionnements, il apparaît urgent de relocaliser les productions qui permettent de satisfaire nos besoins. Pourtant, fabriquer localement ce que nous consommons ressemble à une gageure : pour produire plus de choses, y compris grâce aux technologies les plus avancées, il faut davantage de matières premières, et d'énergies.
Ces ressources, qui viennent presque toutes d'autres pays, nous maintiennent dépendants des chaos du monde. Produire plus revient aussi à polluer davantage, alors même que nous nous sommes engagés à réduire nos émissions de GES. Tana que nos biens de consommation sortent d'usines lointaines, nous pouvons ignorer leur impact sur la planète.
Construire notre autonomie va nous obliger à renoncer à l'accessoire pour l'essentiel, car relocaliser ne sera possible que si nous acceptions de consommer, de posséder et de jeter moins.
Présentation de la collection :
Relever les défis environnementaux est l'enjeu majeur de nos sociétés. Comment y voir plus clair dans le magma d'informations, d'assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux.
La collection " Fake or not " nous aide à y voir plus clair. Nos livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s'appuyant sur l'analyse d'un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique. Identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l'environnement : un impératif pour la survie de la planète et celle des générations futures.
Depuis un siècle, l'humanité dispose de quantités très abondantes d'énergies, notamment fossiles. Chardbon, pétrole et gaz ont façonné notre monde, permis nos modes de vie, et ils assurent toujours l'essentiel de notre confort.
En contrepartie, leur combustion menace la stabilité climatique, qui a permis à nos sociétés de se développer. Nous nous retrouvons donc face à un impératif : pour contenir le réchauffement climatique, il nous faut renoncer aux énergies fossiles.
Nous devons notamment passer à l'életricité bas-carbone pour conserver les services actuellement rendus par les énergies fossiles. Mais comment la produire ? Eolien, solaire, nucléaire... quel bouquet allons-nous bâtir ? Ces technologies suffiront-elles à assurer la satisfaction de nos besoins ? Ingénieur et vulgarisateur sur les questions d'énergie et de climat, Maxence Cordiez brosse un tableau complet des réalités énergétiques qui conditionnent notre avenir.
Présentation de la collection :
Relever les défis environnementaux est l'enjeu majeur de nos sociétés. Comment y voir plus clair dans le magma d'informations, d'assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux.
La collection " Fake or not " nous aide à y voir plus clair. Nos livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s'appuyant sur l'analyse d'un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique. Identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l'environnement : un impératif pour la survie de la planète et celle des générations futures.
Nous achetons de plus en plus de vêtements. Nos armoires débordent, alors que nous ne portons qu'un tiers de notre vestiaire. Nous sommes affamés de nouveauté, de style, de fringues.
Sur Internet, nous n'avons jamais autant commandé.
Pour produire 150 milliards de vêtements par an, la fast fashion transforme chaque jour 1 million de barils de pétrole en fils textiles. Des couturières à bas coût assemblent sans répit nos tee-shirts et nos pulls. Des produits chimiques interviennent à chaque étape. Des porte-conteneurs et des camions parcourent des dizaines de milliers de kilomètres...
Nous jetons nos fringues à la même vitesse que nous les achetons... Alors, n'est-il pas temps de renouer avec l'élégance de la sobriété, d'acheter moins, mais surtout d'acheter mieux ? Catherine Dauriac, experte et militante pour une mode durable, nous alerte sur les ravages que cette industrie inflige à la planète.
Présentation de la collection :
Relever les défis environnementaux est l'enjeu majeur de nos sociétés. Comment y voir plus clair dans le magma d'informations, d'assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux.
La collection " Fake or not " nous aide à y voir plus clair. Nos livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s'appuyant sur l'analyse d'un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique. Identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l'environnement : un impératif pour la survie de la planète et celle des générations futures.
Déterminer s'il est encore possible et souhaitable d'appuyer sur l'accélérateur de l'économie mondiale est aujourd'hui une question majeure. Concilier la préservation de la planète et la course à la croissance avec le développement durable ne relève pas de l'évidence, et dire de la décroissance qu'elle ne peut que mener à la récession, à l'anarchie et à la fin de toute innovation est au contraire trop simpliste. Pour démêler le vrai du faux, le chercheur expert sur la décroissance Vincent Liegey résume les vrais ordres de grandeur et explique les notions clés pour permettre à chacun de se saisir de ce sujet clivant et d'en débattre, dans toute sa complexité.
Présentation de la collection :
Relever les défis environnementaux est l'enjeu majeur de nos sociétés. Comment y voir plus clair dans le magma d'informations, d'assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux.
La collection « Fake or not » nous aide à y voir plus clair. Nos livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s'appuyant sur l'analyse d'un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique. Identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l'environnement : un impératif pour la survie de la planète et celle des générations futures.
Fabriquer soi-même une jardinière, un hamac ou une terrasse en pierres des champs, c'est possible ? Et aussi convertir les produits du jardin pour en faire des tisanes, des gelées ou des remèdes ? Oui. C'est même assez facile. Et économique. Et drôle !
40 fiches pratiques De la banquette en palette au petit potager, en passant par les toilettes sèches et la baignoire d'extérieur chauffée au feu de bois. Y compris des réalisations auxquelles vous n'auriez peut-être pas pensé, comme la lessive au lierre ou la hutte de sudation.
Du rêve à la réalité, un seul mot d'ordre :
YAPLUKA !
Qui n'a jamais pensé ou entendu : « être écolo, pourquoi pas... mais quand tu vois le prix que ça coûte ! » Cet ouvrage livre les secrets du tout-faire soi-même sans se ruiner. Les placards deviennent de véritables cavernes d'Ali Baba et ce qu'on trouve dans les tiroirs, d'inépuisables sources d'inspiration. Avec de simples ingrédients de base, un brin d'imagination, quelques outils et un peu de temps, le tout-faire soi-même devient ludique : réparer et transformer de vieux meubles, fabriquer ses produits de soin ou d'entretien, réinventer sa garde-robe, transformer les restes en festin... Pour récupérer et surtout s'amuser, à vos marques, prêts... c'est parti pour le grand inventaire !
Au programme :
Les trésors des placards : fabriquer du détergent multi-usages, un savon avec des restes, un coussin à partir d'une chemise, un fauteuil en carton, une lampe en conserve, des chaussons à l'aide d'un vieux pull, du mobilier avec des palettes, du carburant végétal...
La magie des fonds de tiroirs : confectionner du gel anti-poux, des remèdes de grand-mère, du déodorant...
Le génie des restes : il est facile de cuisiner des beignets avec des épluchures, de la soupe avec des fanes, mais aussi du vinaigre avec des trognons, un pesto avec des tiges de légumes, des condiments sauvages, de la poudre de zestes...
Des recettes, des astuces, des idées écologiques et économiques pour un quotidien zéro budget, zéro déchet... mais pas zéro plaisir !
Depuis le Burkina Faso, aux confins des dunes sahariennes, une voix inspirante s'élève : celle de Yacouba Sawadogo. Lauréat du Right Livelihood Award, prix Nobel alternatif, il consacre sa vie à planter des arbres aux portes du désert.
Alors que tout semblait perdu, qu'au début des années 1980, une grande sécheresse décimait les troupeaux et contraignait les familles à l'exil, Yacouba a fait le choix de retourner à la terre. En réinventant la méthode ancestrale du zaï, en renouant avec les héritages de sa propre lignée familiale, les « faiseurs de pluie », et en défrichant les chemins d'une quête spirituelle, il a ressuscité la vie. Les familles se sont réinstallées, les champs ont retrouvé leur fertilité, et l'antilope, le hérisson et l'oiseau ont repris leurs quartiers : le village de Yacouba est redevenu un monde de relations, une oasis verdoyante, une terre de poésie et de partage.
Raconter l'oeuvre de Yacouba Sawadogo, c'est faire découvrir la philosophie d'un homme devenu, au fil des années, le coeur battant de tout un peuple. À l'heure où les territoires tremblent, où le changement climatique menace les écosystèmes, où l'humanité érige plus de murs qu'elle ne construit de ponts, nous avons besoin de ces voix qui font briller les lumières de notre temps.
Nous affirmons prendre la mesure de la crise écologique et pourtant nous échouons à transformer en profondeur nos manières de vivre. Au-delà des lectures politique, économique et technologique de notre immobilisme, Mathieu Labonne nous propose une approche introspective et spirituelle. La crise plonge en effet ses racines dans la promesse fondatrice, et néanmoins illusoire, de notre civilisation, selon laquelle notre bonheur serait conditionné à la satisfaction de nos désirs. Il est donc urgent de revoir notre rapport au monde ! Admettre que nous n'avons pas à le façonner à l'infini selon nos envies mais à en accepter les limites, et comprendre que nous ne sommes pas séparés mais indissociables du reste du vivant. Mathieu Labonne se fait l'écho des grandes traditions spirituelles et nous invite à trouver les clés d'une sagesse intérieure qui nous guidera vers une société véritablement écologique. Une sagesse qui nous délivre de la colère et de la révolte pour nous permettre de mieux distinguer « l'action juste ». Il explore le dialogue entre engagement citoyen et démarche spirituelle, pour lever nos freins intimes et ainsi accompagner les changements qui garantiront notre avenir.
Sortir de notre immobilisme écologique grâce aux enseignements des traditions spirituelles.
Longtemps resté méconnu en France, l'écoféminisme s'y enracine depuis quelques années, suite aux bouleversements sociaux et environnementaux. Ce mouvement porté par des femmes et des hommes engagé·e·s s'inscrit aujourd'hui pleinement dans l'actualité. C'est cette énergie et cet horizon des possibles que Solène Ducrétot et Alice Jehan, cofondatrices du collectif Les Engraineuses et organisatrices du festival écoféministe Après la pluie, ont voulu recueillir en réunissant dans cet ouvrage les plumes d'une soixantaine d'intervenant·e·s. Tou·te·s témoignent de la diversité des pratiques écoféministes qui sont autant de moyens d'action, élaborés à partir des réflexions, des grilles d'analyse et des expériences de vie, pour agir ensemble et changer notre rapport au monde.
? Le terreau de l'écoféminisme. D'où viennent les racines du mouvement ?
? À la lisière du climat, de l'égalité et de la justice sociale. Quelle place ont les femmes face au changement climatique ?
? Essaimer le pouvoir-du-dedans. Sur quel système de valeurs peut-on construire un modèle de société écoféministe ?
? L'occupation des territoires, un sujet en friche. Quels liens entretiennent les femmes avec la terre, d'un point de vue géographique, agricole et urbain ?
? Briser la glace du care et du self-care. Pourquoi les femmes sont-elles les premières à prendre soin de leur entourage ?
? La magie des vieilles branches et des rameaux. Comment se traduit la spiritualité dans l'écoféminisme, des sorcières d'autrefois aux pratiques actuelles ?
? Un leadership grandeur nature. Comment redéfinir le leadership pour qu'il soit plus respectueux de la planète et de ses humains ?
Les chiffres ont parlé, un Français gaspille en moyenne 20 kg de nourriture par an. Mais gaspiller la nourriture, l'eau ou l'électricité, c'est aussi gâcher les ressources qui ont été nécessaires à leur production et cela crée un surplus de pollution sur notre belle planète déjà en danger.
Agir en pleine conscience et avec un peu de bon sens peut faire des miracles. Cet ouvrage nous livre des astuces pour donner une seconde chance à nos légumes ratatinés, une nouvelle vie à notre vieux pull de laine, et surtout, pour cesser le gaspillage ! La pensée verte, c'est au quotidien qu'elle prend tout son sens.
La France, grande puissance agricole, fleuron de la gastronomie mondiale et des supermarchés approvisionnés en abondance et en toute saison par des groupes agroalimentaires, nous a mis à l'abri de la faim. Mais la crise de la Covid-19 a mis en lumière la vulnérabilité du système qui nous nourrit. Les grandes villes françaises disposent en réalité de quelques jours à peine de stock de nourriture. Nos territoires sont autonomes à 5 % au maximum dans la production destinée à leur propre population. Si le système agroalimentaire se grippait, les pénuries ne tarderaient pas à se multiplier. Chercheur sur les questions d'autonomie alimentaire, Frédéric Wallet synthétise la réalité complexe qui se cache derrière notre mode de consommation et propose des pistes à investir pour atteindre la sécurité alimentaire.
Présentation de la collection :
Relever les défis environnementaux est l'enjeu majeur de nos sociétés. Comment y voir plus clair dans le magma d'informations, d'assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux. La collection « Fake or not » nous aide à y voir plus clair. Nos livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s'appuyant sur l'analyse d'un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique. Identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l'environnement : un impératif pour la survie de la planète et celle des générations futures.
Piller, polluer, déforester... L'humain est devenu la plus grande menace pour la nature. Lancé dans une course à l'accaparement des richesses naturelles, le monde industriel dépasse toujours plus les limites biologiques de notre planète. Ce livre est le récit d'un engagement. Après trois années de mobilisation en Guyane française contre le projet de mine industrielle Montagne d'or et les forages offshore de Total, la juriste Marine Calmet témoigne des carences de notre société et de nos lois pour protéger la nature. Face aux appétits des industriels et à la duplicité de l'État, contre le pillage de la Terre et des peuples colonisés, sa réponse est celle d'une désobéissance créatrice et constructive. Elle enjoint à sortir de l'Anthropocène, à écouter et apprendre des Premières Nations, à créer de nouvelles normes respectueuses des processus biologiques de notre planète, à accomplir en somme une transformation majeure en enracinant la communauté humaine dans la communauté du Vivant. Le mouvement pour une jurisprudence de la Terre s'impose comme une évidence émancipatrice. Véritable manifeste, ce récit convaincra celles et ceux qui, lassés des pétitions, des pancartes et des écogestes, souhaitent s'investir du rôle de gardienne ou de gardien de la nature.
Protéger et défendre notre lien à la Terre pour former une nouvelle communauté du vivant.
Ça y est ! Tout le monde l'adore et tout le monde s'en revendique : l'écologie. La société entière semble mûre pour devenir verte ! À un détail près : devenir écolo, c'est basculer dans les affres du doute et des drames. Les limites sont atteintes, les espèces disparaissent sous nos yeux ébahis, notre ciel fait des siennes, notre cadre de vie change à vue d'oeil... L'écologie est le royaume de la mauvaise nouvelle, et notre météo intérieure n'y est plus au beau fixe. On appelle cela l'éco-anxiété, la solastalgie, la dépression verte, le burn out bio.
Les premiers à avoir dégusté sont les scientifiques scrutant les atermoiements de Gaïa, et dans leur foulée les journalistes environnementaux et les militants d'ONG, qui ont alerté sans relâche. Une question nous tenaille : quel est leur secret pour rester debout ? Peuvent-ils nous montrer une voie, celle de la résilience, de l'acceptation, de la marche vers un avenir moins naïf et plus juste ?
À partir de son expérience personnelle de journaliste environnementale, Laure Noualhat va partir à la rencontre de congénères atteints, eux aussi, par l'écodépression, qui lui confieront de quelle façon ils ont remonté la pente, forgé leur salut et retrouvé leur confiance en l'avenir. Ce livre vous propose d'embarquer pour un voyage qui mène de la sidération à la résilience, au fil de pistes et d'outils pour aller mieux, en naviguant à votre rythme d'une étape à l'autre. Parce que, comme on dit chez les Kennedy, on ne va pas se laisser abattre !
Le premier jeu de gestion collaborative pour expérimenter en famille la vie dans une communauté autonome. À partir de quelques hectares de terre et d'une ancienne grange aménagée, les joueurs vont construire leur oasis, ce lieu de vie écologique et autonome où priment les valeurs de sobriété et de convivialité. Au fil des saisons, à eux de bien gérer leurs ressources et les imprévus qui les attendent tout en maniant l'art de la coopération. Ils vont découvrir cinq modes de coopération (consensus, anarchie, cartel, dictature et référendum), qui font évoluer les règles de vie. Avec l'Oasis des Tournesols, les concepteurs de jeux Matthieu Angotti et Nicolas Bonnefoy invitent les joueurs à expérimenter la vie en communauté et à dialoguer ensemble pour la faire vivre.
Fabrication française. Jeu de société de 3 à 6 joueurs. Jeu coopératif de gestion : vivre ensemble, écologie, dialogue, ressources, modes de coopération, autosuffisance
Confrontés à nos schémas destructeurs et aux limites planétaires, nous devons déverrouiller et nourrir notre imaginaire pour créer un futur désirable. C'est le sens de ce voyage en écotopie, où l'imagination devient action politique. L'écotopie n'est pas une fiction, c'est une idée qui se met en oeuvre pour devenir un lieu où foisonnent les solutions écologiques concrètes.
Munis d'un sac à dos avec tout l'équipement nécessaire pour affronter les péripéties du voyage (carnet de bord, boussole, montre, encyclopédie de la nature, carte et couteau suisse), nous cheminons avec l'auteur vers un nouveau pays, un pays écologique. Pour devenir les acteurs de la révolution écologique, il nous faudra modifier radicalement notre mode de vie, notre comportement et nos actions, tant à l'échelle individuelle qu'à l'échelle collective. La France écotopique que nous découvrirons est une société juste, idéale et égalitaire. Le pays est réensauvagé, les humains cohabitent avec les non-humains, ils se sont réapproprié des lieux de vie, créant des sociabilités nouvelles, les individus s'accomplissent en dehors du travail, maîtrisent leur économie et leur temps, le modèle agricole intensif a laissé place à des pratiques respectueuses du vivant, qui repensent le produire et le consommer, et la démocratie s'exerce au quotidien...
Ce livre, à la fois original et ludique, réactive les principes et les espoirs des utopies écologiques et sociales du XIXe siècle (Fourier, Thoreau, Goldman, Kropotkine). Fondamentalement ancré dans le réel, il ébranle avec finesse et intelligence l'ordre établi tout en donnant du sens et une direction à notre société.
Il est grand temps de partir ensemble sur les rivages de l'écotopie !
Antigaspi, zéro déchet, fin de la pollution au plastique et utilisation des monnaies locales sont des thèmes de la démarche « zéro », qui accueille toutes les actions visant à mettre un terme à la consommation sans limite, à favoriser la justice sociale et à oeuvrer pour la transition écologique. Justine Davasse agit au quotidien pour un futur enfin désirable : depuis 2015, elle recueille et partage sous la bannière des Mouvements Zéro, idées et solutions d'ici et d'ailleurs pour construire un monde meilleur.
Santé et bien-être - Alimentation durable - Économie - Énergie - Électronique responsable - Voyager durable - Zéro déchet - Politique - Plastique Les enjeux et les possibles leviers d'action politiques, riches d'exemples et d'expériences en tout genre.
Les idées reçues et des arguments pour répondre à ces idées fausses qui discréditent les pratiques écologiques : « Se mettre au zéro déchet coûte cher », « Le supermarché est un gain de temps », « Les protéines ne se trouvent que dans la viande »...
Les incontournables pour agir à son échelle : des actions faciles à mettre en place pour agir individuellement et autour de soi, comme prendre un panier bio chez un producteur local, upcycler, privilégier un moteur de recherche écoresponsable, changer de banque...
Des challenges pour les plus téméraires, qui passent par la prise de conscience de son pouvoir d'action et l'envie de pousser son engagement à plus grande échelle : se présenter à des élections avec une liste citoyenne, monter sa conférence gesticulée ou entreprendre des actions de dépollution posent les jalons d'une transformation sociétale.
Ce qui est fait en France et ailleurs dans le monde en matière d'engagements politiques, de travail associatif ou de projets, pour avoir une vision globale des mutations et pouvoir s'en inspirer.
Avec quatre milliards de passagers chaque année, l'avion n'est plus seulement le symbole de la modernité triomphante, il est aussi et surtout celui des outrages portés au climat et à l'environnement. Les gaz à effet de serre qu'il dégage dans l'atmosphère contribuent au dérèglement climatique, et la masse de touristes qu'il déverse aux quatre coins du monde abîme les milieux et les paysages. Comment imaginer que, comme le prévoit l'industrie aéronautique, le nombre d'appareils en circulation double et que le nombre de passagers quadruple d'ici à 2050 ?
La crise sanitaire liée au coronavirus a provoqué la mise à l'arrêt du trafic aérien. Nous devons nous saisir, nous dit l'auteur, de ce moment historique pour nous interroger sur les effets de la frénésie touristique, du culte de la vitesse et de nos envies de « tout voir ».
Tout en débusquant les pratiques de greenwashing du secteur de l'aviation et les fausses bonnes solutions (biocarburant, avion électrique), ce livre nous donne des pistes politiques (fermer les liaisons intérieures, rétablir les trains de nuit, en finir avec l'ultra-low cost) et individuelles pour entamer une décroissance aéronautique. Il ne s'agit pas de renoncer aux voyages et au plaisir de découvrir le monde, mais plutôt d'apprendre à voyager mieux.
Antispécisme, véganisme, statut de l'animal, sauvegarde de la biodiversité et nouvelle extinction de masse... La relation homme-animal vit un profond changement qui révolutionne nos lois, nos traditions alimentaires, nos loisirs, et questionne la place de l'homme dans sa relation au vivant.
Mais que pensent les dindes de Noël ? Assurément bien plus qu'on se le figure selon l'éthologue Fabienne Delfour, dont le propos éclaire l'essentielle réflexion à mener sur notre relation complexe à l'animal. La science a déjà montré que les animaux font l'expérience du monde de manière subjective, qu'ils ressentent une vaste palette d'émotions, qu'ils sont sujets à la joie, à la peur, au stress, à la douleur, qu'ils sont capables d'empathie et de solidarité ou, au contraire, de duperie pour servir leurs intérêts. En se faisant la porte-parole de l'éthologie constructiviste, discipline qui étudie le comportement des animaux considérés comme des sujets et non des individus, l'auteure propose d'aller plus loin, d'ôter nos lunettes de bipède anthropocentré pour s'intéresser à l'animal à la première personne et défendre son point de vue. S'appuyant sur l'observation de nos compagnons domestiques, des animaux sauvages et de ceux des parcs zoologiques, l'auteure nous propose de réinventer notre rapport à l'animal, de tisser de nouveaux liens avec eux et de trouver les moyens de leur protection et de leur préservation, de manière individuelle et au-delà des postures militantes, afin de bâtir un monde respectueux du vivant et soucieux du partage des ressources et de l'espace.
Oser se mettre à la place de l'animal pour bâtir une nouvelle solidarité du vivant.
Avec le réchauffement global, bien des épisodes de pluie, de sécheresse ou de tempête échappent aux schémas qui nous étaient familiers. Le dérèglement climatique que nous avons provoqué ne peut cependant pas être tenu pour responsable de tous les événements météorologiques. Pour faire le lien entre climat et météorologie, et ne pas laisser ce débat aux seules mains des politiques et des groupes de pression, qui sèment la confusion depuis des années, la physicienne Friederike Otto a développé, avec une équipe de confrères, la science de l'attribution d'événements extrêmes, une méthode révolutionnaire grâce à laquelle il est maintenant possible de déterminer si le changement climatique est en jeu dans un phénomène météorologique extrême. Ce nouveau champ d'investigation, en agissant en temps réel, permet de mettre au jour les relations de cause à effet pour accélérer les transformations sociétales et, enfin, frapper là où ça fait mal, en attaquant les entreprises qui ont joué l'inaction face au changement climatique. Disposer des preuves scientifiques de ces manifestations au moment le plus important et à l'endroit où l'on en a le plus besoin est crucial pour réduire les risques et construire des systèmes résilients, en particulier dans les régions les plus vulnérables, où le changement climatique majore les menaces subies par ceux qui ont le moins profité de l'amélioration des conditions de vie d'une société carburant aux énergies fossiles.
La science de l'attribution d'événements extrêmes nous presse de prendre nos responsabilités au sérieux et de réaffirmer haut et fort qu'il n'est plus acceptable d'attendre que la génération qui manifeste aujourd'hui ait grandi.
Un livre qui oeuvre pour la justice sociale.
Marcher sur le chemin de la pensée green et transformer son quotidien en douceur. Parce que chaque initiative compte et qu'un petit pas pour soi représente parfois un grand pas pour la planète ! L'écologie au jour le jour sans prise de tête, pour faire du bien à son corps, à son esprit et à ceux qui nous entourent.
Pour ne plus être simple spectateur, mais devenir acteur de la transition écologique.
Au programme :
Des cartes feel green pour une année au vert !
- Les petits gestes comptent autant que les grands : penser à la planète c'est simple comme appuyer sur l'interrupteur en sortant d'une pièce ! Prêter attention à l'électricité, à l'eau, penser au tri, recycler, donner, faire le marché, se renseigner sur les initiatives locales, prendre sa bicyclette ou les transports en commun...
- Stop au gaspillage : Réduire sa consommation et réutiliser. Des conseils anti gaspi et des recettes pour cuisiner les restes, les produits ayant dépassé la DLC, le pain dur, les épluchures...
- Slow life et green life style : prendre le temps de vivre : du yoga et de la méditation, des fruits et légumes de saison, pour une année green et feel good !
- Mantras : Une pensée quotidienne pour une démarche écologique, personnelle et citoyenne.
- Idées fausses et fausses bonnes idées : certaines habitudes dites « écologiques » ne le sont pas ! Des pense-bêtes pour limiter les dégâts et repartir du bon pied. Non au sapin synthétique, au bambou partout, aux gadgets électroniques et aux objets connectés !
- Des petits plus : coloriages, bloc-notes, champ libre.
Et si tout n'était qu'une question de liens ? C'est l'hypothèse de laquelle sont partis Damien Deville et Pierre Spielewoy pour élaborer le cheminement théorique et politique de l'écologie relationnelle. Fils de la fin du XXe siècle, les auteurs font partie de cette génération qui a vécu à la fois la diversité du monde et sa destruction précipitée. S'ils formulent une puissante critique de l'uniformisation des territoires et des paysages actuellement à l'oeuvre, c'est pour mieux dynamiter les barrières qui nous empêchent de penser pour et par la diversité, et nous inciter à redécouvrir la complexité du vivant, des individus et des cultures, ferment d'une société empreinte de justice et riche de rencontres. En renouvelant notre façon d'habiter la Terre et en définissant avec justesse la place de l'humanité dans la grande fresque du vivant, l'écologie relationnelle devient une ode à la pluralité et à la solidarité. Elle est le point de départ d'un projet politique qui porte avec fierté des métissages territoriaux par-delà les individus et par-delà l'Occident.
Ouvrir la voie d'un monde enrichi et fier de ses diversités.