Dans une bourgade paisible de France

Mikhaïl Ossorguine, Claire Delaunay

Traduit du RUSSE par CLAIRE DELAUNAY

Résumé

En 1940, dès les premiers jours de l'Occupation, Mikhaïl Ossorguine, poursuivi par les nazis pour ses opinions politiques, se réfugie avec son épouse à Chabris, village de la rive gauche du Cher et ligne de démarcation.

C'est le troisième exil de l'écrivain russe qui avait passé dix ans en Italie fuyant les persécutions de la police tsariste et qui, revenu dans son pays, en avait été expulsé en 1922, cette fois par les bolcheviks. L'exode de 1940 l'arrache à la « petite patrie » que les émigrés russes avaient recréée à Paris. Après l'armistice, il pense que c'en est fini non seulement de la France, mais de l'humanisme européen
en tant que tel.

Or, c'est au sein de cette France rurale, défaite mais pas vaincue, que sa vie retrouve un sens. Par leur obstination à persévérer dans leurs gestes quotidiens, accomplis au rythme des labeurs, ses voisins de hasard opposent, à petit bruit, une résistance tacite à l'occupant. Renonçant à écrire de la fiction, impossible pour lui en ces sombres temps, Ossorguine livre ici la chronique de ces événements minuscules qui composent l'Histoire.


Rayons : Littérature > Biographie / Témoignage littéraire


  • Auteur(s)

    Mikhaïl Ossorguine, Claire Delaunay

  • Traducteur

    CLAIRE DELAUNAY

  • Éditeur

    Verdier

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    13/03/2025

  • Collection

    Poustiaki

  • EAN

    9782378562199

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    288 Pages

  • Longueur

    21.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    2.2 cm

  • Poids

    366 g

  • Lectorat

    Tout public

  • Diffuseur

    CDE - Centre de Diffusion de l'Edition

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Mikhaïl Ossorguine

Écrivain et journaliste, grande figure de l'émigration russe de l'entre-deux-guerres, Mikhaïl Ossorguine est né en 1878 dans l'Oural, à Perm.

Après avoir participé à la révolution de 1905, il est contraint une première fois à l'exil, en Italie, où il vivra une dizaine d'années. Il revient en Russie peu avant la révolution de 1917, qu'il accueille avec enthousiasme. En 1922, il est parmi les nombreux intellectuels expulsés du pays par le gouvernement soviétique, il s'installe alors à Paris. En 1940, dès les premiers jours de l'Occupation, il doit quitter Paris pour échapper aux nazis, et se réfugie avec son épouse dans un village de la rive gauche du Cher, près de la ligne de démarcation, à Chabris, où il meurt en 1942.

Comme romancier, il est notamment l'auteur d'Une rue à Moscou.

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